L’ambassadeur de la paix Emile Kima, président du comité de soutien à l’accord politique de Ouagadougou pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, a animé, le 3 mai dernier, à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, un meeting de sensibilisation sur la paix.
“Laissez les ivoiriens choisir leur président”. Tel est l’appel d’Emile Kima, président du comité de soutien à l’accord politique de Ouagadougou (Apo) pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire. Il l’a lancé, le 3 mai dernier, à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, au cours d’un meeting, aux ressortissants ouest africains vivant dans le département de Gagnoa, sous le regard admiratif et approbateur de toute la notabilité urbaine et rurale dudit département. Il a justifié cet appel devant une foule nombreuse par le fait que le choix des dirigeants politiques d’un pays relève de ses nationaux. “Avez-vous vu une seule fois les ivoiriens participer aux choix des dirigeants de nos pays respectifs ?”, a-t-il interrogé ses sœurs et frères . Il leur a recommandé de ne pas faire aux ivoiriens ce qu’ils ne peuvent accepter. Tout bien pesé, il leur dit que l’opération d’enrôlement en cours en Côte d’Ivoire ne concerne que les ivoiriens. “Elle ne nous concerne pas. Soyons fiers de nos origines !”, a-t-il insisté.
Emile Kima a donc conseillé la procédure légale et non la fraude à tous ses compatriotes qui veulent devenir ivoiriens. Il a invité les ressortissants de la Cedeao au respect des lois de la Côte d’Ivoire, ce pays d’hospitalité qui leur a fraternellement ouvert ses bras et dans lequel ils sont à l’aise. “C’est parce que la Côte d’Ivoire, a-t-il commenté, est une terre d’accueil et d’hospitalité vraie que nous y sommes depuis longtemps”.
Il a traité de démons tous ceux qui pensent et disent que les ivoiriens sont xénophobes et méchants. Il s’est mis à genoux et a supplié les politiciens dont la substance du projet de société et du programme de gouvernement est de vilipender la Côte d’ivoire et ses dirigeants d’arrêter d’opposer les ressortissants de la Cedeao à leurs tuteurs ivoiriens. Pour lui, l’Apo doit réussir. Il a invité ses compatriotes à y contribuer, car ce qui est arrivé à la Côte d’ivoire ne doit pas arriver aux autres pays de la Cedeao. De plus, si l’Apo échoue, les Européens, qui n’en sont pas inspirateurs, se moqueront des africains. Pire, ils vont dire qu’ils s’y attendaient. Parce que, pour eux, les africains ne sont capables de rien. C’est pourquoi il a affirmé que quiconque manoeuvrera contre l’Apo trouvera sur son chemin les ressortissants ouest africains vivant en Côte d’Ivoire. A toutes fins utiles, il a déclaré que la Côte d’ivoire a sur son sol 4 millions de ressortissants burkinabé.
Concernant les soucis vécus par les ressortissants de la Cedeao sur les routes à cause de la carte de résident, il a tranché :
“c’est un faux problème. Ce qui est obligatoire, c’est la carte d’identité consulaire. Si vous l’avez et que l’on vous fatigue sur les routes, saisissez l’autorité de vos circonscriptions d’accueil”.
Avant l’intervention d’Emile Kima, MM. Zan Diarrassouba, Michel Tiendrebéogo, Touré Oumar et Kabré Moctar, respectivement maire-adjoint, membre du comité d’organisation, président des ressortissants ouest africains de Gagnoa, et président de la jeunesse burkinabé de Gagnoa l’ont félicité pour son combat pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire. “Nous sommes prêts à l’accompagner dans ce combat. Car ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est injuste”, a soutenu M. Touré Oumar.
Marius Dangan Kpan: danganpkan@yahoo.fr
“Laissez les ivoiriens choisir leur président”. Tel est l’appel d’Emile Kima, président du comité de soutien à l’accord politique de Ouagadougou (Apo) pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire. Il l’a lancé, le 3 mai dernier, à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, au cours d’un meeting, aux ressortissants ouest africains vivant dans le département de Gagnoa, sous le regard admiratif et approbateur de toute la notabilité urbaine et rurale dudit département. Il a justifié cet appel devant une foule nombreuse par le fait que le choix des dirigeants politiques d’un pays relève de ses nationaux. “Avez-vous vu une seule fois les ivoiriens participer aux choix des dirigeants de nos pays respectifs ?”, a-t-il interrogé ses sœurs et frères . Il leur a recommandé de ne pas faire aux ivoiriens ce qu’ils ne peuvent accepter. Tout bien pesé, il leur dit que l’opération d’enrôlement en cours en Côte d’Ivoire ne concerne que les ivoiriens. “Elle ne nous concerne pas. Soyons fiers de nos origines !”, a-t-il insisté.
Emile Kima a donc conseillé la procédure légale et non la fraude à tous ses compatriotes qui veulent devenir ivoiriens. Il a invité les ressortissants de la Cedeao au respect des lois de la Côte d’Ivoire, ce pays d’hospitalité qui leur a fraternellement ouvert ses bras et dans lequel ils sont à l’aise. “C’est parce que la Côte d’Ivoire, a-t-il commenté, est une terre d’accueil et d’hospitalité vraie que nous y sommes depuis longtemps”.
Il a traité de démons tous ceux qui pensent et disent que les ivoiriens sont xénophobes et méchants. Il s’est mis à genoux et a supplié les politiciens dont la substance du projet de société et du programme de gouvernement est de vilipender la Côte d’ivoire et ses dirigeants d’arrêter d’opposer les ressortissants de la Cedeao à leurs tuteurs ivoiriens. Pour lui, l’Apo doit réussir. Il a invité ses compatriotes à y contribuer, car ce qui est arrivé à la Côte d’ivoire ne doit pas arriver aux autres pays de la Cedeao. De plus, si l’Apo échoue, les Européens, qui n’en sont pas inspirateurs, se moqueront des africains. Pire, ils vont dire qu’ils s’y attendaient. Parce que, pour eux, les africains ne sont capables de rien. C’est pourquoi il a affirmé que quiconque manoeuvrera contre l’Apo trouvera sur son chemin les ressortissants ouest africains vivant en Côte d’Ivoire. A toutes fins utiles, il a déclaré que la Côte d’ivoire a sur son sol 4 millions de ressortissants burkinabé.
Concernant les soucis vécus par les ressortissants de la Cedeao sur les routes à cause de la carte de résident, il a tranché :
“c’est un faux problème. Ce qui est obligatoire, c’est la carte d’identité consulaire. Si vous l’avez et que l’on vous fatigue sur les routes, saisissez l’autorité de vos circonscriptions d’accueil”.
Avant l’intervention d’Emile Kima, MM. Zan Diarrassouba, Michel Tiendrebéogo, Touré Oumar et Kabré Moctar, respectivement maire-adjoint, membre du comité d’organisation, président des ressortissants ouest africains de Gagnoa, et président de la jeunesse burkinabé de Gagnoa l’ont félicité pour son combat pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire. “Nous sommes prêts à l’accompagner dans ce combat. Car ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est injuste”, a soutenu M. Touré Oumar.
Marius Dangan Kpan: danganpkan@yahoo.fr