Des petits producteurs d'Ananas de Bonoua avec la bénédiction du Conseil d'administration autoproclamé de l'Ocab qui a été récemment débouté par la justice dans l'affaire qui l'opposait à l'actuel président N'gouan Aka Mathias, a barré, hier, la voie internationale à Bonoua. Précisément à l'entrée de la ville, non loin de la résidence du sous préfet. Occasionnant ainsi un embouteillage monstre de 7 h à 11h24 minutes. Les petits producteurs et leurs commanditaires reprochent, selon eux, la mainmise de certaines multinationales notamment la Scb et le président de l'Ocab sur toutes les activités de la filière. Toute chose qui, disent-ils, conduit à la mort de la filière ananas après celle de la filière banane. Par ailleurs, " les révoltés " crient encore leur colère de voir N'gouan Aka Mathias à la tête du Conseil d'administration de l'Ocab. La dernière décision de justice qui maintient celui-ci n'est pas de leur goût. Il a fallu l'intervention des autorités de la ville pour que les manifestants concèdent à libérer la voie. Les sous préfets de Bonoua, de Bongô, le président du Conseil général, les responsables des Fds ont dû mener des négociations pour faire fléchir les responsables de l'insurrection. Ces derniers, pour lever leurs barrages, ont exigé une rencontre avec le chef de l'Etat pour lui poser leurs problèmes. Après cette promesse à eux faite, M Ello Vosso, vice-président du Conseil d'administration tendance Gnui Michel s'est adressé aux manifestants pour qu'ils lèvent les barrages. Ce qui a été fait à 11 h 24 minutes.
Diarrassouba Sory
Diarrassouba Sory
