La cérémonie de passation des charges entre le corps préfectoral et les commandants de zone qui avait été annoncée pour mercredi, n’aura pas lieu. Elle a été «reportée» à une date ultérieure, indiquent des sources proches du ministère de l’Intérieur. Quand, du côté de la Primature, l’on a préféré garder le silence. C’est à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Pretoria, en Afrique du Sud, que le Président de la République avait rassuré ses compatriotes au sujet de l’évolution positive du processus de paix depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou. Le Président Laurent Gbagbo avait donné des informations majeures. A savoir qu’il allait, «cette semaine (…), signer le décret sur la proposition de la Commission électorale indépendante pour fixer la date des élections», d’une part. D’autre part, que le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, se rendraient à Bouaké, pour procéder au transfert des derniers pouvoirs, précisément en ce qui ce concerne la sécurité, entre les commandants de zone et les préfets dans les régions centre, nord et ouest.
Cependant, à 24 heures de l’événement qui est très attendu par le peuple ivoirien parce qu’il doit parachever la réunification du pays entamée par le redéploiement de l’administration depuis 2003, aucune indication précise n’avait été donnée aux représentants du Chef de l’Etat dans les régions. Le préfet de la région de la Vallée du Bandama et préfet du département de Bouaké, Konin Aka, n’a pas reçu d’instructions confirmant la manifestation. C’est le même constat qui a été fait lorsque nous avons contacté la direction générale de l’administration du territoire qui, elle aussi, attend des directives du ministre avant de s’exécuter.
Même si aucune raison officielle n’a été avancée pour expliquer le report de la cérémonie, l’on peut raisonnablement penser que le délai est sans doute court pour sa préparation. Car son organisation nécessite la mise à disposition d’un budget. Sans compter qu’il faudra du temps pour informer le corps préfectoral afin de le rassembler au centre du pays en vue de prendre part à la passation que les autorités veulent grandiose. Dans le même temps, les principaux acteurs politiques ivoiriens préparent la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation, prévue le 18 mai, à Ouagadougou. Notamment le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo -il est rentré seulement lundi d’Afrique du Sud- les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, du Rdr, Alassane Dramane Ouattara et le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro. Ils seront tous autour du facilitateur Blaise Compaoré. Ce sera, à n’en point douter, au cours de cette réunion que la date de l’élection présidentielle sera adoptée.
Le dernier acte majeur posé avant cette rencontre est le début du déploiement, depuis le 5 mai, des 8000 policiers et gendarmes des Fds et des Fafn mis à la disposition du Centre de commandement intégré. Et dont le premier contingent de moins de 2000 hommes se trouve à Bouaké et Abidjan.
Paulin N. Zobo
Cependant, à 24 heures de l’événement qui est très attendu par le peuple ivoirien parce qu’il doit parachever la réunification du pays entamée par le redéploiement de l’administration depuis 2003, aucune indication précise n’avait été donnée aux représentants du Chef de l’Etat dans les régions. Le préfet de la région de la Vallée du Bandama et préfet du département de Bouaké, Konin Aka, n’a pas reçu d’instructions confirmant la manifestation. C’est le même constat qui a été fait lorsque nous avons contacté la direction générale de l’administration du territoire qui, elle aussi, attend des directives du ministre avant de s’exécuter.
Même si aucune raison officielle n’a été avancée pour expliquer le report de la cérémonie, l’on peut raisonnablement penser que le délai est sans doute court pour sa préparation. Car son organisation nécessite la mise à disposition d’un budget. Sans compter qu’il faudra du temps pour informer le corps préfectoral afin de le rassembler au centre du pays en vue de prendre part à la passation que les autorités veulent grandiose. Dans le même temps, les principaux acteurs politiques ivoiriens préparent la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation, prévue le 18 mai, à Ouagadougou. Notamment le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo -il est rentré seulement lundi d’Afrique du Sud- les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, du Rdr, Alassane Dramane Ouattara et le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro. Ils seront tous autour du facilitateur Blaise Compaoré. Ce sera, à n’en point douter, au cours de cette réunion que la date de l’élection présidentielle sera adoptée.
Le dernier acte majeur posé avant cette rencontre est le début du déploiement, depuis le 5 mai, des 8000 policiers et gendarmes des Fds et des Fafn mis à la disposition du Centre de commandement intégré. Et dont le premier contingent de moins de 2000 hommes se trouve à Bouaké et Abidjan.
Paulin N. Zobo