L’annonce de la maladie de Omar Bongo Ondimba (73 ans) a fait l’effet d’un séisme au sein de la classe politique de son pays. Passé l’effet de surprise et les moments douloureux que peut susciter une telle information, des hommes politiques gabonais sont en état de veille.
Les états-majors politiques, y compris celui de son propre parti, affûtent leurs armes. Dans l’optique de succéder à celui qui a marqué de son empreinte, la vie politique gabonaise ; et qui, avec la mort de feu le président Houphouet- Boigny (Côte d’Ivoire), est apparu comme le grand maître de la françafrique sur le continent noir.
Des noms reviennent souvent quand l’on évoque la succession de Bongo. Dans son propre camp, au sein du Parti Démocratique du Gabon (PDG), le parti au pouvoir, l’on évoque la possibilité de voir Ali Bongo, son fils, actuel ministre de la défense lui succéder. Mais Ali est qualifié d’homme peu ouvert à la contradiction. Et cette attitude fait craindre, à certains, des dérives une fois qu’il sera désigné comme président de la République. De plus, le ministre de la défense, pense-t-on, n’a aucune assise nationale. Ce reproche est aussi valable, si l’on s’en tient aux critiques, pour Pascaline Mféri Bongo, elle aussi fille de Bongo et sa directrice de cabinet. Elle est également pressentie pour lui succéder.
Il n’est pas exclu que le conjoint de Pascaline, Paul Toungui, ancien ministre des Finances et chef de file d’un courant au sein du parti au pouvoir (PDG) où il est surnommé “Monsieur Gendre” soit en lice.
L’opposition gabonaise n’est pas en reste en parlant de la succession de Omar Bongo Ondimba.
Chez les opposants, deux noms reviennent, il s’agit de Zacharie Myboto, ancien membre influent du parti au pouvoir reconverti à l’opposition en 2004 et Pierre Mamboundou, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) et leader de l’opposition gabonaise. Ce dernier a l’avantage d’avoir été constant dans ses convictions, prétendent des observateurs de la scène politique gabonaise. Le combat s’annonce donc épique et comme toujours en pareil cas, l’on ne peut prendre le risque de faire un pronostic.
SAD
Les états-majors politiques, y compris celui de son propre parti, affûtent leurs armes. Dans l’optique de succéder à celui qui a marqué de son empreinte, la vie politique gabonaise ; et qui, avec la mort de feu le président Houphouet- Boigny (Côte d’Ivoire), est apparu comme le grand maître de la françafrique sur le continent noir.
Des noms reviennent souvent quand l’on évoque la succession de Bongo. Dans son propre camp, au sein du Parti Démocratique du Gabon (PDG), le parti au pouvoir, l’on évoque la possibilité de voir Ali Bongo, son fils, actuel ministre de la défense lui succéder. Mais Ali est qualifié d’homme peu ouvert à la contradiction. Et cette attitude fait craindre, à certains, des dérives une fois qu’il sera désigné comme président de la République. De plus, le ministre de la défense, pense-t-on, n’a aucune assise nationale. Ce reproche est aussi valable, si l’on s’en tient aux critiques, pour Pascaline Mféri Bongo, elle aussi fille de Bongo et sa directrice de cabinet. Elle est également pressentie pour lui succéder.
Il n’est pas exclu que le conjoint de Pascaline, Paul Toungui, ancien ministre des Finances et chef de file d’un courant au sein du parti au pouvoir (PDG) où il est surnommé “Monsieur Gendre” soit en lice.
L’opposition gabonaise n’est pas en reste en parlant de la succession de Omar Bongo Ondimba.
Chez les opposants, deux noms reviennent, il s’agit de Zacharie Myboto, ancien membre influent du parti au pouvoir reconverti à l’opposition en 2004 et Pierre Mamboundou, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) et leader de l’opposition gabonaise. Ce dernier a l’avantage d’avoir été constant dans ses convictions, prétendent des observateurs de la scène politique gabonaise. Le combat s’annonce donc épique et comme toujours en pareil cas, l’on ne peut prendre le risque de faire un pronostic.
SAD