Les entreprises de presse sont exonérées jusqu’au 31 décembre 2011, d’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou d’impôt minimum forfaitaire ; d’impôt sur le patrimoine foncier, à l’exception des immeubles donnés en location, de contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la nation au titre du personnel local. Les arriérés d’impôts et taxes de toutes natures, au 31 décembre 2008 des entreprises de presse, sont annulés. Le bénéfice de cette mesure est toutefois subordonné à la déclaration préalable auprès de l’administration fiscale du stock d’arriérés dans les 30 jours à compter de l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale. Ainsi se résument les mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse prises par le gouvernement. L’annonce a été faite lundi dernier par le GEPCI (Groupement des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire). Selon Denis Kah Zion, président du bureau exécutif du GEPCI, depuis la création en 2005 de sa structure, il avait fait l’inventaire des difficultés qui étranglaient les entreprises de presse en Côte d’Ivoire. Aussi, a –t-il adressé plusieurs mémorandums aux deux derniers Premiers ministres, Charles Konan Banny et Guillaume Soro ainsi qu’aux différents ministres de la Communication qui se sont succédé pour attirer leur attention sur les facteurs inhibant, principalement la fiscalité, qui tuent les entreprises de presse. En janvier 2009, le GEPCI a déposé, à nouveau, une requête relative aux allégements fiscaux sur le bureau du DG des impôts. Aujourd’hui, le fruit de toutes ces démarches est là. Le gouvernement vient de décider, tel que publié dans le journal officiel du 16 avril 2009, des mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse publiques comme privées et aux entreprises de communication audio visuelle. C’est pourquoi, il exprime sa gratitude au chef de l’Etat pour avoir pris l’ordonnance qui permet aux éditeurs de presse de bénéficier de cette « période verte ». Il exprime également ses remerciements aux ministres de la Communication, de l’Economie et des Finances, mais aussi et surtout au directeur général des impôts, Lambert Féh Kessé. Aussi, le conférencier a-t-il tenu à souligner que la quête pour une meilleure insertion des communicateurs dans le tissu socio-économique n’est pas terminée.
Edmond Kouadio
gnakouadjokouame@yahoo.fr
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