Vivement réclamé il y a bien longtemps dans les librairies, kiosques à journaux et grandes surfaces par les amateurs des BD de Côte d’Ivoire, le personnage le plus au cœur des scènes d’amour du dessinateur de presse Liadé Guédé Carlos Digbeu dit Karlos Guédégou est enfin là. Vraiment depuis le 30 avril 2009.
“Jo’Bleck, l’amour est roi”. Sous ce slogan ou titre on ne peut plus évocateur, son inventeur le conduit tout droit devant le grand public qui ne le connaissait jusque-là qu’à travers de succulentes planches du magazine au quotidien défunt, “Actuel”, avant que le héro n’atterrisse à l’hebdomadaire de détente, d’humour et de satire sociale, Gbich !
“Jo’Bleck, l’amour est roi” n’est pas seulement ce premier album de 44 pages de Karlos. Il est aussi le premier d’une série d’œuvres du genre que Gbich ! Editions entend déployer sur le marché avec d’autres jeunes dessinateurs de la rédaction de Gbich ! à laquelle Karlos appartient.
Distribuée par Edipresse, l’œuvre est une sélection des planches de Karlos publiées depuis 1998 qui correspond à ses débuts avec “Actuel” jusqu’à 2009 parce que c’est cette date qui atteste sa présence dans l’équipe de Gbich !
Pas misogyne
L’album est divisé en deux grandes parties. La première intitulée “Moussokôrôni”, fait vivre l’histoire d’un jeune “sans-papier” qui se marie à une Blanche, en France, en vue de régulariser sa situation dans ce pays d’“immigration choisie” ou de “la racaille”. Mais lorsque la go toubabou l’incite à un mariage coutumier dans son pays natal, en Afrique, tout se complique pour le marié. C’est alors qu’il sollicite les services du grand Jo’Bleck, spécialiste en la matière devant l’Eternel, avec ses inimaginables tours dans le sac.
Avec des planches telles que “4 prétendants, un mari”, “Art-cellement”, “Garçon, c’est pas l’homme”, “heu…devant le maire”, “Heeeh les hommes”, qui composent, entre autres, la seconde partie de cette réalisation, voici comment Karlos les menottes aux lecteurs pour mieux les rendre toniques et compétitifs dans leurs différents domaines d’intervention.
Surtout pas de passion en compagnie de Jo’Bleck le méchant ou le salaud pour les femmes ; le bon ou le mogo puissant (vrai gars) en ce qui concerne les hommes.
Tout compte fait, ce livre est d’humour et de détente préfacé par Isaïe Biton Koulibaly - cet écrivain ivoirien réputé pour ses histoires de vies de ménage ou d’aventures amoureuses cocasses dont on peut comprendre aisément la complicité. Avant tout, l’album de Karlos n’est qu’une étape de sa carrière naissante d’auteur. “C’est un rêve qui se réalise, c’est-à-dire, faire connaître mon personnage, promouvoir à ma manière la bande dessinée et la mettre davantage en valeur, tout en égayant et éduquant le public”, se félicite le dessinateur.
Reste à deviner si le jeune auteur n’est pas dangereux pour la gent féminine. Comme le pensent déjà certaines femmes qui “l’agressent” alors qu’il lui arrive de tomber sous le charme de celles qui l’identifient formellement. Non, ce n’est pas Jo’Bleck him self mais son père qui vous parle, chères mesdames. Car Karlos n’est pas misogyne.
Alors désormais, on devrait lui dérouler le tapis rouge avec son œuvre “Jo’Bleck, l’amour est roi”. Une fiction à savourer avant que vous ne provoquiez des balles de violence contre vous-même. Là où vous êtes. Gbich !, comme çà.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr
“Jo’Bleck, l’amour est roi”. Sous ce slogan ou titre on ne peut plus évocateur, son inventeur le conduit tout droit devant le grand public qui ne le connaissait jusque-là qu’à travers de succulentes planches du magazine au quotidien défunt, “Actuel”, avant que le héro n’atterrisse à l’hebdomadaire de détente, d’humour et de satire sociale, Gbich !
“Jo’Bleck, l’amour est roi” n’est pas seulement ce premier album de 44 pages de Karlos. Il est aussi le premier d’une série d’œuvres du genre que Gbich ! Editions entend déployer sur le marché avec d’autres jeunes dessinateurs de la rédaction de Gbich ! à laquelle Karlos appartient.
Distribuée par Edipresse, l’œuvre est une sélection des planches de Karlos publiées depuis 1998 qui correspond à ses débuts avec “Actuel” jusqu’à 2009 parce que c’est cette date qui atteste sa présence dans l’équipe de Gbich !
Pas misogyne
L’album est divisé en deux grandes parties. La première intitulée “Moussokôrôni”, fait vivre l’histoire d’un jeune “sans-papier” qui se marie à une Blanche, en France, en vue de régulariser sa situation dans ce pays d’“immigration choisie” ou de “la racaille”. Mais lorsque la go toubabou l’incite à un mariage coutumier dans son pays natal, en Afrique, tout se complique pour le marié. C’est alors qu’il sollicite les services du grand Jo’Bleck, spécialiste en la matière devant l’Eternel, avec ses inimaginables tours dans le sac.
Avec des planches telles que “4 prétendants, un mari”, “Art-cellement”, “Garçon, c’est pas l’homme”, “heu…devant le maire”, “Heeeh les hommes”, qui composent, entre autres, la seconde partie de cette réalisation, voici comment Karlos les menottes aux lecteurs pour mieux les rendre toniques et compétitifs dans leurs différents domaines d’intervention.
Surtout pas de passion en compagnie de Jo’Bleck le méchant ou le salaud pour les femmes ; le bon ou le mogo puissant (vrai gars) en ce qui concerne les hommes.
Tout compte fait, ce livre est d’humour et de détente préfacé par Isaïe Biton Koulibaly - cet écrivain ivoirien réputé pour ses histoires de vies de ménage ou d’aventures amoureuses cocasses dont on peut comprendre aisément la complicité. Avant tout, l’album de Karlos n’est qu’une étape de sa carrière naissante d’auteur. “C’est un rêve qui se réalise, c’est-à-dire, faire connaître mon personnage, promouvoir à ma manière la bande dessinée et la mettre davantage en valeur, tout en égayant et éduquant le public”, se félicite le dessinateur.
Reste à deviner si le jeune auteur n’est pas dangereux pour la gent féminine. Comme le pensent déjà certaines femmes qui “l’agressent” alors qu’il lui arrive de tomber sous le charme de celles qui l’identifient formellement. Non, ce n’est pas Jo’Bleck him self mais son père qui vous parle, chères mesdames. Car Karlos n’est pas misogyne.
Alors désormais, on devrait lui dérouler le tapis rouge avec son œuvre “Jo’Bleck, l’amour est roi”. Une fiction à savourer avant que vous ne provoquiez des balles de violence contre vous-même. Là où vous êtes. Gbich !, comme çà.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr