46 blessés dont plus de la moitié à l’arme blanche, des toits des kiosques emportés, des pneus et autres matériaux de construction incendiés, des magasins, des boutiques et autres ateliers saccagés et pillés, des domiciles cambriolés, etc. Le préjudice, est estimé à plusieurs millions de FCFA. C’est le triste bilan de 3 jours d’affrontements (du mercredi 13 au vendredi 15 mai dernier) qui ont eu lieu entre les autochtones Akyé et les Allogènes, notamment des ressortissants de la communauté malinké. A l’origine de ces affrontements la mort par balle du jeune Adjé Djan Prince Rodrigue, élève en classe de 6ème1 au Lycée Moderne d’Akoupé. Le drame, selon des témoins, s’est produit au quartier Dioulakro, situé sur l’autre flanc de la voie express menant à Abengourou.
En effet,selon des sources concordantes, tout a commencé dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 mai dernier. Cette nuit-là, selon les mêmes sources, des élèves, au nombre de huit (8), ayant fini de réviser leurs leçons dans leur quartier Koichikoi aux environs de 23 H30 mns, ont décidé de se palader.
Cette promenade les a conduits au quartier Dioulakro où ces jeunes constatent qu’une mangue est tombée sur le toit d’une cuisine, à l’intérieur d’une cour habitée. Le jeune Adjé Djan, selon les témoignages s’est détaché du groupe pour récupérer la mangue. C’est en ce moment que, malheureusement, affirment ses compagnons, quelqu’un a ouvert le feu sur lui à bout portant et il en est mort sur le champ. Alertée, la police est arrive sur les lieux du drame et a transporté le corps à la morque.
Pour éviter juguler la situation, le Préfet d’Akoupé Dosso Adama, selon nos sources, a sollicité et obtenu un renforcement sécuritaire dans le périmètre communal. Ainsi, en plus de la police et de la gendarmerie locales, des renforts de FDS sont arrivés d’Adzopé, d’Agou, d’Agboville et même d’Abidjan pour le maintien de l’ordre et de la sécurité.
Malgré cela, les deux jours (jeudi 14 et vendredi 15 mai ), ont été particulièrement sanglants. Le nombre des blessés s’est alourdi.
A l’hôpital général d’Akoupé oû nous nous sommes rendu le médecin-chef a fait le point suivant : “le premier jour, nous avons enregistré 23 blessés, le deuxième jours 17 blessés et le dernier jour 3 blessés soit un total de 43 blessés dont 12 ont été évacués à l’hôpital général d’Adzopé pour y recevoir des soins appropriés. 2 blessés dont le cas est jugé très grave doivent être référés au service neurologie du CHR de Yopougon.Ce sont les cas dont nous sommes informés pour l’instant”, a expliqué Dr Kouo Jean Louis.
Pour ramener la paix au sein des populations et prévenir tout dérapage de nature à raviver les tensions, le Préfet d’Akoupé, Dosso Adama s’est rendu, à Bécouéffin,village du jeune élève abattu, pour réconforter ses parents et leur apporter la compassion de l’administration centrale. Il a également rencontré également le bureau local de la FESCI.
En outre, selon des témoins, le Préfet d’Akoupé a demandé aux élus et à la chefferie traditionnelle de rencontrer les différentes communautés en vue de les sensibiliser et les exhorter à la paix. “Nous avons transmis fidèlement le message d’apaisement du Préfet aux différentes communauté, afin d’éviter la désinformation. Nous avons surtout exhorté les jeunes des communautés autochtones, allogènes et allochtones à un comportement réconciliateur”, a expliqué le chef du village d’Akoupé Nanan Yao Lambert.
Ces différentes médiations semblent avoir porté leurs fruits. “Que les oiseaux de mauvaises augures cessent d’activer le feu.Aujourd’hui,nous sommes pour l’apaisement”, a dit Ossey Herman,chargé de communication au sein du bureau de la jeunesse communal d’Akoupé. Même son de cloche chez le jeune Doumbia Mamadou de la communauté allogène.
Le vieux Tahirou Diarra de la même communauté allogène va plus loin. “Cela fait des années que nous vivons en parfaite harmonie avec nos tuteurs Akyé. Ce qui est arrivé est un coup malheureux que nous déplorons tous. Nous serons désormais plus vigilants dans notre communauté” a promis le sexagénaire. Le samedi 16 mai, le ministre de l’intérieur, Désiré Tagro a conduit une médiation qui a amené la paix.
Après 3 jours d’affrontements sanglants entre autochtones akyé et allogènes malinké, la semaine dernière à Akoupé, les activités reprennent progressivement dans la ville, sous le regard vigilant des forces de défenses et de sécurité (FDS) qui continuent leurs patrouilles. Et ce, selon les autorités locales, jusqu’à ce que la quiétude et la sérénité reviennent totalement au sein des populations locales.
Patrice Tapé Envoyé spécial
En effet,selon des sources concordantes, tout a commencé dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 mai dernier. Cette nuit-là, selon les mêmes sources, des élèves, au nombre de huit (8), ayant fini de réviser leurs leçons dans leur quartier Koichikoi aux environs de 23 H30 mns, ont décidé de se palader.
Cette promenade les a conduits au quartier Dioulakro où ces jeunes constatent qu’une mangue est tombée sur le toit d’une cuisine, à l’intérieur d’une cour habitée. Le jeune Adjé Djan, selon les témoignages s’est détaché du groupe pour récupérer la mangue. C’est en ce moment que, malheureusement, affirment ses compagnons, quelqu’un a ouvert le feu sur lui à bout portant et il en est mort sur le champ. Alertée, la police est arrive sur les lieux du drame et a transporté le corps à la morque.
Pour éviter juguler la situation, le Préfet d’Akoupé Dosso Adama, selon nos sources, a sollicité et obtenu un renforcement sécuritaire dans le périmètre communal. Ainsi, en plus de la police et de la gendarmerie locales, des renforts de FDS sont arrivés d’Adzopé, d’Agou, d’Agboville et même d’Abidjan pour le maintien de l’ordre et de la sécurité.
Malgré cela, les deux jours (jeudi 14 et vendredi 15 mai ), ont été particulièrement sanglants. Le nombre des blessés s’est alourdi.
A l’hôpital général d’Akoupé oû nous nous sommes rendu le médecin-chef a fait le point suivant : “le premier jour, nous avons enregistré 23 blessés, le deuxième jours 17 blessés et le dernier jour 3 blessés soit un total de 43 blessés dont 12 ont été évacués à l’hôpital général d’Adzopé pour y recevoir des soins appropriés. 2 blessés dont le cas est jugé très grave doivent être référés au service neurologie du CHR de Yopougon.Ce sont les cas dont nous sommes informés pour l’instant”, a expliqué Dr Kouo Jean Louis.
Pour ramener la paix au sein des populations et prévenir tout dérapage de nature à raviver les tensions, le Préfet d’Akoupé, Dosso Adama s’est rendu, à Bécouéffin,village du jeune élève abattu, pour réconforter ses parents et leur apporter la compassion de l’administration centrale. Il a également rencontré également le bureau local de la FESCI.
En outre, selon des témoins, le Préfet d’Akoupé a demandé aux élus et à la chefferie traditionnelle de rencontrer les différentes communautés en vue de les sensibiliser et les exhorter à la paix. “Nous avons transmis fidèlement le message d’apaisement du Préfet aux différentes communauté, afin d’éviter la désinformation. Nous avons surtout exhorté les jeunes des communautés autochtones, allogènes et allochtones à un comportement réconciliateur”, a expliqué le chef du village d’Akoupé Nanan Yao Lambert.
Ces différentes médiations semblent avoir porté leurs fruits. “Que les oiseaux de mauvaises augures cessent d’activer le feu.Aujourd’hui,nous sommes pour l’apaisement”, a dit Ossey Herman,chargé de communication au sein du bureau de la jeunesse communal d’Akoupé. Même son de cloche chez le jeune Doumbia Mamadou de la communauté allogène.
Le vieux Tahirou Diarra de la même communauté allogène va plus loin. “Cela fait des années que nous vivons en parfaite harmonie avec nos tuteurs Akyé. Ce qui est arrivé est un coup malheureux que nous déplorons tous. Nous serons désormais plus vigilants dans notre communauté” a promis le sexagénaire. Le samedi 16 mai, le ministre de l’intérieur, Désiré Tagro a conduit une médiation qui a amené la paix.
Après 3 jours d’affrontements sanglants entre autochtones akyé et allogènes malinké, la semaine dernière à Akoupé, les activités reprennent progressivement dans la ville, sous le regard vigilant des forces de défenses et de sécurité (FDS) qui continuent leurs patrouilles. Et ce, selon les autorités locales, jusqu’à ce que la quiétude et la sérénité reviennent totalement au sein des populations locales.
Patrice Tapé Envoyé spécial