Le combat pour sortir le secteur du transport en Côte d’Ivoire de l’informel porte petit à petit ses fruits. Un groupe de transporteurs s’est réuni en groupement d’intérêts économiques, dénommé GIE Djeguisso. Cette structure a été présentée, récemment, au ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu à la direction de l’Agence des transports urbains (AGETU). D’ailleurs, le directeur général de cette agence étatique, Zoro Bi Nangoné, s’est réjoui de cette initiative qui entre dans le cadre des missions assignées par l’Etat à la structure qu’il dirige. Pour lui, la mise en place du GIE Djiguisso est le début de la réponse à quatre préoccupations. Il s’agit d’une offre de transport éclatée insuffisante et médiocre, la prolifération d’une nouvelle race de wôrô-wôrô intercommunaux qui “sont des services parallèles donc illégaux”, une atomicité du marché et une multiplicité des groupements opportunistes. Il a aussi rappelé l’appui combien important de l’AGETU dans la mise en place de ce GIE.
Le PCA de Djiguisso, Samaké Salif, après avoir remercié l’AGETU et le ministère des Transports, a indiqué que “c’est un regroupement d’hommes d’affaires et d’opérateurs professionnels des transports autour de l’idéal de la professionnalisation de notre secteur d’activité”. L’objectif du GIE est de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour faciliter, développer et améliorer l’activité professionnelle de ses membres. “J’ai espoir dans le secteur du transport, espoir de le voir se relever et contribuer à l’essor économique”, a dit en substance Mabri Toikeusse. Selon lui, la mise en place du GIE Djiguisso est la preuve qu’en s’organisant, les transporteurs peuvent faire de grandes choses. Il a rappelé que le Fonds de développement du transport vient d’être reprogrammé pour examen en Conseil des ministres.
Koné Modeste
Le PCA de Djiguisso, Samaké Salif, après avoir remercié l’AGETU et le ministère des Transports, a indiqué que “c’est un regroupement d’hommes d’affaires et d’opérateurs professionnels des transports autour de l’idéal de la professionnalisation de notre secteur d’activité”. L’objectif du GIE est de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour faciliter, développer et améliorer l’activité professionnelle de ses membres. “J’ai espoir dans le secteur du transport, espoir de le voir se relever et contribuer à l’essor économique”, a dit en substance Mabri Toikeusse. Selon lui, la mise en place du GIE Djiguisso est la preuve qu’en s’organisant, les transporteurs peuvent faire de grandes choses. Il a rappelé que le Fonds de développement du transport vient d’être reprogrammé pour examen en Conseil des ministres.
Koné Modeste