ABIDJAN - La filière africaine de noix de cajou, l'une des premières au monde, traverse une "crise profonde" en raison de son incapacité à mettre en place une industrie de transformation de ce produit, ont averti les pays africains exportateurs d'anacarde mardi à Abidjan.
"Malgré les performances de la production, force est de reconnaître que la filière connaît en ce moment sa crise la plus profonde avec une industrialisation ratée", a déclaré le ministre ivoirien de l'Agriculture, Amadou Gon Coulibaly.
"Les investissements consentis au plan local permettent de transformer à peine 3% de la production", a déploré M. Coulibaly à l'ouverture d'une rencontre internationale sur ce thème, regroupant 13 pays africains.
"L'Afrique, avec une production de plus de 650.000 tonnes de noix de cajou brute, assure plus du tiers de la production mondiale", a indiqué Gaoussou Touré, président de l'Association pour le développement de la filière cajou africaine (Adefica).
La quasi-totalité de la production africaine (98%) est exportée à l'état brut en Inde et au Vietnam pour y être transformée.
"Sans transformation, la filière cajou africaine disparaîtra faute de débouchés, dès que l'Asie arrêtera les importations des noix brutes africaines", a mis en garde la ministre ivoirienne de l'Industrie, Marie Amah Tehoua.
Selon elle, la Côte d'Ivoire, deuxième producteur mondial (350.000 tonnes) derrière l'Inde, dispose d'une capacité d'usinage de seulement 10.000 tonnes.
Les participants ont estimé qu'une plus forte industrialisation permettrait d'améliorer les revenus des petits producteurs.
"Le paysan ivoirien perçoit 150 FCFA (0,22 euro) pour le kilo de noix de cajou brute, alors que le produit final qui en résulte coûte 10.000 FCFA (15,25 euros) le kilo sur le marché mondial", a souligné Mme Tehoua.
Les acteurs de la filière ont préconisé notamment une "exonération totale des droits de taxes d'entrée et de TVA sur le matériel d'usine quel que soit le montant des investissements".
"Malgré les performances de la production, force est de reconnaître que la filière connaît en ce moment sa crise la plus profonde avec une industrialisation ratée", a déclaré le ministre ivoirien de l'Agriculture, Amadou Gon Coulibaly.
"Les investissements consentis au plan local permettent de transformer à peine 3% de la production", a déploré M. Coulibaly à l'ouverture d'une rencontre internationale sur ce thème, regroupant 13 pays africains.
"L'Afrique, avec une production de plus de 650.000 tonnes de noix de cajou brute, assure plus du tiers de la production mondiale", a indiqué Gaoussou Touré, président de l'Association pour le développement de la filière cajou africaine (Adefica).
La quasi-totalité de la production africaine (98%) est exportée à l'état brut en Inde et au Vietnam pour y être transformée.
"Sans transformation, la filière cajou africaine disparaîtra faute de débouchés, dès que l'Asie arrêtera les importations des noix brutes africaines", a mis en garde la ministre ivoirienne de l'Industrie, Marie Amah Tehoua.
Selon elle, la Côte d'Ivoire, deuxième producteur mondial (350.000 tonnes) derrière l'Inde, dispose d'une capacité d'usinage de seulement 10.000 tonnes.
Les participants ont estimé qu'une plus forte industrialisation permettrait d'améliorer les revenus des petits producteurs.
"Le paysan ivoirien perçoit 150 FCFA (0,22 euro) pour le kilo de noix de cajou brute, alors que le produit final qui en résulte coûte 10.000 FCFA (15,25 euros) le kilo sur le marché mondial", a souligné Mme Tehoua.
Les acteurs de la filière ont préconisé notamment une "exonération totale des droits de taxes d'entrée et de TVA sur le matériel d'usine quel que soit le montant des investissements".