Yao Konan Michel, chercheur ivoiro-canadien, est incarcéré, dans le Dakota aux Etats-Unis, depuis le jeudi 14 mai. L’information a été rendue publique hier, par sa famille et les enseignants chercheurs des universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé.
Selon Kouamé Hyacinthe, l’oncle du détenu, c’est par voie de presse que la famille biologique et académique a reçu l’information.
La presse américaine, qui a relayé l’information dès les premiers instants, faisait état de ce que le chercheur ivoiro-canadien, après 16 ans d’études et de recherches à Québec et Montréal au Canada, se rendait le jour des faits, à son nouveau lieu de travail, à l’institut national de la santé à Maryland aux USA. Toujours selon la presse américaine citée par le conférencier, le motif de son arrestation brandi par la police du pays de l’oncle Sam, est que le chercheur ivoirien serait rentré illégalement sur le territoire américain avec du matériel biologique volé. La police américaine a, de ce fait, établi un lien entre les groupes terroristes et le Dr Yao Konan Michel.
Pour les parents et collègues ivoiriens du mis en cause, après des recoupements auprès de l’avocat et des collègues canadiens et américains du Dr Yao, les faits tels que rapportés par la presse américaine sont erronés.
Selon les conférenciers, les 22 éprouvettes prises sur lui le jour de son arrestation, contenaient les résultats de ses propres recherches réalisées au laboratoire national de microbiologie du centre scientifique canadien de santé humaine et animale de Winnipeg au Canada. Ce qui montre clairement que le chercheur n’a aucun lien avec les mouvements terroristes. Surtout que la presse américaine et canadienne est unanime à reconnaître que les éléments que transportait Yao Konan Michel ne sont pas nocifs, donc ne représentent aucun danger pour l’Homme. Il est clair pour les collègues et parents du chercheur, que ce dernier ne peut être inculpé pour activités terroristes, encore moins pour vol de matériels biologiques. Mais plutôt pour introduction illégale de matériel biologique aux Usa.
Dr Yao Konan Michel, selon son curriculum vitae, a entrepris plusieurs recherches au Canada. Il travaillait sur le développement d’un vaccin contre le Vih Sida et la fièvre D’ébola. Recherches pour lesquelles il a été reçu en audience par plusieurs autorités et chefs d’Etat africains dont le président Omar Bongo du Gabon.
Selon les proches du chercheur ivoirien, il faut aujourd’hui 100 millions de francs Cfa, pour lui obtenir une liberté provisoire. C’est à juste titre que le Pr. Traoré Flavien, président de la Cnec, demande la mobilisation des hautes autorités ivoiriennes, pour obtenir la libération pure et simple de ce chercheur ivoirien, recruté à l’université d’Abobo-Adjamé depuis le 16 décembre 2008.
Marc Yevou
Selon Kouamé Hyacinthe, l’oncle du détenu, c’est par voie de presse que la famille biologique et académique a reçu l’information.
La presse américaine, qui a relayé l’information dès les premiers instants, faisait état de ce que le chercheur ivoiro-canadien, après 16 ans d’études et de recherches à Québec et Montréal au Canada, se rendait le jour des faits, à son nouveau lieu de travail, à l’institut national de la santé à Maryland aux USA. Toujours selon la presse américaine citée par le conférencier, le motif de son arrestation brandi par la police du pays de l’oncle Sam, est que le chercheur ivoirien serait rentré illégalement sur le territoire américain avec du matériel biologique volé. La police américaine a, de ce fait, établi un lien entre les groupes terroristes et le Dr Yao Konan Michel.
Pour les parents et collègues ivoiriens du mis en cause, après des recoupements auprès de l’avocat et des collègues canadiens et américains du Dr Yao, les faits tels que rapportés par la presse américaine sont erronés.
Selon les conférenciers, les 22 éprouvettes prises sur lui le jour de son arrestation, contenaient les résultats de ses propres recherches réalisées au laboratoire national de microbiologie du centre scientifique canadien de santé humaine et animale de Winnipeg au Canada. Ce qui montre clairement que le chercheur n’a aucun lien avec les mouvements terroristes. Surtout que la presse américaine et canadienne est unanime à reconnaître que les éléments que transportait Yao Konan Michel ne sont pas nocifs, donc ne représentent aucun danger pour l’Homme. Il est clair pour les collègues et parents du chercheur, que ce dernier ne peut être inculpé pour activités terroristes, encore moins pour vol de matériels biologiques. Mais plutôt pour introduction illégale de matériel biologique aux Usa.
Dr Yao Konan Michel, selon son curriculum vitae, a entrepris plusieurs recherches au Canada. Il travaillait sur le développement d’un vaccin contre le Vih Sida et la fièvre D’ébola. Recherches pour lesquelles il a été reçu en audience par plusieurs autorités et chefs d’Etat africains dont le président Omar Bongo du Gabon.
Selon les proches du chercheur ivoirien, il faut aujourd’hui 100 millions de francs Cfa, pour lui obtenir une liberté provisoire. C’est à juste titre que le Pr. Traoré Flavien, président de la Cnec, demande la mobilisation des hautes autorités ivoiriennes, pour obtenir la libération pure et simple de ce chercheur ivoirien, recruté à l’université d’Abobo-Adjamé depuis le 16 décembre 2008.
Marc Yevou
