Appelés à rejoindre leurs frères d`armes dans leurs zones d`affectation respectives, quatre cent (400) éléments détachés auprès du Centre de commandement intégré (Cci) ont manifesté dans la nuit de mercredi à jeudi. Ils exigeaient des primes et des conditions meilleures de traitements. Conditions de leur retour à leur lieu d`affectation. Ainsi, selon des sources proches, du Cci basé à Yamoussoukro, le pays a évité de justesse une mutinerie, malgré l`appel du chef d`état-major, Philippe Mangou. Qui dès le lancement officiel de l`opération du déploiement sur toute l`étendue du territoire national, (il y a quelques semaines), avait invité les soldats issus des Forces de défense et de sécurité (Fds) et ceux des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) à privilégier la discussion. Car, "rien ne s`obtient par les armes", avait-il prévenu. Mais que non, mercredi nuit à jeudi, des soldats du Cci ont décidé de se mutiner. Refusant de manger et parfois même de discuter avec la hiérarchie. Heureusement l`accalmie est revenue, hier jeudi, en début de matinée, lorsqu`une réunion d`urgence a été convoquée par le Commandant du Cci, Nicolas Kouakou. Pour calmer les esprits, apprend-ton. Des heures durant et sans qu`aucune information ne soit donnée à la presse, le Colonel-major, Nicolas Kouakou, a certainement dû mettre de l`eau dans le vin des Fds-Fafn. Qui, à en croire les informations reçues sont remontées contre leur hiérarchie. Parce que des primes et des aides substantielles ne leur seraient pas reversées. Ce qui porte à croire que le processus de sortie de crise semble être grippé. Puisque les 400 éléments sont toujours, selon nos sources, bloqués à Yamoussoukro. Notre tentative d`en savoir plus de la grande muette a été vaine.
Toussaint N`Gotta
Correspondant régional
Toussaint N`Gotta
Correspondant régional