Les éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) ont réussi hier, une belle opération. En mettant aux arrêts deux dames qui s’adonnaient au trafic de poulets avariés.
Exploitant une information anonyme faisant état de ce qu’un trafic de poulets avariés s’opérait à la décharge d’Akouédo, les limiers du Cecos n’ont ménagé aucun effort pour se déporter sur les lieux en tenue civile.
Sur place, dames Ilé Malé Nadège et Oulaye Kpan Zé Albertine, toutes deux commerçantes au marché de Gesco, s’activaient à charger des cartons de poulets à écouler sur le marché. Prises sur les faits, elles n’ont fait aucune difficulté pour passer aux aveux. Selon les mises en cause, un démarcheur, dont nous taisons volontairement le nom pour les besoins de l’enquête, a pris contact avec elles pour leur passer un marché de poulets congelés à la décharge d’Akouédo. C’est à ce rendez-vous qu’elles ont répondu hier matin, et pu se procurer dix sacs de 30 poulets « de la mort ». Soit 300 poulets, à raison de 500 Fr l’unité. Sur l’origine de ces viandes avariées, les mises en cause n’ont pu donner d’indication en l’absence du cerveau de ce trafic qui est en fuite.
Les services d’hygiène publique, qui ont procédé au constat d’usage, estiment que cette prise confirme bien l’existence d’un réseau de trafic d’aliments avariés. Pour les techniciens de l’institut d’hygiène, selon les normes en vigueur, tout produit alimentaire avarié est systématiquement incinéré. Mais s’il se retrouve à la décharge, il est évident qu’il a une complicité. Les enquêteurs du Cecos s’activent à remonter la filière pour éviter l’intoxication des populations. Les 30 cartons saisis, hier, ont été mis à la disposition du district d’Abidjan pour incinération. Le Cecos en appelle à la collaboration des populations, pour dénoncer toutes personnes qui s’adonnent à des actes suspects.
Marc Yevou
Exploitant une information anonyme faisant état de ce qu’un trafic de poulets avariés s’opérait à la décharge d’Akouédo, les limiers du Cecos n’ont ménagé aucun effort pour se déporter sur les lieux en tenue civile.
Sur place, dames Ilé Malé Nadège et Oulaye Kpan Zé Albertine, toutes deux commerçantes au marché de Gesco, s’activaient à charger des cartons de poulets à écouler sur le marché. Prises sur les faits, elles n’ont fait aucune difficulté pour passer aux aveux. Selon les mises en cause, un démarcheur, dont nous taisons volontairement le nom pour les besoins de l’enquête, a pris contact avec elles pour leur passer un marché de poulets congelés à la décharge d’Akouédo. C’est à ce rendez-vous qu’elles ont répondu hier matin, et pu se procurer dix sacs de 30 poulets « de la mort ». Soit 300 poulets, à raison de 500 Fr l’unité. Sur l’origine de ces viandes avariées, les mises en cause n’ont pu donner d’indication en l’absence du cerveau de ce trafic qui est en fuite.
Les services d’hygiène publique, qui ont procédé au constat d’usage, estiment que cette prise confirme bien l’existence d’un réseau de trafic d’aliments avariés. Pour les techniciens de l’institut d’hygiène, selon les normes en vigueur, tout produit alimentaire avarié est systématiquement incinéré. Mais s’il se retrouve à la décharge, il est évident qu’il a une complicité. Les enquêteurs du Cecos s’activent à remonter la filière pour éviter l’intoxication des populations. Les 30 cartons saisis, hier, ont été mis à la disposition du district d’Abidjan pour incinération. Le Cecos en appelle à la collaboration des populations, pour dénoncer toutes personnes qui s’adonnent à des actes suspects.
Marc Yevou