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Société Publié le vendredi 15 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Akoupé - Vive tension d`hier : Le préfet réussit à calmer le jeu

La mort du jeune Adjia Djan Prince Rodrigue, élève en classe de 6ème 1 au lycée moderne d'Akoupé, dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 mai 2009, a transformé ladite ville en un véritable champ de bataille. Deux jours durant (du mercredi 13 au jeudi 14), les autochtones Akyé et les allogènes dioula se sont livrés à une vraie guerre. Armés d'armes à feu, d'armes blanches et de gourdins, les protagonistes se sont livrés une bataille sans merci ! Bilan officiel de cette violence : 1 mort et 38 blessés graves. D'autres sources non officielles font état de plus de pertes en vie humaine. A l'origine de cette bataille rangée, une affaire de mangue ! De source concordante, dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 mai dernier, aux environs de (02h du matin disent certains, minuit disent d'autres), 8 jeunes gens, dont Adjia Djan Prince Rodrigue, étaient en promenade au quartier Tchad. Quartier habité par une forte communauté d'ethnie malinké.

Passant devant une cour, ces jeunes auraient entendu le bruit d'une mangue tombée sur un toit. Selon une première version, c'est en partant récupérer la mangue tombée que le maître des lieux (nous n'avons pu avoir son identité), pensant à un voleur, sans s'interroger ouvre le feu sur Prince Rodrigue. Selon une autre version, passant dans le quartier, l'attention de Rodrigue aurait été attirée par une mangue dans la cour. Il tente alors de grimper sur le manguier, se servant d'un banc. Le maître des lieux croyant avoir affaire à un malfrat, a fait feu avec son calibre 12. Très tôt le matin du mercredi, la mort de Rodrigue fait le tour de la ville. Les Akyé décident donc de venger la victime. Les commerçants, à majorité malinké, sont attaqués. Les jeunes décident de mettre le marché et les quartiers des allogènes à feu. Les Fds, débordées font appel à du renfort venu d'Adzopé, d'Abengourou et d'Abidjan ; mais la tension reste vive.

Après une médiation de plusieurs heures, le préfet du département, Dosso Adama, a réussi à faire baisser le mercure, hier jeudi à 19 h passé.

Aboueu Tio
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