Investiture de la jeunesse communale de Yamoussoukro - Jean-Louis Billon aux jeunes : “Vous êtes les garants de l`unité et de la cohésion sociale...”

Le bureau de la jeunesse communale de Yamoussoukro et son président, Kouassi Kouamé Aimé, ont été officiellement investis le samedi 09 mai 2009 dernier à la salle des fêtes de la mairie de Yamoussoukro. En présence de M. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, ceci-ci,parrain de la cérémonie, du maire Gnrangbé Kouacou Jean, du secrétaire général de préfecture Yssouf Traoré, représentant le préfet de la région des Lacs, Nassa Dacouri et de la notabilité. A cette cérémonie d'investiture, M. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, a prononcé une conférence dont le thème est : "Quelles stratégies pour une jeunesse dirigée vers l'entrepreneuriat." Sujet d'une importance capitale, le patron de la Chambre du commerce et d'industrie a dressé le tableau sombre de la situation de l'emploi en Côte d'Ivoire. "Le problème majeur que je pense qu'il est national, est celui de l'insertion des jeunes dans le tissu social. C'est le défi que notre pays devra relever dans les années à venir. Cette problématique se trouve dans toutes les villes quelle que soit l'échelle. Nous sommes aujourd'hui plus de 22 millions d'habitants, plus de 40% de cette population est au chômage. De 26 mille entreprises répertoriées de 2000 à 2002, avec la crise nous avons aujourd'hui moins de 13 mille entreprises qui fonctionnent avec autant de difficultés. C'est pourquoi, nous disons que les choses doivent changer du point de vue de la gouvernance. Car en Côte d'Ivoire, on crée plus de diplômés que d'emplois. Il faut que les discours changent, car aujourd'hui un discours politique moderne est un discours économique….", dixit-il avant d'appeler ses filleuls à l'union et à la cohésion sociale, socle de tout développement "La paix étant le préalable à tout développement comme le disait le président Félix Houphouët-Boigny, je vous invite donc à vous l'approprier et à la consolider. Car aujourd'hui, on est en train de chercher la paix et donc il n'y a plus de création de richesse. Vous êtes le fer de lance étant donné que vous êtes les plus jeunes. C'est encore à vous d'être les garants de cette évolution, de cette unité, de cette cohésion sociale. Et vous allez être à l'avenir le socle du développement de notre pays. Yamoussoukro, qu'on le veuille ou non, est appelé à grandir et à s'imposer plus comme capitale. Parce que la capitale va complètement se déplacer ici un matin. Quand on parle de commune, c'est le lieu de la vie en commun. C'est là où on favorise la cohésion sociale. C'est là où il y a plus de tensions, plus de risques. Mais lorsque la plus grande des communes est soudée, elle donne l'exemple à l'ensemble des communes sœurs. Alors soyez des modèles et demeurez dans l'union avec les autorités administratives et politiques de votre cité…" Quant au premier magistrat de la commune, Gnrangbé Kouacou Jean, tout en saluant l'avènement de la jeunesse communale, a souhaité un jumelage entre la jeunesse sœur de Dabakala et celle de sa cité. "C'est pour le conseil municipal et moi-même un sentiment de contentement et de fierté, d'avoir à nos côtés une jeunesse mâture, dynamique, responsable pour garantir l'avenir et la pérennité de notre commune. C'est pourquoi, la prise en charge de la jeunesse est inscrite comme projet cardinal de nos actions de développement ; la jeunesse rurale, la jeunesse estudiantine et scolaire à qui nous consacrons chaque année des investissements pour assurer leurs activités champêtres et leur scolarité. Nous sommes particulièrement heureux de vous avoir, cher ami et collègue maire de Dabakala, avec nous. Je profite de votre présence pour vous dire que nous souhaitons un jumelage entre votre jeunesse et la nôtre afin qu'elles échangent leurs expériences", a-t-il signifié. Notons que le président de la jeunesse communale, Kouassi Kouamé Aimé pris d'un malaise à l'entame de son discours (pour cause d'hypotension due à la fatigue accumulée), a été transporté d'urgence au Chr de Yamoussoukro. Joint au téléphone, il nous a rassuré qu'il se porte mieux.

Jean Paul Loukou à Yamoussoukro