L`ex directeur du protocole de Laurent Gbagbo a perdu son procès relatif au litige qui l`opposait à Aya Monique Koffi au sujet d`une parcelle de 1200 m2 sur laquelle est bâtie l`institut Marie Allaba, propriété de son épouse.
La chambre immobilière du tribunal de première instance d`Abidjan Plateau a tranché. Le 27 avril 2009, à l`issue de deux ans de procédure, le tribunal a donné raison à l`épouse de Lambert Yao Koffi. Le dispositif du jugement tel que libellé dans l`attestation de plumitif dont nous avons eu copie stipule que le tribunal " rejette la fin de non recevoir de l`action soulevée par les époux Allou ; déclare Mme Koffi Aya Monique recevable en son action ; l`y dit partiellement fondée ; dit que les époux Koffi sont propriétaires du lot n°2371 îlot 207 objet du titre foncier 32757 de Bingerville, sis à Cocody les Deux Plateaux, ordonne le déguerpissement de Mme Nahounou épouse Allou Véronique et de M. Allou Eugène des lieux tant de leur personne, de leurs biens que de tout occupant de leur chef ; ordonne en outre la démolition des constructions y élevées aux frais des défendeurs sous astreinte comminatoire de 500.000 F par jours de retard à compter de la signification de la décision, dit n`y avoir à exécution provisoire, condamne les défendeurs aux entiers dépens distraits au profit de Me Bakary Fofana, avocat à la cour aux offres de droit ".
La demanderesse se dit très heureuse de ce dénouement. Quant à Frank Kouyaté, conseil de la famille Koffi, tout en se réjouissant de " l`arrêt fatal " pris à l`encontre de l`actuel ambassadeur de Côte d`Ivoire au Cameroun, il a expliqué que la famille ne compte pas démolir systématiquement les réalisations immobilières du couple Allou. C`est la raison pour laquelle, à l`en croire, la famille n`a pas encore signifié la décision du tribunal au couple Allou. Il ne souhaite pas arriver à " une telle extrémité, à condition que nous n`ayons plus d`autre choix. Alors à notre corps défendant, nous allons casser les bâtiments qui, selon une expertise que j`ai fait faire, ont une valeur vénale de près de 600 millions Fcfa ". Pour l`heure, la famille en appelle au chef de l`Etat, afin qu`il se saisisse du dossier. Franck Kouyaté souhaite, en définitive, que la somme exigée par la famille comme prix de cession du terrain leur soit tout simplement versée, pour que le directeur du protocole déchu conserve ses bâtiments.
André Silver Konan
La chambre immobilière du tribunal de première instance d`Abidjan Plateau a tranché. Le 27 avril 2009, à l`issue de deux ans de procédure, le tribunal a donné raison à l`épouse de Lambert Yao Koffi. Le dispositif du jugement tel que libellé dans l`attestation de plumitif dont nous avons eu copie stipule que le tribunal " rejette la fin de non recevoir de l`action soulevée par les époux Allou ; déclare Mme Koffi Aya Monique recevable en son action ; l`y dit partiellement fondée ; dit que les époux Koffi sont propriétaires du lot n°2371 îlot 207 objet du titre foncier 32757 de Bingerville, sis à Cocody les Deux Plateaux, ordonne le déguerpissement de Mme Nahounou épouse Allou Véronique et de M. Allou Eugène des lieux tant de leur personne, de leurs biens que de tout occupant de leur chef ; ordonne en outre la démolition des constructions y élevées aux frais des défendeurs sous astreinte comminatoire de 500.000 F par jours de retard à compter de la signification de la décision, dit n`y avoir à exécution provisoire, condamne les défendeurs aux entiers dépens distraits au profit de Me Bakary Fofana, avocat à la cour aux offres de droit ".
La demanderesse se dit très heureuse de ce dénouement. Quant à Frank Kouyaté, conseil de la famille Koffi, tout en se réjouissant de " l`arrêt fatal " pris à l`encontre de l`actuel ambassadeur de Côte d`Ivoire au Cameroun, il a expliqué que la famille ne compte pas démolir systématiquement les réalisations immobilières du couple Allou. C`est la raison pour laquelle, à l`en croire, la famille n`a pas encore signifié la décision du tribunal au couple Allou. Il ne souhaite pas arriver à " une telle extrémité, à condition que nous n`ayons plus d`autre choix. Alors à notre corps défendant, nous allons casser les bâtiments qui, selon une expertise que j`ai fait faire, ont une valeur vénale de près de 600 millions Fcfa ". Pour l`heure, la famille en appelle au chef de l`Etat, afin qu`il se saisisse du dossier. Franck Kouyaté souhaite, en définitive, que la somme exigée par la famille comme prix de cession du terrain leur soit tout simplement versée, pour que le directeur du protocole déchu conserve ses bâtiments.
André Silver Konan