Les femmes de Séria retrouvent le marché du disque avec leur 5e album intitulé Révolution.
Leur histoire est un peu ordinaire. C'est en quelque sorte, celle des gens qui se trouvent emporté par leur passion. Les femmes paysannes de Séria, ou tout simplement "Les femmes de Séria" sont toutes emportées par la passion de la musique. L'envie de sortir de l'anonymat, le Lagadigbeu une musique traditionnelle de la région Bété. Izé Sahoua Margueritte, Toualy Bialy Laurence, Koré Yohou Joséphine, Ila Bialy Elise et bien d'autres qui composent ce groupe sont ensemble depuis plusieurs années. Leur regroupement remonte même au début des années 1970. C'est là que le groupe a été formé. Et parmi elles, il y a même des rivales au foyer. "Ça n'a jamais joué sur la cohésion du travail. Nous travaillons ensemble. Ça ne nous gène pas". Explique Izé Sahoua Marguerite, lead-vocal de l'ensemble. Ce groupe qui marche dans les pas du légendaire Ahizé Club d'Issia, s'est établi déjà une renommée avec 4 albums. La carrière dans les kiosques, débutée vers la fin des années 1990 aligne, en tout cas, les succès. Le groupe dépose dans ces jours, dans les bacs, son 5e album intitulé Révolution. Une production qui s'inscrit dans la logique des précédents. Avec une écriture musicale tirée du riche terroir bété, le lagadigbeu, une autre dimension de la poésie bété. "Les femmes de Séria" sont des poètes, comme Diberô, comme Tima Gbaï et autres grands poètes de la tribut Bété. La voix de Izé Sahoua est un véritable nectar. Elle s'écoute allègrement. Les femmes de Séria, emmène tout droit dans les mythes et la culture bété, avec ses images. C'est par exemple le cas de "Zimê Kakoi", le traître qui trahit les siens, pour des raisons bassement économiques. Elles chantent la résistance ivoirienne, le courage du chef de l'Etat qui est au-dessus de tout. Comme un grand baobab. Leur musique est soutenue par des chants et le son bien agréable des percussions. Il n'en saurait d'ailleurs être autrement. Les percussions étant les points forts de la musique Bété. Depuis, elles règnent sur la région bété où elles alignent spectacle sur spectacle. A Séria, dans la région de Daloa, ce sont presque des déesses. Mais elles n'en font pas une affaire. Humilité oblige " Si on ne chante pas, nous sommes dans nos foyers et dans nos champs." Explique humblement, Izé Sahoua. Bientôt, elles seront en spectacle à Yopougon à l'occasion d'un concert dédicace.
Kiprindé Sonia
Leur histoire est un peu ordinaire. C'est en quelque sorte, celle des gens qui se trouvent emporté par leur passion. Les femmes paysannes de Séria, ou tout simplement "Les femmes de Séria" sont toutes emportées par la passion de la musique. L'envie de sortir de l'anonymat, le Lagadigbeu une musique traditionnelle de la région Bété. Izé Sahoua Margueritte, Toualy Bialy Laurence, Koré Yohou Joséphine, Ila Bialy Elise et bien d'autres qui composent ce groupe sont ensemble depuis plusieurs années. Leur regroupement remonte même au début des années 1970. C'est là que le groupe a été formé. Et parmi elles, il y a même des rivales au foyer. "Ça n'a jamais joué sur la cohésion du travail. Nous travaillons ensemble. Ça ne nous gène pas". Explique Izé Sahoua Marguerite, lead-vocal de l'ensemble. Ce groupe qui marche dans les pas du légendaire Ahizé Club d'Issia, s'est établi déjà une renommée avec 4 albums. La carrière dans les kiosques, débutée vers la fin des années 1990 aligne, en tout cas, les succès. Le groupe dépose dans ces jours, dans les bacs, son 5e album intitulé Révolution. Une production qui s'inscrit dans la logique des précédents. Avec une écriture musicale tirée du riche terroir bété, le lagadigbeu, une autre dimension de la poésie bété. "Les femmes de Séria" sont des poètes, comme Diberô, comme Tima Gbaï et autres grands poètes de la tribut Bété. La voix de Izé Sahoua est un véritable nectar. Elle s'écoute allègrement. Les femmes de Séria, emmène tout droit dans les mythes et la culture bété, avec ses images. C'est par exemple le cas de "Zimê Kakoi", le traître qui trahit les siens, pour des raisons bassement économiques. Elles chantent la résistance ivoirienne, le courage du chef de l'Etat qui est au-dessus de tout. Comme un grand baobab. Leur musique est soutenue par des chants et le son bien agréable des percussions. Il n'en saurait d'ailleurs être autrement. Les percussions étant les points forts de la musique Bété. Depuis, elles règnent sur la région bété où elles alignent spectacle sur spectacle. A Séria, dans la région de Daloa, ce sont presque des déesses. Mais elles n'en font pas une affaire. Humilité oblige " Si on ne chante pas, nous sommes dans nos foyers et dans nos champs." Explique humblement, Izé Sahoua. Bientôt, elles seront en spectacle à Yopougon à l'occasion d'un concert dédicace.
Kiprindé Sonia