Kamel Talbi, un expert de la Société centrale pour l’équipement du territoire en Tunisie (Scet), a présenté, mercredi, les résultats d’une première étude de faisabilité du projet de train urbain d’Abidjan. La présentation a eu lieu en présence du ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Patrick Achi, dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne.
Selon l’expert tunisien, dont l’entreprise a été commise à ladite étude, c’est un tramway de trois lignes que l’étude a retenu. A partir la commune d’Adjamé comme « nœud » de tout le réseau à déployer, le futur train urbain d’Abidjan devrait desservir les communes populeuses de Yopougon et d’Abobo, ainsi que la partie sud d’Abidjan, jusqu’à Port-Bouët, y compris l’aéroport international.
Cela suppose que le train traverse la lagune. Il est prévu à cet effet, une exploitation du pont Houphouët-Boigny dont le projet d’élargissement est très attendu. Les experts tunisiens, qui se sont inspirés de l’expérience de Tunis, ont ajouté que des lignes comme celle desservant la commune de Cocody devront être créées après la première phase. D’ailleurs, ont-ils relevé, les trois lignes déjà prévues ne seront pas ouvertes au même rythme. L’étude dévoilée devant plusieurs responsables de structures de transports et de voiries ainsi que des autorités communales d’Abidjan, prévoit le démarrage des travaux par la ligne Adjamé-Yopougon sur 8 km. Viendra par la suite Adjamé-Abobo, sur 7 Km, et enfin l’ouverture de la ligne de Port-Bouët qui devrait porter tout le réseau à 32 km.
Selon Kalbi, le porte-parole des experts tunisiens, les bases existantes du transport à Abidjan seront utilisées. Il a indiqué notamment que le tramway d’Abidjan, avec ses deux rames prévues, s’appuiera sur les sites de la Société des transports abidjanais (Sotra), avec laquelle un système de correspondance sera mis en place. Le projet va coûter autour de 125,7 milliards de francs CFA.
En tout, 580 mille passagers par jour seront transportés sur les trois lignes, selon les estimations des experts qui comptent boucler la réalisation des infrastructures nécessaires à l’exploitation entre 24 et 36 mois.
Pour le ministre Patrick Achi, le train urbain d’Abidjan sera très salutaire pour la mobilité des Abidjanais. À côté des autobus de la Sotra qui transportent actuellement environ 700 mille passagers par jour. « Quand vous voyez, aujourd’hui, les problèmes de circulation à Abidjan, on peut penser que cela est dû à la qualité du goudron ou au fait que le 3e pont n’est pas encore construit. Mais en réalité, le réseau routier d’Abidjan n’est plus en phase avec la demande. Les investissements n’ont pas été faits depuis une dizaine d’années sur cette voirie, et donc elle n’est plus capable d’absorber ce trafic», a déclaré le ministre Patrick Achi, dès l’ouverture de la rencontre.
Barthélemy Kouamé
Selon l’expert tunisien, dont l’entreprise a été commise à ladite étude, c’est un tramway de trois lignes que l’étude a retenu. A partir la commune d’Adjamé comme « nœud » de tout le réseau à déployer, le futur train urbain d’Abidjan devrait desservir les communes populeuses de Yopougon et d’Abobo, ainsi que la partie sud d’Abidjan, jusqu’à Port-Bouët, y compris l’aéroport international.
Cela suppose que le train traverse la lagune. Il est prévu à cet effet, une exploitation du pont Houphouët-Boigny dont le projet d’élargissement est très attendu. Les experts tunisiens, qui se sont inspirés de l’expérience de Tunis, ont ajouté que des lignes comme celle desservant la commune de Cocody devront être créées après la première phase. D’ailleurs, ont-ils relevé, les trois lignes déjà prévues ne seront pas ouvertes au même rythme. L’étude dévoilée devant plusieurs responsables de structures de transports et de voiries ainsi que des autorités communales d’Abidjan, prévoit le démarrage des travaux par la ligne Adjamé-Yopougon sur 8 km. Viendra par la suite Adjamé-Abobo, sur 7 Km, et enfin l’ouverture de la ligne de Port-Bouët qui devrait porter tout le réseau à 32 km.
Selon Kalbi, le porte-parole des experts tunisiens, les bases existantes du transport à Abidjan seront utilisées. Il a indiqué notamment que le tramway d’Abidjan, avec ses deux rames prévues, s’appuiera sur les sites de la Société des transports abidjanais (Sotra), avec laquelle un système de correspondance sera mis en place. Le projet va coûter autour de 125,7 milliards de francs CFA.
En tout, 580 mille passagers par jour seront transportés sur les trois lignes, selon les estimations des experts qui comptent boucler la réalisation des infrastructures nécessaires à l’exploitation entre 24 et 36 mois.
Pour le ministre Patrick Achi, le train urbain d’Abidjan sera très salutaire pour la mobilité des Abidjanais. À côté des autobus de la Sotra qui transportent actuellement environ 700 mille passagers par jour. « Quand vous voyez, aujourd’hui, les problèmes de circulation à Abidjan, on peut penser que cela est dû à la qualité du goudron ou au fait que le 3e pont n’est pas encore construit. Mais en réalité, le réseau routier d’Abidjan n’est plus en phase avec la demande. Les investissements n’ont pas été faits depuis une dizaine d’années sur cette voirie, et donc elle n’est plus capable d’absorber ce trafic», a déclaré le ministre Patrick Achi, dès l’ouverture de la rencontre.
Barthélemy Kouamé