Du championnat national de football au récent championnat d’Afrique des nations en passant par la coupe de la confédération et la ligue des champions, les équipes ivoiriennes ont été minables et continuent de l’être. On cherche le mal partout. Président de fédération, présidents de clubs, entraîneurs et autres s’interrogent sur les piètres prestations de nos équipes de football comme s’ils ne savaient pas qu’ils étaient eux-mêmes les tueurs de cette discipline. Si la fédération ne baignait pas dans le désordre, si les présidents de clubs avides d’argent ne commercialisaient pas leurs meilleurs athlètes en début ou au milieu des championnats, si les entraîneurs ne présentaient pas des équipes très souvent constituées par complaisance, le football se porterait mieux en terre d’Eburnie. Tous les principaux acteurs sont les assassins du sport roi qui les nourrit pourtant au détriment des joueurs eux-mêmes dont la plupart croule sous le poids de la misère. A quand la prise de conscience dans le milieu ?
Par Samuel Amani
Par Samuel Amani