Dans le répertoire des crimes gratuits, l'on enregistrera celui qui a été commis dans la commune d'Abobo par Dramane, le 28 avril. Ce charretier, âgé de 28 ans, a planté un couteau à double tranchant dans la poitrine de son collègue, Y. Amadou. Amadou est évacué a l'hôpital Houphouët-Boigny d'Abobo où il meurt le 29 avril, à 22 heures. Les faits se sont déroulés au quartier Céleste, non loin de l'église éponyme. Après avoir commis son forfait, Dramane s'est fondu dans la nature. Depuis, le meurtrier continue de courir.
Tout commence au petit matin du 28 avril à « Gagnoa-gare ». Une bagarre éclate entre Dramane et Amadou au sujet d'une affaire banale de banc, déposé devant le magasin de leur employeur. Un charretier qui a gardé l'anonymat, témoigne : « Nous avons tenté de les séparer mais Dramane, qui venait de prendre la place, ne voulait rien entendre. Notre patron a même été obligé d'intervenir pour ramener le calme. Peine perdue car Dramane ne voulait rien comprendre. C'est ainsi que le boss lui a dit qu'il ne voulait plus le voir au magasin ». Ali Y., le frère du défunt, cherche encore les motivations réelles de Dramane. « Amadou était assis sur le banc quand Dramane est venu lui dire de se lever. C'est ce qu'il a fait et il plaisantait en disant que comme c'est Dramane qui est le patron, tout le monde va le respecter. Mais ce dernier a mal pris cette plaisanterie. C'est ainsi qu'il a saisi Amadou au collet. La bagarre qui a suivi a tourné à l'avantage de mon frère », rapporte Ali. Dramane qui n'a pas digéré sa défaite, décide de « laver l'affront ». Blessé dans son amour-propre, il guette désormais les moindres gestes et mouvements d'Amadou. Le lendemain, c'est-à-dire le 29 avril, vers 18 heures, Ali et son frère devaient livrer des bagages au quartier « Céleste ». Ce qu'ils font. C'est sur le chemin du retour que le le drame se produit. Tapi dans la pénombre, Dramane surgit et envoie un violent coup de poing sur le dos de son « tombeur » Amadou. Le temps que ce dernier laisse la charrete pour se retourner, Dramane sort un couteau et le lui plante dans la poitrine. « Le voyant dans une marre de sang, je l'ai transporté à l'hôpital avec l'aide de notre frère Allaye. Dramane a pris la fuite, on ne sait pas où il se trouve », relate Ali dans une colère insoutenable. Le commissaire Sanogo Ibrahim et ses hommes du 21ème arrondissement d’Abobosont sur ses traces.
BAHI K.
Tout commence au petit matin du 28 avril à « Gagnoa-gare ». Une bagarre éclate entre Dramane et Amadou au sujet d'une affaire banale de banc, déposé devant le magasin de leur employeur. Un charretier qui a gardé l'anonymat, témoigne : « Nous avons tenté de les séparer mais Dramane, qui venait de prendre la place, ne voulait rien entendre. Notre patron a même été obligé d'intervenir pour ramener le calme. Peine perdue car Dramane ne voulait rien comprendre. C'est ainsi que le boss lui a dit qu'il ne voulait plus le voir au magasin ». Ali Y., le frère du défunt, cherche encore les motivations réelles de Dramane. « Amadou était assis sur le banc quand Dramane est venu lui dire de se lever. C'est ce qu'il a fait et il plaisantait en disant que comme c'est Dramane qui est le patron, tout le monde va le respecter. Mais ce dernier a mal pris cette plaisanterie. C'est ainsi qu'il a saisi Amadou au collet. La bagarre qui a suivi a tourné à l'avantage de mon frère », rapporte Ali. Dramane qui n'a pas digéré sa défaite, décide de « laver l'affront ». Blessé dans son amour-propre, il guette désormais les moindres gestes et mouvements d'Amadou. Le lendemain, c'est-à-dire le 29 avril, vers 18 heures, Ali et son frère devaient livrer des bagages au quartier « Céleste ». Ce qu'ils font. C'est sur le chemin du retour que le le drame se produit. Tapi dans la pénombre, Dramane surgit et envoie un violent coup de poing sur le dos de son « tombeur » Amadou. Le temps que ce dernier laisse la charrete pour se retourner, Dramane sort un couteau et le lui plante dans la poitrine. « Le voyant dans une marre de sang, je l'ai transporté à l'hôpital avec l'aide de notre frère Allaye. Dramane a pris la fuite, on ne sait pas où il se trouve », relate Ali dans une colère insoutenable. Le commissaire Sanogo Ibrahim et ses hommes du 21ème arrondissement d’Abobosont sur ses traces.
BAHI K.
