Après les affrontements qui ont opposé la semaine dernière autochtones Attié et allogène Dioula, la CNDHCI est allée hier sur le terrain pour s’enquérir des faits.
La Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (Cndhci) a effectué hier, une mission à Akoupé à l'effet de toucher du doigt les mobiles réels des affrontements qui ont opposé la semaine dernière autochtones Attié et allogènes Dioula. Après avoir échangé avec les autorités administratives, policières de la ville, les différents parties en conflit et les parents du jeune élève qui a été tué, Mme Victorine Wodié, présidente de la Cndchi s'est réjouie du retour au calme, même si la ville garde encore les stigmates des ces affrontements. « Ce qu'il faut retenir et constater, c'est que la paix est revenue à Akoupé. Nous nous en réjouissons parce que nous à la Cndhci, nous œuvrons pour la paix et la réconciliation. Nous nous félicitons de ce que la médiation entreprise par le gouvernement, les autorités administratives et coutumières locales ait conduit à l'apaisement et à la paix », a indiqué la présidente de la Cndhci au terme d'une visite marathon qui a conduit également l'importante délégation dans le village de Bécouefin, lieu de résidence des parents du jeune élève tué. A cette étape, Mme Victorine Wodié et sa suite ont présenté leur compassion à la famille éplorée et ont fait un don en espèce pour soutenir les parents en cette circonstance douloureuse. Après avoir longuement échangé avec les communautés attié et dioula, Mme Wodié a indiqué que les investigations vont se poursuivre afin de cerner tous les contours de ces affrontements. « Nous avons entendu les responsables des deux communautés qui étaient en conflit, les autorités préfectorales. Nous avons rencontré également la famille de la jeune victime, nous allons continuer nos investigations parce qu'il ne nous a pas été donné l’occasion d'entendre les témoins oculaires de cette tragédies à savoir les sept autres jeunes gens qui accompagnaient le jeune disparu », a-t-elle soutenu avant d'exprimer ses espoirs en ces termes : « La paix est à construire. Aujourd'hui, nous constatons la volonté des responsables des deux communautés d'enterrer la hache de guerre. Nous les en félicitons et les encourageons à continuer dans cette voie. Il va sans dire que les frustrations sont réelles chez les Dioula, mais du côté des Attié aussi, beaucoup de rancœurs se font sentir. Malgré tout, les deux communautés ont décidé d'aller au-delà de ces rancœurs et de ces frustrations pour donner une chance à la vie, à la cohabitation et à la cohésion sociale ».
Kra Bernard (Envoyé spécial à Akoupé)
La Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (Cndhci) a effectué hier, une mission à Akoupé à l'effet de toucher du doigt les mobiles réels des affrontements qui ont opposé la semaine dernière autochtones Attié et allogènes Dioula. Après avoir échangé avec les autorités administratives, policières de la ville, les différents parties en conflit et les parents du jeune élève qui a été tué, Mme Victorine Wodié, présidente de la Cndchi s'est réjouie du retour au calme, même si la ville garde encore les stigmates des ces affrontements. « Ce qu'il faut retenir et constater, c'est que la paix est revenue à Akoupé. Nous nous en réjouissons parce que nous à la Cndhci, nous œuvrons pour la paix et la réconciliation. Nous nous félicitons de ce que la médiation entreprise par le gouvernement, les autorités administratives et coutumières locales ait conduit à l'apaisement et à la paix », a indiqué la présidente de la Cndhci au terme d'une visite marathon qui a conduit également l'importante délégation dans le village de Bécouefin, lieu de résidence des parents du jeune élève tué. A cette étape, Mme Victorine Wodié et sa suite ont présenté leur compassion à la famille éplorée et ont fait un don en espèce pour soutenir les parents en cette circonstance douloureuse. Après avoir longuement échangé avec les communautés attié et dioula, Mme Wodié a indiqué que les investigations vont se poursuivre afin de cerner tous les contours de ces affrontements. « Nous avons entendu les responsables des deux communautés qui étaient en conflit, les autorités préfectorales. Nous avons rencontré également la famille de la jeune victime, nous allons continuer nos investigations parce qu'il ne nous a pas été donné l’occasion d'entendre les témoins oculaires de cette tragédies à savoir les sept autres jeunes gens qui accompagnaient le jeune disparu », a-t-elle soutenu avant d'exprimer ses espoirs en ces termes : « La paix est à construire. Aujourd'hui, nous constatons la volonté des responsables des deux communautés d'enterrer la hache de guerre. Nous les en félicitons et les encourageons à continuer dans cette voie. Il va sans dire que les frustrations sont réelles chez les Dioula, mais du côté des Attié aussi, beaucoup de rancœurs se font sentir. Malgré tout, les deux communautés ont décidé d'aller au-delà de ces rancœurs et de ces frustrations pour donner une chance à la vie, à la cohabitation et à la cohésion sociale ».
Kra Bernard (Envoyé spécial à Akoupé)
