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Société Publié le mercredi 13 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Adzopé - Les enseignants et les jeunes paralysent la ville !

Adzopé était une ville morte, le mardi 12 mai 2009. Les enseignants des établissements secondaires publics et les jeunes ont été les principaux acteurs de cette situation. Les premiers (les enseignants) ont mis en exécution leur mot d'ordre de grève pour, disent-ils, réclamer au gouvernement deux mois de salaires. "Certains, parmi nous, ont eu leur salaire suspendu pendant deux mois, pour cause de grève. Le président de la République, lui-même, nous recevant au palais présidentiel, pendant la première quinzaine du mois d'avril, a donné des instructions au ministre de l'Economie et des finances afin que la situation soit rétablie les jours qui suivent. Mais, hélas les consignes du chef de l'Etat n'ont pas été respectées" a justifié un des grévistes. Quant aux seconds (les jeunes), ils ont barricadé, très tôt le matin, les principales voies de la ville, pour manifester contre la volte face des transporteurs. "Les transporteurs et nous avions eu une rencontre en présence de M. Tiehi Benoît, Secrétaire général de la préfecture d'Adzopé. À la sortie de cette rencontre, il était convenu que le coût du transport Adzopé-Abidjan, devait être revu à la baisse, passant de 1500frs à 1000frs. A la surprise générale, une semaine après, les transporteurs foulant au pied nos accords, sont revenus à l'ancien prix. Ne pouvant accepter cette volte-face, nous avons décidé de mettre fin à ce comportement qui frise la foutaise. Seuls les transporteurs respectant la nouvelle tarification, pourront travailler" nous a confié, Amancho Jonas, ancien président de la jeunesse communale et un des responsables du mouvement. Aucun taxi ville ne circule, au grand désarroi des populations. "Les établissements resteront fermés jusqu'à exécution des instructions du chef de l'Etat", disent les enseignants grévistes. "Nous ne lèverons nos barrages que, lorsque les transporteurs respecteront leurs engagements", menacent pour leur part les jeunes, qui disent attendre la médiation de M. le préfet. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a pénurie de carburant dans la ville.

Aboueu tio
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