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Société Publié le samedi 16 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Rencontre chef de l`Etat – GEPCI/ Emprisonnement des journalistes Gbagbo Laurent : “On n`a pas dépénalisé les délits de presse”

Après les mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse, les patrons de presse étaient, hier, au palais présidentiel pour traduire toute leur gratitude au Président Gbagbo. A la suite donc du président du Gepci, M. Denis Kah Zion, le chef de l'Etat a fait savoir que sans sacrifice, il ne peut pas exister de grands journaux. Dans son intervention, il a même fait un commentaire sur la peine d'emprisonnement des journalistes et le Fonds de soutien à la presse.

La dépénalisation des délits de presse
"C'est un combat qui n'est pas terminé. Ne croyez pas que tout est gagné" a indiqué le Président de la République. Gbagbo Laurent sur ce chapitre, a souligné qu'il a pris des mesures en faveur des journalistes (dépénalisation des délits de presse) mais cette décision, selon lui, n'est pas du goût de beaucoup de personnes. "Tous ceux qui sont autour de moi, qui travaillent dans l'Etat et qui sont de tous les horizons, les ¾ ne sont pas d'accord" a-t-il fait savoir avant de mentionner que sa position se justifie par le fait que dans ce métier, il faut jouir d'une grande liberté pour produire normalement. "Si tel mot peut vous condamner, je crois que vous n'allez pas faire de bons papiers" s'est-il encore justifié. Le chef de l'Etat est même revenu très loin en arrière pour expliquer que dans les années 1990, le choix des directeurs de publication était basé sur leur courage. Toujours sur la question de la dépénalisation des délits de presse, le Président de la République a poursuivi en ces termes: "En décidant de supprimer les peines d'emprisonnement, ce n'est pas la dépénalisation parce que si on condamne votre journal à payer un million d’amende, c’est la pénalisation. On n'a donc pas dépénalisé les délits de presse, on a supprimé la peine d'emprisonnement", le Chef de l'Etat en plus de ce sujet a abordé plusieurs autres dont le fonds de soutien à la presse.

Le Fonds de
soutien à la presse
"La mesure que nous avons prise sur la fiscalité, c'est quelque chose que nous n'avions pas pensé. On avait pensé directement à un fonds de soutien. Mais on a dit aussi que si on n'avait pas beaucoup d'argent, diminuer les taxes des entreprises de presse équivalait à leur donner de l'argent" a souligné le Président Gbagbo. Cependant, il a promis d'étudier cette préoccupation beaucoup attendue par l'ensemble des entreprises de presse. "C'est un combat que nous menons…on créera le fonds, on va le faire. Nous ferons tout pour vous mais aidez-nous" a-t-il dit et salué son collaborateur, le ministre Sy Savané : "C'est un garçon très posé, sage. Quand il donne une opinion, j'en tiens compte" a-t-il poursuivi.

Congrès du Formao
Les éditeurs de presse ont sollicité le Chef de l'Etat à patronner cette manifestation qui aura lieu en terre ivoirienne, une invitation qu'il n'a pas déclinée. "Je suis content qu'en août vous soyez appelé à organiser le Formao. On va vous assister, on va travailler ensemble parce que c'est un honneur pour la Côte d'Ivoire. En Août, si je suis là, je serai avec vous". Gbagbo, pour terminer, a lancé qu'il ne lit pas les journaux qui l'attaquent. "Chaque jour, on m'amène les journaux après les avoir trillés" a-t-il révélé.
Djè KM
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