Après le drame survenu samedi dernier sur l’échangeur sur l’autoroute du nord, qui a ému la nation entière, l’on croyait que des dispositions allaient être prises rapidement pour que pareille situation ne se reproduise plus. Eh bien non! Nous avons constaté malheureusement hier que le pont de l’ancienne route du Banco, d’où a chuté le «gbaka» pour se retrouver sur le macadam en plein cœur de l’autoroute avec à la clé trois morts, est encore plus mortel que jamais. En effet, le garde-fou en fer qui a cédé sous le poids du mini car de transport n’a toujours pas été remplacé, laissant une grande ouverture qui annonce de nouvelles chutes libres mortelles pour tous ceux qui s’aventurent sur ce vieux pont. L’on n’a pas besoin d’être divin pour savoir que la mort plane à cet endroit et que c’est même un miracle si de nouveaux cas d’accidents ne sont pas enregistrés à chaque heure de la journée.
Pourquoi les services compétents de l’Etat n’ont pas encore réagi face à ce danger public à ciel ouvert ? Est-ce la légendaire négligence des autorités publiques ou le manque de moyens financiers ? Combien peut coûter l’installation de garde-fous sur un si petit pont à l’Etat pour que les Ivoiriens soient exposés aussi grandement à la mort ? Vivement que l’Etat prenne rapidement des disposions pour sécuriser le pont de l’ancienne route du Banco afin d’éviter un autre drame. Il faut absolument protéger la vie des milliers de personnes qui passent par cette route qui est de plus en plus sollicitée depuis le début des travaux du «pipe line».
Junior Dekassan
Pourquoi les services compétents de l’Etat n’ont pas encore réagi face à ce danger public à ciel ouvert ? Est-ce la légendaire négligence des autorités publiques ou le manque de moyens financiers ? Combien peut coûter l’installation de garde-fous sur un si petit pont à l’Etat pour que les Ivoiriens soient exposés aussi grandement à la mort ? Vivement que l’Etat prenne rapidement des disposions pour sécuriser le pont de l’ancienne route du Banco afin d’éviter un autre drame. Il faut absolument protéger la vie des milliers de personnes qui passent par cette route qui est de plus en plus sollicitée depuis le début des travaux du «pipe line».
Junior Dekassan