Une douleur brutale dans la poitrine, très intense et prolongée, avec une sensation de mort. Elle peut s’accompagner de vomissements, de perte de connaissance et de problèmes respiratoires... L’infarctus du myocarde, communément appelée crise cardiaque, se manifeste par ces signes que les spécialistes ont voulu divulguer. C’est ainsi que se justifient les enseignements post-universitaires (Epu) initiés par le département «Thorax et vaisseaux », de l’Ufr des Sciences médicales de l’université de Cocody, en collaboration avec deux laboratoires médicaux, hier, à l’hôtel du Golf.
Pr Tanauh Yves, chef du département, a affirmé que, par l’organisation de ces assises, les membres
«répondent au souci d’assurer leur mission dans la formation continue post doctorale…». En effet, l’infarctus du myocarde touche de plus en plus les jeunes, soit 1/3, selon la représentante du doyen de l’Ufr. L’hypertension, le stress, l’obésité, le cholestérol dans le sang, le tabac, l’alcool, etc. sont des facteurs favorisants de cette maladie, selon le Pr Anzouan Kacou Jean-Baptiste, chef de service de l’exploration interne de l’Institut de cardiologie. L’infarctus du myocarde entraîne la mort s’il n’est pas diagnostiqué dans les meilleurs délais, selon lui. C’est pourquoi à titre de prévention, il conseille la réduction des risques (réduction du sel, éviter les prises de poids excessives, la consommation abusive d’alcool et de tabac, etc.).
Autre thème abordé, l’asthme, défini comme une maladie inflammatoire des bronches et un problème de santé publique. Le Pr Kofi N’Goran, du service de pneumologie du Chu de Cocody, affirme que les premières études réalisées en 1985 faisaient état de 8% de malades dans le milieu scolaire. En 2002, ce taux se situait à 19%. Pour le contracter, il faut avoir une prédisposition génétique, laquelle sera favorisée par l’environnement. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas curable. Toutefois, on «peut le contrôler».
Les représentants des deux laboratoires, N’guessan Hippolyte et Amani ont salué la tenue de ces assises car «il est des situations où il n’est pas bon d’attendre».
La présidente de l’Epu, Pr Elisabeth Aka-Danguy s’est inscrite dans la même logique. Elle a salué la tenue de ces assises, en raison de la gravité des deux maladies, qui ont un «caractère commun, à savoir l’évolution imprévisible vers la mort».
Marcelline Gneproust
Pr Tanauh Yves, chef du département, a affirmé que, par l’organisation de ces assises, les membres
«répondent au souci d’assurer leur mission dans la formation continue post doctorale…». En effet, l’infarctus du myocarde touche de plus en plus les jeunes, soit 1/3, selon la représentante du doyen de l’Ufr. L’hypertension, le stress, l’obésité, le cholestérol dans le sang, le tabac, l’alcool, etc. sont des facteurs favorisants de cette maladie, selon le Pr Anzouan Kacou Jean-Baptiste, chef de service de l’exploration interne de l’Institut de cardiologie. L’infarctus du myocarde entraîne la mort s’il n’est pas diagnostiqué dans les meilleurs délais, selon lui. C’est pourquoi à titre de prévention, il conseille la réduction des risques (réduction du sel, éviter les prises de poids excessives, la consommation abusive d’alcool et de tabac, etc.).
Autre thème abordé, l’asthme, défini comme une maladie inflammatoire des bronches et un problème de santé publique. Le Pr Kofi N’Goran, du service de pneumologie du Chu de Cocody, affirme que les premières études réalisées en 1985 faisaient état de 8% de malades dans le milieu scolaire. En 2002, ce taux se situait à 19%. Pour le contracter, il faut avoir une prédisposition génétique, laquelle sera favorisée par l’environnement. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas curable. Toutefois, on «peut le contrôler».
Les représentants des deux laboratoires, N’guessan Hippolyte et Amani ont salué la tenue de ces assises car «il est des situations où il n’est pas bon d’attendre».
La présidente de l’Epu, Pr Elisabeth Aka-Danguy s’est inscrite dans la même logique. Elle a salué la tenue de ces assises, en raison de la gravité des deux maladies, qui ont un «caractère commun, à savoir l’évolution imprévisible vers la mort».
Marcelline Gneproust