Le gouvernement ivoirien souhaite la levée partielle de l`embargo sur les armes qui frappe le pays depuis 2004, afin d`équiper les policiers et gendarmes chargés de sécuriser les prochaines élections, a annoncé mardi le ministre de l`Intérieur, Désiré Tagro.
L`embargo sur les armes, instauré par les Nations unies à l`encontre de la Côte d`Ivoire après le déclenchement d`une crise armée fin 2002, "ne fait aucune exception", a souligné devant la presse M. Tagro, après une rencontre
avec le représentant spécial de l`ONU, le Sud-Coréen Y. J. Choi.
Or, a-t-il dit, "nous avons actuellement besoin d`équiper les gendarmes et les policiers qui vont être redéployés sur tout le territoire national" dans le cadre de l`application du dernier accord de paix, signé fin 2008.
"Nous ne parlons pas de kalachnikovs, ni d`armes collectives. Nous parlons d`armes de poing", a fait valoir M. Tagro, indiquant que la Côte d`Ivoire souhaitait "suivre les procédures" en vue d`une "exception de l`embargo"
concernant ce type d`armes.
Le déploiement des 8.000 hommes issus des forces loyalistes et de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), chargés de sécuriser le scrutin attendu en 2009, a été lancé début mai avec le départ de quelque 200 hommes
placés sous l`autorité d`un état-major mixte.
Dans un rapport publié mi-avril, des experts de l`ONU affirmaient que certains acteurs de la crise ivoirienne se réarmaient malgré l`embargo, faisant peser un risque de reprise des violences, "particulièrement dans le
nord" sous contrôle ex-rebelle depuis le coup d`Etat manqué de septembre 2002.
Le Conseil de sécurité a renouvelé en octobre 2008 pour un an cet embargo, de même que l`interdiction du commerce des diamants et les sanctions ciblées contre certaines personnalités. Ces mesures pourraient être levées une fois
organisées des élections libres et équitables.
L`embargo sur les armes, instauré par les Nations unies à l`encontre de la Côte d`Ivoire après le déclenchement d`une crise armée fin 2002, "ne fait aucune exception", a souligné devant la presse M. Tagro, après une rencontre
avec le représentant spécial de l`ONU, le Sud-Coréen Y. J. Choi.
Or, a-t-il dit, "nous avons actuellement besoin d`équiper les gendarmes et les policiers qui vont être redéployés sur tout le territoire national" dans le cadre de l`application du dernier accord de paix, signé fin 2008.
"Nous ne parlons pas de kalachnikovs, ni d`armes collectives. Nous parlons d`armes de poing", a fait valoir M. Tagro, indiquant que la Côte d`Ivoire souhaitait "suivre les procédures" en vue d`une "exception de l`embargo"
concernant ce type d`armes.
Le déploiement des 8.000 hommes issus des forces loyalistes et de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), chargés de sécuriser le scrutin attendu en 2009, a été lancé début mai avec le départ de quelque 200 hommes
placés sous l`autorité d`un état-major mixte.
Dans un rapport publié mi-avril, des experts de l`ONU affirmaient que certains acteurs de la crise ivoirienne se réarmaient malgré l`embargo, faisant peser un risque de reprise des violences, "particulièrement dans le
nord" sous contrôle ex-rebelle depuis le coup d`Etat manqué de septembre 2002.
Le Conseil de sécurité a renouvelé en octobre 2008 pour un an cet embargo, de même que l`interdiction du commerce des diamants et les sanctions ciblées contre certaines personnalités. Ces mesures pourraient être levées une fois
organisées des élections libres et équitables.