C'est une première dans l'histoire de l'Islam. Un noir devient Imam de la Grande Mosquée de Makkah al Mukarramah au cœur de laquelle se trouve la sainte Ka'aba. Selon le New York Times, l'Imam Adil Kalbani, fils d'immigrant noir a rêvé il y a deux ans qu'il était devenu l'imam de la Grande Mosquée de la Mecque. Selon l'article, l'Imam Adil Kalbani s'est réveillé en disqualifiant son propre rêve de "jeu du diable".
Il y a deux ans en 2007 que CHEICK Adil Kalbani avait rêvé qu'il était devenu Imam à la grande mosquée de la Mecque. Mais très vite, il balaya ce rêve car c'était pour lui un signe de prétention et de vanité. Cependant, un jour de septembre 2008, son téléphone sonne comme d'habitude. Au bout du fil, on lui annonce sa nomination par le roi Abdallah, comme Imam à la grande mosquée de la Mecque. Il rejoint ainsi les autres grands Imams. Ce fils d'immigrants noirs allait désormais faire entendre sa belle et exceptionnelle voi non seulement à partir du lieu le plus saint de l'Islam, mas aussi via satellites à des centaines de millions de musulmans à travers le monde. Ce fait rare a même emmené certain à surnommé CHEICK Adil, “OBAMA Saoudien”. CHEICK Adil Kalbani revient de loin. En effet, son père franchit les frontières du royaume de l'Arabie Saoudite en 1950, en provenance des Emirats Arabes-Unis. Il était un petit fonctionnaire. La famille avait des revenus modestes. Ainsi après ses études secondaires, le jeune Adil Kalbani obtient un emploi à la compagnie nationale aérienne. Parallèlement, il suit des études à la célèbre université du Roi Saoud à Riyad. Pendant ces études universitaires, il met l'accent sur la mémorisation du saint Coran et des sciences juridiques. En 1984, il passe l'examen national pour les Imams. Son premier job d'imam est exercé à l'aéroport international de Riyad. Quatre ans plus tard, il est propulsé comme grand Imam de la mosquée du Roi Khaled. Il fait partie des Imams modérés du Royaume Saoudien. Il approuve les initiatives du roi actuel, Abdallah, pour la modernisation de l'Islam, de son système judiciaire et éducatif. Tolérant et ouvert aux critiques, Cheick Adil déclare ; « certaines personnes dans ce pays veulent que chaque personne sorte une photocopie. Ceci n'est pas ma façon de voir les choses. On peut apprendre de personnes désireuse de faire des critiques, d'exprimer des points de vue différente… »)
C'est dans ce cadre, qu'il n'avait pas hésité à rencontrer, vers les années 1980, Osam Ben Laddem eT Abdullah Azzam, un responsable de la lettre contre les soviétiques en Afganistan. Il partage certains de leurs points de vue et frustrations à l'égard de l'occident à l'époque. Mais après l'attentat de New York, le 11 Septembre 2001, il prit une certaine distance vis-à-vis de cette façon de concevoir l'Islam. Aujourd'hui sa vie d'Imam est partagée entre la conduite des cinq prières quotidiennes et sa vie de famille autour de ses deux épouses et ses douze enfants. Cet Homme humble et pieux qui apprend sa nomination par le Roi à travers son répondeur téléphonique voue une grande admiration pour le Roi. Lors de sa reception officielle en presence du roi, le Cheick Adil, comme l’a établi la tradition, allait se présenter lorsque le prince Khaled, gouverneur de la Mecque, le devança et dans un sourire lui lança: “ Cheick Adil, vous êtes déjà connu ”.
Invité à la table du Roi Abdallah avec plusieurs Ministres, le Cheick très ému ne put adresser un seul mot directement au Roi. Voilà ce qu'il dit « Réciter le Coran devant des milliers de personnes, n'est pas un problème pour moi. Mais la place sa sainteté est tellement différente des autres places quelconques où l'on peut prier. Dans cette enceinte sainte, il y a des Rois, des présidents et des personnes ordinaires, tous dirigés par vous en tant qu'Imam. Cela vous procure un sentiment d'honneur, de crainte de la puissance divine du Roi Abdallah. Il dit ceci : « Le Roi veut dire à tout le monde qu'il veut gérer son royaume comme une seule nation, sans racisme et sans ségrégation. Toute personne compétente quelque soit sa couleur quelques soient ses origines, peut avoir une chance pour diriger pour sa promotion et la promotion de son pays »
Source: New York Times
Il y a deux ans en 2007 que CHEICK Adil Kalbani avait rêvé qu'il était devenu Imam à la grande mosquée de la Mecque. Mais très vite, il balaya ce rêve car c'était pour lui un signe de prétention et de vanité. Cependant, un jour de septembre 2008, son téléphone sonne comme d'habitude. Au bout du fil, on lui annonce sa nomination par le roi Abdallah, comme Imam à la grande mosquée de la Mecque. Il rejoint ainsi les autres grands Imams. Ce fils d'immigrants noirs allait désormais faire entendre sa belle et exceptionnelle voi non seulement à partir du lieu le plus saint de l'Islam, mas aussi via satellites à des centaines de millions de musulmans à travers le monde. Ce fait rare a même emmené certain à surnommé CHEICK Adil, “OBAMA Saoudien”. CHEICK Adil Kalbani revient de loin. En effet, son père franchit les frontières du royaume de l'Arabie Saoudite en 1950, en provenance des Emirats Arabes-Unis. Il était un petit fonctionnaire. La famille avait des revenus modestes. Ainsi après ses études secondaires, le jeune Adil Kalbani obtient un emploi à la compagnie nationale aérienne. Parallèlement, il suit des études à la célèbre université du Roi Saoud à Riyad. Pendant ces études universitaires, il met l'accent sur la mémorisation du saint Coran et des sciences juridiques. En 1984, il passe l'examen national pour les Imams. Son premier job d'imam est exercé à l'aéroport international de Riyad. Quatre ans plus tard, il est propulsé comme grand Imam de la mosquée du Roi Khaled. Il fait partie des Imams modérés du Royaume Saoudien. Il approuve les initiatives du roi actuel, Abdallah, pour la modernisation de l'Islam, de son système judiciaire et éducatif. Tolérant et ouvert aux critiques, Cheick Adil déclare ; « certaines personnes dans ce pays veulent que chaque personne sorte une photocopie. Ceci n'est pas ma façon de voir les choses. On peut apprendre de personnes désireuse de faire des critiques, d'exprimer des points de vue différente… »)
C'est dans ce cadre, qu'il n'avait pas hésité à rencontrer, vers les années 1980, Osam Ben Laddem eT Abdullah Azzam, un responsable de la lettre contre les soviétiques en Afganistan. Il partage certains de leurs points de vue et frustrations à l'égard de l'occident à l'époque. Mais après l'attentat de New York, le 11 Septembre 2001, il prit une certaine distance vis-à-vis de cette façon de concevoir l'Islam. Aujourd'hui sa vie d'Imam est partagée entre la conduite des cinq prières quotidiennes et sa vie de famille autour de ses deux épouses et ses douze enfants. Cet Homme humble et pieux qui apprend sa nomination par le Roi à travers son répondeur téléphonique voue une grande admiration pour le Roi. Lors de sa reception officielle en presence du roi, le Cheick Adil, comme l’a établi la tradition, allait se présenter lorsque le prince Khaled, gouverneur de la Mecque, le devança et dans un sourire lui lança: “ Cheick Adil, vous êtes déjà connu ”.
Invité à la table du Roi Abdallah avec plusieurs Ministres, le Cheick très ému ne put adresser un seul mot directement au Roi. Voilà ce qu'il dit « Réciter le Coran devant des milliers de personnes, n'est pas un problème pour moi. Mais la place sa sainteté est tellement différente des autres places quelconques où l'on peut prier. Dans cette enceinte sainte, il y a des Rois, des présidents et des personnes ordinaires, tous dirigés par vous en tant qu'Imam. Cela vous procure un sentiment d'honneur, de crainte de la puissance divine du Roi Abdallah. Il dit ceci : « Le Roi veut dire à tout le monde qu'il veut gérer son royaume comme une seule nation, sans racisme et sans ségrégation. Toute personne compétente quelque soit sa couleur quelques soient ses origines, peut avoir une chance pour diriger pour sa promotion et la promotion de son pays »
Source: New York Times