Le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) s’est prononcé sur l’actualité politique nationale, le mercredi 20 mai 2009. Bien que se félicitant du décret du chef de l’Etat convoquant le collège électoral le 29 novembre 2009 pour le premier tour de l’élection présidentielle, Francis Wodié demeure assez prudent.
Le président du PIT observe une certaine prudence depuis l’annonce, le 14 mai dernier, de la date du premier tour des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, prévues pour le 29 novembre prochain. Selon Francis Wangah Wodié, cette annonce suscite « un espoir certain », mais il n’y a pas de quoi pavoiser, puisqu’en 2008 un décret avait été pris pour fixer la date 30 novembre comme devant être celle du premier tour des élections présidentielles. « Nous avons fini par nous habituer à des délais qui ne sont pas respectés en Côte d’Ivoire. Une date fixée est comme un rendez-vous pris ; c’est un engagement et quand on est sérieux, on respecte ses engagements », a estimé le président du PIT, qui refuse d’accepter « d’aller de report en report avec les mêmes dirigeants », comme si les Ivoiriens étaient condamnés à subir les incertitudes et les risques pourtant prévisibles et surmontables ». Pour le PIT, cette fuite en avant n’a que trop duré, d’autant plus que « les Ivoiriens ne pourront confier indéfiniment la gestion de leur destin à des dirigeants qui font des promesses en sachant qu’ils ne pourront pas les tenir ». Au cas où la date du 29 novembre 2009 n’est pas respectée, Francis Wodié estime qu’il appartient aux Ivoiriens « d’en tirer les conséquences et de prendre leurs responsabilités », car selon lui, « les signataires de l’accord de Ouagadougou auront démontré leur incapacité à assurer leur mission qui est de ramener la paix en Côte d’Ivoire ». De retour d`une tournée politique au Canada, dans certaines villes des Etats-Unis et en France, le président du PIT a rencontré ses compatriotes vivant à l’extérieur, qui lui ont exposé leurs préoccupations relatives à l’identification. A ce sujet, Francis Wodié a indiqué que le chiffre de 6.048.114 personnes inscrites sur la liste électorale, soit 70% des estimations est acceptable pour aller aux élections, mais « il aurait fallu atteindre 100%». Concernant la polémique relative à la présence de certains musulmans à la Mecque le jour du vote, le président du PIT a donné la position de son parti : « La Côte d’Ivoire est un pays laïc, mais il y a des décisions difficiles à prendre, il y a des choix à faire. D’où la nécessité d’une concertation nationale qui doit se tenir avant les élections », a-t-il dit.
Olivier Dion
Le président du PIT observe une certaine prudence depuis l’annonce, le 14 mai dernier, de la date du premier tour des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, prévues pour le 29 novembre prochain. Selon Francis Wangah Wodié, cette annonce suscite « un espoir certain », mais il n’y a pas de quoi pavoiser, puisqu’en 2008 un décret avait été pris pour fixer la date 30 novembre comme devant être celle du premier tour des élections présidentielles. « Nous avons fini par nous habituer à des délais qui ne sont pas respectés en Côte d’Ivoire. Une date fixée est comme un rendez-vous pris ; c’est un engagement et quand on est sérieux, on respecte ses engagements », a estimé le président du PIT, qui refuse d’accepter « d’aller de report en report avec les mêmes dirigeants », comme si les Ivoiriens étaient condamnés à subir les incertitudes et les risques pourtant prévisibles et surmontables ». Pour le PIT, cette fuite en avant n’a que trop duré, d’autant plus que « les Ivoiriens ne pourront confier indéfiniment la gestion de leur destin à des dirigeants qui font des promesses en sachant qu’ils ne pourront pas les tenir ». Au cas où la date du 29 novembre 2009 n’est pas respectée, Francis Wodié estime qu’il appartient aux Ivoiriens « d’en tirer les conséquences et de prendre leurs responsabilités », car selon lui, « les signataires de l’accord de Ouagadougou auront démontré leur incapacité à assurer leur mission qui est de ramener la paix en Côte d’Ivoire ». De retour d`une tournée politique au Canada, dans certaines villes des Etats-Unis et en France, le président du PIT a rencontré ses compatriotes vivant à l’extérieur, qui lui ont exposé leurs préoccupations relatives à l’identification. A ce sujet, Francis Wodié a indiqué que le chiffre de 6.048.114 personnes inscrites sur la liste électorale, soit 70% des estimations est acceptable pour aller aux élections, mais « il aurait fallu atteindre 100%». Concernant la polémique relative à la présence de certains musulmans à la Mecque le jour du vote, le président du PIT a donné la position de son parti : « La Côte d’Ivoire est un pays laïc, mais il y a des décisions difficiles à prendre, il y a des choix à faire. D’où la nécessité d’une concertation nationale qui doit se tenir avant les élections », a-t-il dit.
Olivier Dion
