Escargots amers
Zamblé Bi Casimir, 24 ans, est un mordu de la chair d'escargot. Pour satisfaire son envie, il ne se pose pas de question. Dans la matinée du 17 avril, il organise une chasse à cette espèce dans la forêt du Banco, à Yopougon. L'opération porte ses fruits car Zamblé ramasse assez de mollusques. Mais, à la sortie du parc naturel, Casimir se retrouve nez-à-nez avec les gardes forestiers. Le jeune homme a été conduit devant le juge le 27 avril, au tribunal de Yopougon. « Où avez-vous trouvé les escargots ? », interroge la juge. « En bordure de route », répond le prévenu. Cette réponse intrigue le procureur. « La forêt du Banco est un parc naturel protégé. Donc il est formellement interdit d'y pénétrer pour prélever des espèces animales et végétales », charge le défenseur de la société qui requiert un mois de prison avec sursis. Clémente, la juge déclare le prévenu non coupable. Sûr que son goût pour l'escargot en prendra un coup. Un autre méchant visiteur du Banco, Zoolié Didier, 31 ans menuisier, a pris un mois de prison avec sursis et une amende de 30.000 Fcfa. Didier s'est rendu coupable d'extraction de bois de chauffe dans cette forêt abidjanaise. « Je n'ai pris que des brindilles pour juste faire cuir des aliments », s'est-il défendu à la barre.
Le balayeur et les ordinateurs
K. Adama, 22 ans, est balayeur de rue à Abobo. Le 10 mars, une bande de trois gamins fait sortir frauduleusement du Port automne d'Abidjan (Paa) diverses marchandises dont des ordinateurs et un carton contenant des sachets de Nescafé. Ils confient leur butin au balayeur. A la barre, Adama reconnait les faits. Il plaide coupable et écope de 3 mois de prison ferme avec une amende de 50.000 Fcfa pour recel. Cependant, la bande de petits voleurs est passée entre les mailles des filets de la police.
Pas de facture pour l'étudiant
Williams, 19 ans, étudiant en lettres modernes, invite en 2007 deux ses anciens camarades de lycée dans un maquis à Cocody. Il commande à boire et à manger à volonté pour ses amis. Mais, le généreux « boucantier », comme dans la chanson de Espoir 2000, profite de l'inattention de ses compagnons pour prendre la poudre d'escampette. Ainsi, sans le vouloir les anciens « promos » sont devenus des invités « donneurs ». Ils sont donc obligés de s'associer pour régler la facture. Deux ans plus tard, en mars 2009, l'un des amis de Williams le croise entre les rayons de Sococé, aux II-Plateaux. Il le maîtrise puis le conduit devant la tenancière de maquis à Cocody. Elle reconnaît Williams. Ce dernier nie les faits. Il estime plutôt qu'il est victime d'une arnaque. Par chance pour lui, il a comparu devant le juge en l'absence des autres victimes : 15 jours de prison ferme avec une amende de 30.000 Fcfa pour lui apprendre à payer ses notes de restaurant. Il devra rembourser 60.000 Fcfa à ses victimes.
Une sélection de O.M.
Zamblé Bi Casimir, 24 ans, est un mordu de la chair d'escargot. Pour satisfaire son envie, il ne se pose pas de question. Dans la matinée du 17 avril, il organise une chasse à cette espèce dans la forêt du Banco, à Yopougon. L'opération porte ses fruits car Zamblé ramasse assez de mollusques. Mais, à la sortie du parc naturel, Casimir se retrouve nez-à-nez avec les gardes forestiers. Le jeune homme a été conduit devant le juge le 27 avril, au tribunal de Yopougon. « Où avez-vous trouvé les escargots ? », interroge la juge. « En bordure de route », répond le prévenu. Cette réponse intrigue le procureur. « La forêt du Banco est un parc naturel protégé. Donc il est formellement interdit d'y pénétrer pour prélever des espèces animales et végétales », charge le défenseur de la société qui requiert un mois de prison avec sursis. Clémente, la juge déclare le prévenu non coupable. Sûr que son goût pour l'escargot en prendra un coup. Un autre méchant visiteur du Banco, Zoolié Didier, 31 ans menuisier, a pris un mois de prison avec sursis et une amende de 30.000 Fcfa. Didier s'est rendu coupable d'extraction de bois de chauffe dans cette forêt abidjanaise. « Je n'ai pris que des brindilles pour juste faire cuir des aliments », s'est-il défendu à la barre.
Le balayeur et les ordinateurs
K. Adama, 22 ans, est balayeur de rue à Abobo. Le 10 mars, une bande de trois gamins fait sortir frauduleusement du Port automne d'Abidjan (Paa) diverses marchandises dont des ordinateurs et un carton contenant des sachets de Nescafé. Ils confient leur butin au balayeur. A la barre, Adama reconnait les faits. Il plaide coupable et écope de 3 mois de prison ferme avec une amende de 50.000 Fcfa pour recel. Cependant, la bande de petits voleurs est passée entre les mailles des filets de la police.
Pas de facture pour l'étudiant
Williams, 19 ans, étudiant en lettres modernes, invite en 2007 deux ses anciens camarades de lycée dans un maquis à Cocody. Il commande à boire et à manger à volonté pour ses amis. Mais, le généreux « boucantier », comme dans la chanson de Espoir 2000, profite de l'inattention de ses compagnons pour prendre la poudre d'escampette. Ainsi, sans le vouloir les anciens « promos » sont devenus des invités « donneurs ». Ils sont donc obligés de s'associer pour régler la facture. Deux ans plus tard, en mars 2009, l'un des amis de Williams le croise entre les rayons de Sococé, aux II-Plateaux. Il le maîtrise puis le conduit devant la tenancière de maquis à Cocody. Elle reconnaît Williams. Ce dernier nie les faits. Il estime plutôt qu'il est victime d'une arnaque. Par chance pour lui, il a comparu devant le juge en l'absence des autres victimes : 15 jours de prison ferme avec une amende de 30.000 Fcfa pour lui apprendre à payer ses notes de restaurant. Il devra rembourser 60.000 Fcfa à ses victimes.
Une sélection de O.M.
