Le tronçon reliant le chef-lieu de département à la localité de Sipilou est devenu quasiment impraticable sous l’effet des pluies et tà cause des coupeurs de route.
Cinq heures, parfois 24 voire plus pour parcourir les 70 km qui relient Biankouma à Sipilou lorsqu’un camion ou un grumier échoue à monter une des nombreuses pentes qui jalonnent cette route internationale.
Conséquences, Sipilou est aujourd’hui une sous-préfecture très enclavée. Les populations ne peuvent évacuer les malades sur Biankouma, le chef-lieu de département. Les paysans également sont dans l’impossibilité d’écouler les produits agricoles. Notamment le café et le cacao, les principales cultures de rente.
Autre conséquence, les fonctionnaires et agents de l’Etat rechignent à y prendre fonction.
La douzaine de ponts de fortune construits par les populations à l’aide de troncs d’arbre et de planches, faute d’entretien, ont presque tous cédé. Les cours d’eau qui traversent par en droits la route, les crevasses très prononcées et les amas de rochers sont les principaux obstacles auxquels doivent faire face les chauffeurs pendant la saison sèche.
La situation est davantage compliquée quand surviennent les pluies. Les nombreuses crevasses deviennent de véritables mares et les huttes de boue séchées se transforment en bourbiers.
En cette saison des pluies, patinages et sorties de route des véhicules constituent le quotidien des chauffeurs qui roulent au pas et avec audace sur ce tronçon. «L’axe Biankouma-Sipilou que je pratique depuis plusieurs années n’est plus entretenu depuis plus de 10 ans. Par expérience, à la traversée de chaque pont, je préfère débarquer les passagers de peur que les planches ne cèdent. Le procédé est le même pendant la saison des pluies à la montée ou à la descente des côtes», explique Eric D, chauffeur de mini-car.
Pour de nombreux usagers l’axe Biankouma-Sipilou est qualifié de «tronçon de la mort». Car, en plus de son état piteux, les coupeurs de route, très souvent, tendent des embuscades aux virages dangereux et ou à l’approche des ponts défectueux. Face à cette galère, Face à cette galère, il est de plus en plus question à Sipilou, de la réhabilitation complète de cet axe.
M. Théophile Gogoua Djedjé, sous-préfet de Sipilou, souhaite voir le démarrage effectif des travaux de cette route internationale qui mène en Guinée.
«En matière de désagrément, je pourrais vous parler entre autres du véhicule de commandement qui m’a été attribué. En raison de l’état de la route, en cinq mois seulement, ce véhicule de type 4 x 4 a un problème de cadran et de nombreuses autres pannes répétées», a-t-il déploré. M. Diomandé Guety, président de la mutuelle de développement économique et social de Sipilou (Ucresi), l’a également vivement souhaité lors de la cérémonie de remise des clefs de l’Epp Sipilou 1, réhabilitée par les cadres avec l’appui matériel d’une fondation.
Honoré Droh
Correspondant régional
Cinq heures, parfois 24 voire plus pour parcourir les 70 km qui relient Biankouma à Sipilou lorsqu’un camion ou un grumier échoue à monter une des nombreuses pentes qui jalonnent cette route internationale.
Conséquences, Sipilou est aujourd’hui une sous-préfecture très enclavée. Les populations ne peuvent évacuer les malades sur Biankouma, le chef-lieu de département. Les paysans également sont dans l’impossibilité d’écouler les produits agricoles. Notamment le café et le cacao, les principales cultures de rente.
Autre conséquence, les fonctionnaires et agents de l’Etat rechignent à y prendre fonction.
La douzaine de ponts de fortune construits par les populations à l’aide de troncs d’arbre et de planches, faute d’entretien, ont presque tous cédé. Les cours d’eau qui traversent par en droits la route, les crevasses très prononcées et les amas de rochers sont les principaux obstacles auxquels doivent faire face les chauffeurs pendant la saison sèche.
La situation est davantage compliquée quand surviennent les pluies. Les nombreuses crevasses deviennent de véritables mares et les huttes de boue séchées se transforment en bourbiers.
En cette saison des pluies, patinages et sorties de route des véhicules constituent le quotidien des chauffeurs qui roulent au pas et avec audace sur ce tronçon. «L’axe Biankouma-Sipilou que je pratique depuis plusieurs années n’est plus entretenu depuis plus de 10 ans. Par expérience, à la traversée de chaque pont, je préfère débarquer les passagers de peur que les planches ne cèdent. Le procédé est le même pendant la saison des pluies à la montée ou à la descente des côtes», explique Eric D, chauffeur de mini-car.
Pour de nombreux usagers l’axe Biankouma-Sipilou est qualifié de «tronçon de la mort». Car, en plus de son état piteux, les coupeurs de route, très souvent, tendent des embuscades aux virages dangereux et ou à l’approche des ponts défectueux. Face à cette galère, Face à cette galère, il est de plus en plus question à Sipilou, de la réhabilitation complète de cet axe.
M. Théophile Gogoua Djedjé, sous-préfet de Sipilou, souhaite voir le démarrage effectif des travaux de cette route internationale qui mène en Guinée.
«En matière de désagrément, je pourrais vous parler entre autres du véhicule de commandement qui m’a été attribué. En raison de l’état de la route, en cinq mois seulement, ce véhicule de type 4 x 4 a un problème de cadran et de nombreuses autres pannes répétées», a-t-il déploré. M. Diomandé Guety, président de la mutuelle de développement économique et social de Sipilou (Ucresi), l’a également vivement souhaité lors de la cérémonie de remise des clefs de l’Epp Sipilou 1, réhabilitée par les cadres avec l’appui matériel d’une fondation.
Honoré Droh
Correspondant régional