Le ministre de l'Intégration africaine veut quitter le gouvernement Soro pour dénoncer les conditions de travail dont il est l'objet de la part de sa hiérarchie. Le ministre Amadou Koné qui est par ailleurs le porte-parole du gouvernement estimerait que son ministère est le parent pauvre du gouvernement. Pas la moindre Epn, juste 3 véhicules de fonction, ses directeurs sans bureau sont obligés de travailler la plupart du temps chez eux à domicile. Sans frais de mission, ses collaborateurs sont obligés de faire souvent leurs missions à leur frais. Et se faire rembourser est une autre paire de manche.
En outre, toutes les initiatives du ministre de l'Intégration pour doter son ministère d'Epn auraient buté sur le refus du chef du gouvernement. Enfin, le ministre Amadou Koné se plaindrait d'un problème de conflit de compétence entre son ministère et celui des Affaires étrangères. Déjà à deux reprises, Amadou Koné aurait adressé un courrier au Premier ministre avec ampliation à Gbagbo pour évoquer ses difficultés de travail. Le chef de l'Etat aurait instruit Soro de régler ce problème. Mais rien n'aurait changé. De guerre lasse, le ministre de l'Intégration aurait décidé depuis deux jours de ne pas se rendre au bureau pour protester contre cet état de fait. Et attendant que l'on le démette de ses fonctions si on n'a plus besoin de lui au gouvernement. Mais il ne serait pas prêt à claquer la porte lui-même.
AKWABA SAINT CLAIR
En outre, toutes les initiatives du ministre de l'Intégration pour doter son ministère d'Epn auraient buté sur le refus du chef du gouvernement. Enfin, le ministre Amadou Koné se plaindrait d'un problème de conflit de compétence entre son ministère et celui des Affaires étrangères. Déjà à deux reprises, Amadou Koné aurait adressé un courrier au Premier ministre avec ampliation à Gbagbo pour évoquer ses difficultés de travail. Le chef de l'Etat aurait instruit Soro de régler ce problème. Mais rien n'aurait changé. De guerre lasse, le ministre de l'Intégration aurait décidé depuis deux jours de ne pas se rendre au bureau pour protester contre cet état de fait. Et attendant que l'on le démette de ses fonctions si on n'a plus besoin de lui au gouvernement. Mais il ne serait pas prêt à claquer la porte lui-même.
AKWABA SAINT CLAIR