Les jours de Robert Nouzaret à la tête du Syli National sont-ils comptés ? Certainement. Le nouvel homme fort de Conakry s'active à le pousser vers la porte de sortie.
Arrivé au pouvoir en Guinée en décembre dernier suite au décès de Lassana Comté, le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte, effectue un nettoyage à tous les niveaux. Et depuis quelques jours, c'est dans le milieu du football qu'il fourre son nez. Mieux, l'homme en treillis veut prendre des décisions. Déjà, il a limogé le ministre des Sports et promet d'installer sur le banc de touche du Syli National, Titi Camara. « Je nommerai Titi Camara à la place du Français Robert Nouzaret qui touche mensuellement 150 millions de francs guinéens (14, 31 millions Fcfa). C'est la folie de grandeur », a annoncé le chef de la junte. Autant dire que l'avenir de Robert Nouzaret en Guinée est en pointillés. Il touche un peu plus que son prédécesseur Patrice Neveu (11, 135 millions Fcfa). Titi Camara, passé notamment par Marseille, dirige actuellement son ancien club, l'AS Kaloum (D2) et pourrait donc devenir le nouvel entraîneur par la volonté du président de la République. Robert Nouzaret, âgé de 66 ans, et son staff composé exclusivement de Français, sont dans l'œil du cyclone depuis la défaite de Pascal Feindouno et de ses coéquipiers à Ouagadougou (4-2) devant les Etalons du Burkina, lors de la première journée des éliminatoires Can-Mondial 2010. Pour sa défense, il avait indiqué que cette débâcle était le résultat de « l'indiscipline caractérisée » de certains membres de la Fédération et de certains joueurs qu'il dit avoir surpris en galante compagnie dans leur chambre quelques heures après le match. Rappelons que l'ancien entraîneur des Eléphants, connu pour son fort tempéramment, a pris en main le Syli National de Guinée depuis décembre 2006. A la tête de cette sélection, il a eu une participation passable à la Can 2008 au Ghana et pourrait rater le train de la qualification pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud après une mauvaise entrée en matière à Ouagadougou. « Nous manquons surtout d'un vrai buteur, même si j'ai de très bons attaquants. Je savais que c'était une lacune guinéenne car les buteurs ne sont pas légion au pays. Il va falloir que je trouve la perle rare chez des jeunes joueurs », confiait-il à ses débuts. Visiblement, il n'a pu la trouver.
Guy-Florentin Yaméogo
Arrivé au pouvoir en Guinée en décembre dernier suite au décès de Lassana Comté, le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte, effectue un nettoyage à tous les niveaux. Et depuis quelques jours, c'est dans le milieu du football qu'il fourre son nez. Mieux, l'homme en treillis veut prendre des décisions. Déjà, il a limogé le ministre des Sports et promet d'installer sur le banc de touche du Syli National, Titi Camara. « Je nommerai Titi Camara à la place du Français Robert Nouzaret qui touche mensuellement 150 millions de francs guinéens (14, 31 millions Fcfa). C'est la folie de grandeur », a annoncé le chef de la junte. Autant dire que l'avenir de Robert Nouzaret en Guinée est en pointillés. Il touche un peu plus que son prédécesseur Patrice Neveu (11, 135 millions Fcfa). Titi Camara, passé notamment par Marseille, dirige actuellement son ancien club, l'AS Kaloum (D2) et pourrait donc devenir le nouvel entraîneur par la volonté du président de la République. Robert Nouzaret, âgé de 66 ans, et son staff composé exclusivement de Français, sont dans l'œil du cyclone depuis la défaite de Pascal Feindouno et de ses coéquipiers à Ouagadougou (4-2) devant les Etalons du Burkina, lors de la première journée des éliminatoires Can-Mondial 2010. Pour sa défense, il avait indiqué que cette débâcle était le résultat de « l'indiscipline caractérisée » de certains membres de la Fédération et de certains joueurs qu'il dit avoir surpris en galante compagnie dans leur chambre quelques heures après le match. Rappelons que l'ancien entraîneur des Eléphants, connu pour son fort tempéramment, a pris en main le Syli National de Guinée depuis décembre 2006. A la tête de cette sélection, il a eu une participation passable à la Can 2008 au Ghana et pourrait rater le train de la qualification pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud après une mauvaise entrée en matière à Ouagadougou. « Nous manquons surtout d'un vrai buteur, même si j'ai de très bons attaquants. Je savais que c'était une lacune guinéenne car les buteurs ne sont pas légion au pays. Il va falloir que je trouve la perle rare chez des jeunes joueurs », confiait-il à ses débuts. Visiblement, il n'a pu la trouver.
Guy-Florentin Yaméogo