La ville d’Akoupé est devenue un champ de bataille dans la journée d’hier. Les entrées et sorties ont été barricadées par des jeunes. Les étalages au marché, les boutiques et autres biens appartenant à des commerçants de la communauté malinké et des allogènes ont été attaqués et pillés. Cette violence a fait 20 blessés par balle dans le camp de cette communauté 2 autochtones blessés à l’arme blanche. un allochtone aussi a reçu une balle perdue. A l’origine de ce grabuge, la mort par balle d’un élève de la classe de 6ème d’Akoupé, dans le quartier Dioulakro. C’était à 1 h 30 dans la nuit de mardi à mercredi. En compagnie de 7 amis, il aurait entendu le bruit d’une mangue tombée sur un toit et, c’est en allant la récupérer que le maître des lieux, pensant à un voleur, a ouvert le feu et l’a abattu. C’est donc en représailles que cette action a été menée dans la matinée. Pour éviter que la situation ne dégénère davantage, le préfet du département d’Akoupé, Dosso Adama, a fait appel à un renforcement des forces de défense et de sécurité de sa localité. Des gendarmes de la compagnie et des brigades d’Adzopé et d’Agou. Le préfet s’est rendu à Békoueffin, village de l’élève abattu, où il a rencontré ses parents et le bureau local de la Fesci.
Adou Félix
Correspondant Local
Adou Félix
Correspondant Local