On a frôlé le pire, dans la nuit du dimanche à lundi, dans la capitale politique ivoirienne. Une pluie diluvienne s’est abattue sur toute la ville et a causé de nombreux dégâts. Cette grave pluie qui est tombée de 22h à 4h du matin, n’a pas épargné les habitants du quartier « Dioulabougou ». Notamment, un opérateur économique, dont la maison a été inondée. Des ordinateurs, des appareils électroménagers, une bibliothèque ont été engloutis par l’eau.
Le restaurant situé en face de la gare d’une compagnie de transport en bordure de la voie express, n’a pas échappé à la furie des eaux, qui ont tout ravagé. Propriétaire des lieux, le couple Constantini, est aujourd’hui dans le désarroi et ne sait plus à quel saint se vouer. Selon Mme Constantini, responsable du restaurant, l’inondation est due, au manque d’assainissement de la ville de Yamoussoukro. Car, argumente t-elle, « tous les caniveaux sont bouchés depuis plusieurs années ». Le maire de la commune, Gnrangbé Kouacou Kouadio Jean, joint au téléphone après l’inondation, par Mme Constantini, a tout simplement dit qu’il n’a pas de solution. « Si votre maison et votre restaurant ont été inondés, c’est parce que vous habitez un faux quartier, » a-t-il rétorqué à la dame au téléphone.
De nombreuses familles sans abri
Dans le sous-quartier Dioulabougou, appelé encore « Bailly, » de nombreuses familles sont désormais sans toit. Leurs différentes habitations ont été submergées par les eaux.
Aux alentours du marché de Mofaitai, de nombreux magasins, appartenant à des tailleurs, ont été aussi détruits. Des machines et des vêtements appartenant à des clients ont été emportés par les eaux.
« C’est très tard dans la nuit qu’on a été réveillé par un grand bruit de ruissellement d’eau. Et déjà nos portes avaient été défoncées par l’eau. Toutes les chambres ont été envahies d’eau boueuse. De 1h à 6h du matin, on n’avait plus d’abris », témoigne t-il. Même spectacle désolant dans la cour voisine, chez la famille N’Dri où cuvette à la main, hommes et femmes, ont passé plusieurs minutes à évacuer l’eau de la maison.
Pour les résidents du quartier « Bailly », cette inondation a été provoquée par l’obstruction du canal principal d’évacuation des eaux usées, entraînée, selon eux, par la construction d’un immeuble. Avec la saison des pluies qui vient de débuter, ils redoutent d’être envahis à nouveau, par les eaux.
Jacquelin Mintoh
Le restaurant situé en face de la gare d’une compagnie de transport en bordure de la voie express, n’a pas échappé à la furie des eaux, qui ont tout ravagé. Propriétaire des lieux, le couple Constantini, est aujourd’hui dans le désarroi et ne sait plus à quel saint se vouer. Selon Mme Constantini, responsable du restaurant, l’inondation est due, au manque d’assainissement de la ville de Yamoussoukro. Car, argumente t-elle, « tous les caniveaux sont bouchés depuis plusieurs années ». Le maire de la commune, Gnrangbé Kouacou Kouadio Jean, joint au téléphone après l’inondation, par Mme Constantini, a tout simplement dit qu’il n’a pas de solution. « Si votre maison et votre restaurant ont été inondés, c’est parce que vous habitez un faux quartier, » a-t-il rétorqué à la dame au téléphone.
De nombreuses familles sans abri
Dans le sous-quartier Dioulabougou, appelé encore « Bailly, » de nombreuses familles sont désormais sans toit. Leurs différentes habitations ont été submergées par les eaux.
Aux alentours du marché de Mofaitai, de nombreux magasins, appartenant à des tailleurs, ont été aussi détruits. Des machines et des vêtements appartenant à des clients ont été emportés par les eaux.
« C’est très tard dans la nuit qu’on a été réveillé par un grand bruit de ruissellement d’eau. Et déjà nos portes avaient été défoncées par l’eau. Toutes les chambres ont été envahies d’eau boueuse. De 1h à 6h du matin, on n’avait plus d’abris », témoigne t-il. Même spectacle désolant dans la cour voisine, chez la famille N’Dri où cuvette à la main, hommes et femmes, ont passé plusieurs minutes à évacuer l’eau de la maison.
Pour les résidents du quartier « Bailly », cette inondation a été provoquée par l’obstruction du canal principal d’évacuation des eaux usées, entraînée, selon eux, par la construction d’un immeuble. Avec la saison des pluies qui vient de débuter, ils redoutent d’être envahis à nouveau, par les eaux.
Jacquelin Mintoh