Samedi 16 mai 2009. Il est 18h 30 à l'hôtel Crowne Plaza Paris- République, Place de République, à Paris (France). Ce somptueux cadre accueille la cérémonie de présentation officielle de la Fédération des associations des artistes ivoiriens de France (FAAIF). Les organisateurs mettent les bouchées doubles pour que tout soit prêt à temps. Les membres de l'association, ainsi que leurs invités estimés à environ un demi millier traînent encore les pas. On se croirait à Abidjan où on ignore royalement l'heure du début et de la fin d'une manifestation.
Finalement, tout démarre 1h 30 plus tard. Les invités spéciaux de la FAAIF sont en place. Notamment Kady Diallo, conseiller culturel de l'ambassade de Côte d'Ivoire en France, représentant SEM Pierre Kipré, et le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé Kouadio. Sont également installés l'ancien ministre Angèle Gnonsoa, l'administrateur provisoire du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), Gérard Armand Obou, Jean -Claude Chamou, représentant le DG de la SACEM.
De la voix cassante qu'on lui connaît, Charles Kradjé dit Bloco, leader du groupe zouglou Les Salopards, président de la FAAIF, affiche ses ambitions, au nom de ses camarades. “Nous voulons positionner la culture ivoirienne à l'extérieur. Mais aussi raffermir les liens existant entre les artistes ivoiriens de l'Hexagone”, a-t-il déclaré. Pour lui, la FAAIF aura également pour mission de soutenir toutes les initiatives culturelles de ses membres. D'autant plus que, a-t-il ajouté, il est temps que les artistes ivoiriens de France s'inscrivent à l'aune du professionnalisme. “La FAAIF sera aussi une sorte de conseil pour orienter ses membres sur leur carrière et sur les opportunités qui s'offrent à eux dans le milieu des arts et de la culture en France et partout dans le monde. Nous devons sortir de l'amateurisme si nous voulons gagner le pari de vivre pleinement de notre métier demain”, a martelé le président de la FAAIF. Ainsi Bloco a-t-il lancé un vibrant appel à l'union, à la fraternité et la solidarité.
Lui emboîtant le pas, Kady Diallo a exhorté tous les artistes ivoiriens de France à se rassembler au sein de leur union. Idem pour Armand Obou qui, après avoir félicité Bloco et ses camarades, les a instruits de la situation au BURIDA. “Aujourd'hui, on peut dire que les réformes pour lesquelles nous sommes arrivés au Burida sont pratiquement achevées. Vendredi dernier, le ministre de la Culture et de la Francophonie a annoncé la mise en place des différents collèges qui débutera le 26 mai et s'achèvera le 11 juin prochain, au Palais de la culture de Treichville. Deux semaines après, on procédera à l'élection du président du Conseil d'administration qui, une fois installé, désignera un directeur général après appel à candidatures”, a-t-il expliqué.
Avant de se retirer, Armand Obou a remis un CD de 23 min retraçant toutes les étapes des réformes initiées au Burida depuis sa nomination le 13 juin 2007.
Bayou Rivers, Hyova, Tiane, Julien Bouabré, Dothy Z et Lizy Mc Koré, ainsi qu’un défilé de mode de la styliste Anny G, la projection d'un extrait de “Ablotchi” réalisé par la comédienne Eléonore Kouamé, une exposition de la plasticienne Bedy et de la créatrice de bijoux africains Yolande Amétépé ont égayé le public. Leur présence a apporté une touche particulière à cette fête qui a vu la participation effective de quelques figures de la musique ivoirienne et nombreux professionnels du showbiz africain. Notamment Justin Stanislas, La Marraine de Clignancourt, Dave Depeu, Zoug Casto, Billy Gad, Bel Batista, Pico La Blodea, Maga Dindin, Andy Aby, Jonh Jongoss, Joss Inno...
La FAAIF est composée de quatre associations. Elle a été créée depuis le 25 octobre 2008 à Paris.
Sérikpa Benson Envoyé spécial à Paris
Finalement, tout démarre 1h 30 plus tard. Les invités spéciaux de la FAAIF sont en place. Notamment Kady Diallo, conseiller culturel de l'ambassade de Côte d'Ivoire en France, représentant SEM Pierre Kipré, et le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé Kouadio. Sont également installés l'ancien ministre Angèle Gnonsoa, l'administrateur provisoire du Bureau ivoirien du droit d'auteur (BURIDA), Gérard Armand Obou, Jean -Claude Chamou, représentant le DG de la SACEM.
De la voix cassante qu'on lui connaît, Charles Kradjé dit Bloco, leader du groupe zouglou Les Salopards, président de la FAAIF, affiche ses ambitions, au nom de ses camarades. “Nous voulons positionner la culture ivoirienne à l'extérieur. Mais aussi raffermir les liens existant entre les artistes ivoiriens de l'Hexagone”, a-t-il déclaré. Pour lui, la FAAIF aura également pour mission de soutenir toutes les initiatives culturelles de ses membres. D'autant plus que, a-t-il ajouté, il est temps que les artistes ivoiriens de France s'inscrivent à l'aune du professionnalisme. “La FAAIF sera aussi une sorte de conseil pour orienter ses membres sur leur carrière et sur les opportunités qui s'offrent à eux dans le milieu des arts et de la culture en France et partout dans le monde. Nous devons sortir de l'amateurisme si nous voulons gagner le pari de vivre pleinement de notre métier demain”, a martelé le président de la FAAIF. Ainsi Bloco a-t-il lancé un vibrant appel à l'union, à la fraternité et la solidarité.
Lui emboîtant le pas, Kady Diallo a exhorté tous les artistes ivoiriens de France à se rassembler au sein de leur union. Idem pour Armand Obou qui, après avoir félicité Bloco et ses camarades, les a instruits de la situation au BURIDA. “Aujourd'hui, on peut dire que les réformes pour lesquelles nous sommes arrivés au Burida sont pratiquement achevées. Vendredi dernier, le ministre de la Culture et de la Francophonie a annoncé la mise en place des différents collèges qui débutera le 26 mai et s'achèvera le 11 juin prochain, au Palais de la culture de Treichville. Deux semaines après, on procédera à l'élection du président du Conseil d'administration qui, une fois installé, désignera un directeur général après appel à candidatures”, a-t-il expliqué.
Avant de se retirer, Armand Obou a remis un CD de 23 min retraçant toutes les étapes des réformes initiées au Burida depuis sa nomination le 13 juin 2007.
Bayou Rivers, Hyova, Tiane, Julien Bouabré, Dothy Z et Lizy Mc Koré, ainsi qu’un défilé de mode de la styliste Anny G, la projection d'un extrait de “Ablotchi” réalisé par la comédienne Eléonore Kouamé, une exposition de la plasticienne Bedy et de la créatrice de bijoux africains Yolande Amétépé ont égayé le public. Leur présence a apporté une touche particulière à cette fête qui a vu la participation effective de quelques figures de la musique ivoirienne et nombreux professionnels du showbiz africain. Notamment Justin Stanislas, La Marraine de Clignancourt, Dave Depeu, Zoug Casto, Billy Gad, Bel Batista, Pico La Blodea, Maga Dindin, Andy Aby, Jonh Jongoss, Joss Inno...
La FAAIF est composée de quatre associations. Elle a été créée depuis le 25 octobre 2008 à Paris.
Sérikpa Benson Envoyé spécial à Paris