Pendant trois jours, à partir du lundi 18 mai, l’ensemble des opérateurs économiques de Côte d’Ivoire n’exécuteront aucune opération douanière. La raison, le gouvernement n’a donné «aucune suite satisfaisante à leurs résolutions du 4 mai 2009». La décision a été prise, hier soir, à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire présidée par le vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Bernard N’doumi.
Au cours de leur assemblée générale du 4 mai, les opérateurs économiques de Côte d’Ivoire avaient affirmé, avec force, qu’ils ne voulaient pas de la Fiche de renseignement à l’importation (Fri) instaurée par la direction du Commerce extérieur. Ce document est exigé pour les opérations de dédouanement des marchandises importées. Pour eux, la Fri n’est rien d’autre qu’une «taxe farfelue…» qui vient s’ajouter au racket dont ils sont victimes dans ce contexte de crise qui prévaut depuis 10 ans. D’où leur ferme opposition à son existence. Ils veulent en lieu et place comme document unique, la Déclaration anticipée d’importation (Dai).
Lors de leur réunion du 4 mai, les acteurs du secteur privé avaient exigé le remboursement des sommes perçues au titre du document litigieux et des frais occasionnés de magasinage par ledit document.
Le préavis de huit jours lancé alors ayant expiré, les opérateurs économiques qui ont pris d’assaut, nombreux, l’hôtel Ivotel, au Plateau, ont crié leur ras-le-bol face au «manque de volonté du gouvernement». Ils ont alors décidé à l’unanimité d’observer une grève d’avertissement de trois jours. Cependant, le communiqué produit à cet effet, précise que la porte reste ouverte au dialogue.
A . H
Au cours de leur assemblée générale du 4 mai, les opérateurs économiques de Côte d’Ivoire avaient affirmé, avec force, qu’ils ne voulaient pas de la Fiche de renseignement à l’importation (Fri) instaurée par la direction du Commerce extérieur. Ce document est exigé pour les opérations de dédouanement des marchandises importées. Pour eux, la Fri n’est rien d’autre qu’une «taxe farfelue…» qui vient s’ajouter au racket dont ils sont victimes dans ce contexte de crise qui prévaut depuis 10 ans. D’où leur ferme opposition à son existence. Ils veulent en lieu et place comme document unique, la Déclaration anticipée d’importation (Dai).
Lors de leur réunion du 4 mai, les acteurs du secteur privé avaient exigé le remboursement des sommes perçues au titre du document litigieux et des frais occasionnés de magasinage par ledit document.
Le préavis de huit jours lancé alors ayant expiré, les opérateurs économiques qui ont pris d’assaut, nombreux, l’hôtel Ivotel, au Plateau, ont crié leur ras-le-bol face au «manque de volonté du gouvernement». Ils ont alors décidé à l’unanimité d’observer une grève d’avertissement de trois jours. Cependant, le communiqué produit à cet effet, précise que la porte reste ouverte au dialogue.
A . H