Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), démarcheur et initiateur du projet, a obtenu du Gouvernement ivoirien – au terme des négociations – l’allègement des charges fiscales des entreprises de presse écrite, publique comme privée, et entreprises de communication audiovisuelle. Publié dans le Journal officiel de la République de Côte d’Ivoire du 16 avril 2009, ces entreprises sont « exonérées » jusqu’au 31 décembre 2011 « d’impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux ou d’impôt forfaitaire ; d’impôt sur le patrimoine foncier – à l’exception des immeubles en location ; de contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la nation au titre du personnel local ». Par ailleurs, « sont annulés » les arriérés d’impôts et taxes « de toute nature » au 31 décembre 2008 des entreprises de presse.
Le bénéfice de ladite mesure, précise le Journal officiel, est « subordonné à la déclaration préalable auprès de l’administration fiscale du stock d’arriérés dans les 30 jours à compter de l’entrée en vigueur – 4 mai 2009 – de la présente annexe fiscale ». La réalisation de la mise en œuvre des mesures étant annoncée pour le 2 juin.
La « bonne nouvelle » et l’acte « assez fort » posé par le Gouvernement ont été salués par Denis Kah Zion, président du Gepci et ses proches collaborateurs hier lundi 11 mai 2009 au siège du groupement à Adjamé, 220 logements. Kah Zion a, en outre, incité les entreprises de presse à avoir la déclaration fiscale que tous ne disposent malheureusement pas. Rappelant l’historique de ce qui ne sera plus un «poids mortel de la fiscalité» sur les entreprises de presse, le président du Gepci est remonté aux Premiers ministres Charles Konan Banny et Guillaume Soro, à Martine Coffi-Studer et, aujourd’hui Sy Savané qui ont été regardants sur les mémorandums à eux adressés par le Gepci. Pour « l’acte de délivrance » dans lequel a pris part le Directeur général des impôts, Lambert Feh Kessé, le président du Gepci Kah Zion a traduit la reconnaissance de son Groupement au Président de la République, à MM. Sy Savané et Charles Diby Koffi respectivement ministre de la Communication et ministre de l’Economie et des Finances. Sans toutefois dormir sur les lauriers, Kah Zion fait savoir que la quête pour une meilleure intégration des communicateurs dans le tissu socio-économique « n’est pas terminée». L’autre préoccupation demeure la mise à disposition « effective » du Fonds de soutien et au développement de la presse pour une meilleure application de la Convention collective. « Le fonds est là, nous ne connaissons ni l’enveloppe ni les conditions d’éligibilité. Nous attendons que nos attentes soient satisfaites».
Koné Saydoo
Le bénéfice de ladite mesure, précise le Journal officiel, est « subordonné à la déclaration préalable auprès de l’administration fiscale du stock d’arriérés dans les 30 jours à compter de l’entrée en vigueur – 4 mai 2009 – de la présente annexe fiscale ». La réalisation de la mise en œuvre des mesures étant annoncée pour le 2 juin.
La « bonne nouvelle » et l’acte « assez fort » posé par le Gouvernement ont été salués par Denis Kah Zion, président du Gepci et ses proches collaborateurs hier lundi 11 mai 2009 au siège du groupement à Adjamé, 220 logements. Kah Zion a, en outre, incité les entreprises de presse à avoir la déclaration fiscale que tous ne disposent malheureusement pas. Rappelant l’historique de ce qui ne sera plus un «poids mortel de la fiscalité» sur les entreprises de presse, le président du Gepci est remonté aux Premiers ministres Charles Konan Banny et Guillaume Soro, à Martine Coffi-Studer et, aujourd’hui Sy Savané qui ont été regardants sur les mémorandums à eux adressés par le Gepci. Pour « l’acte de délivrance » dans lequel a pris part le Directeur général des impôts, Lambert Feh Kessé, le président du Gepci Kah Zion a traduit la reconnaissance de son Groupement au Président de la République, à MM. Sy Savané et Charles Diby Koffi respectivement ministre de la Communication et ministre de l’Economie et des Finances. Sans toutefois dormir sur les lauriers, Kah Zion fait savoir que la quête pour une meilleure intégration des communicateurs dans le tissu socio-économique « n’est pas terminée». L’autre préoccupation demeure la mise à disposition « effective » du Fonds de soutien et au développement de la presse pour une meilleure application de la Convention collective. « Le fonds est là, nous ne connaissons ni l’enveloppe ni les conditions d’éligibilité. Nous attendons que nos attentes soient satisfaites».
Koné Saydoo