A la veille de la passation des charges entre les com’zones et les préfets, le préfet de Bouaké réagit.
La passation des charges entre le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, et le commandant de la zone 3 des Forces armées des Forces nouvelles, Shérif Ousmane, prévue pour mardi à Bouaké est très attendue par l’ensemble du corps préfectoral de cette région. Avant cette importante cérémonie qui marquera véritablement la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, le préfet Konin Aka, a indiqué qu’il est habité par un sentiment d’espoir. Car cela augure de lendemains meilleurs. Depuis 2002, pour des problèmes de sécurité, l’administration dans la zone gouvernementale. Mais, grâce à l’Accord politique de Ouagadougou, a-t-il rappelé, elle a été redéployée dans les ex-zones assiégées. Cependant, il a noté que cette opération dans sa phase d’exécution a connu quelques petits problèmes dans la mesure où sur le terrain, d’autres acteurs avaient pris leur place. “Ils sont encore là donc cela pose vraiment un petit problème de cohabitation et de responsabilité de qui fait quoi”, a-t-il lâché. Pour lui, c’est pour remettre les choses à leur place que l’accord complémentaire IV de l’Accord politique de Ouagadougou a prévu cette passation des charges. Elle va permettre aux préfets et sous-préfets d’avoir les pleins pouvoirs dans l’exercice de leurs fonctions. Pour Konin Aka, le processus de sortie de crise avance bien. “On tend vers l’objectif final, à savoir la réunification définitive du pays avec la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire national”, a-t-il précisé. Selon lui, dans un Etat, il y a le pouvoir central et rien d’autre. “C’est pourquoi j’attends cela avec beaucoup d’optimisme”, a-t-il soutenu. Le premier magistrat du département de Bouaké a fait savoir que toutes les zones centre, nord et ouest (Cno), comprenant 6 préfets de région, plusieurs préfets de département et de nombreux sous-préfets sont concernées. Mais pour la cérémonie du 26 mai, il croit que la région de la vallée du Bandama sera en première ligne et après, le ministre de l’Intérieur organisera des manifestations éclatées dans l’ensemble des zones Cno entre les préfets et les commandants Forces nouvelles. En ce qui le concerne, malgré l’ampleur de la tâche qui l’attend, le Préfet de la région de la Vallée du Bandama en poste depuis juin 2007 dit ne pas avoir d’appréhension particulière. “Nous accomplissons tous les actes qu’un préfet doit faire”, a-t-il martelé. Néanmoins, il a reconnu que dans l’exercice de ses fonctions, il était confronté à deux problèmes majeurs. D’un, l’absence des forces de l’ordre républicaines, à savoir la police, la gendarmerie et l’armée. Malgré la disponibilité et la bonne volonté des autorités militaires des Forces armées de Forces nouvelles (Fafn), les choses étaient quelque peu compliquées. De deux, jusque-là, tous ces bâtiments administratifs ne sont pas disponibles. Ils sont soit encore occupés par les éléments ou les structures des Fn, soit ils ont été libérés mais ne sont pas encore réhabilités. “Les directeurs régionaux ont été nommés, ils ont pris service mais faute de bâtiment, la plupart sont encore à Abidjan”, a-t-il fait savoir. A l’endroit de ses administrés, il a dit que passée la période de guerre, la Côte d’Ivoire rentre, avec l’application de l’Accord politique de Ouagadougou, dans l’ère du développement. Ceux qui sont partis du fait de la guerre doivent revenir reprendre leur place dans leur département ou dans leur région pour participer pleinement à la reconstruction de Bouaké.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional
La passation des charges entre le préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, et le commandant de la zone 3 des Forces armées des Forces nouvelles, Shérif Ousmane, prévue pour mardi à Bouaké est très attendue par l’ensemble du corps préfectoral de cette région. Avant cette importante cérémonie qui marquera véritablement la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, le préfet Konin Aka, a indiqué qu’il est habité par un sentiment d’espoir. Car cela augure de lendemains meilleurs. Depuis 2002, pour des problèmes de sécurité, l’administration dans la zone gouvernementale. Mais, grâce à l’Accord politique de Ouagadougou, a-t-il rappelé, elle a été redéployée dans les ex-zones assiégées. Cependant, il a noté que cette opération dans sa phase d’exécution a connu quelques petits problèmes dans la mesure où sur le terrain, d’autres acteurs avaient pris leur place. “Ils sont encore là donc cela pose vraiment un petit problème de cohabitation et de responsabilité de qui fait quoi”, a-t-il lâché. Pour lui, c’est pour remettre les choses à leur place que l’accord complémentaire IV de l’Accord politique de Ouagadougou a prévu cette passation des charges. Elle va permettre aux préfets et sous-préfets d’avoir les pleins pouvoirs dans l’exercice de leurs fonctions. Pour Konin Aka, le processus de sortie de crise avance bien. “On tend vers l’objectif final, à savoir la réunification définitive du pays avec la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire national”, a-t-il précisé. Selon lui, dans un Etat, il y a le pouvoir central et rien d’autre. “C’est pourquoi j’attends cela avec beaucoup d’optimisme”, a-t-il soutenu. Le premier magistrat du département de Bouaké a fait savoir que toutes les zones centre, nord et ouest (Cno), comprenant 6 préfets de région, plusieurs préfets de département et de nombreux sous-préfets sont concernées. Mais pour la cérémonie du 26 mai, il croit que la région de la vallée du Bandama sera en première ligne et après, le ministre de l’Intérieur organisera des manifestations éclatées dans l’ensemble des zones Cno entre les préfets et les commandants Forces nouvelles. En ce qui le concerne, malgré l’ampleur de la tâche qui l’attend, le Préfet de la région de la Vallée du Bandama en poste depuis juin 2007 dit ne pas avoir d’appréhension particulière. “Nous accomplissons tous les actes qu’un préfet doit faire”, a-t-il martelé. Néanmoins, il a reconnu que dans l’exercice de ses fonctions, il était confronté à deux problèmes majeurs. D’un, l’absence des forces de l’ordre républicaines, à savoir la police, la gendarmerie et l’armée. Malgré la disponibilité et la bonne volonté des autorités militaires des Forces armées de Forces nouvelles (Fafn), les choses étaient quelque peu compliquées. De deux, jusque-là, tous ces bâtiments administratifs ne sont pas disponibles. Ils sont soit encore occupés par les éléments ou les structures des Fn, soit ils ont été libérés mais ne sont pas encore réhabilités. “Les directeurs régionaux ont été nommés, ils ont pris service mais faute de bâtiment, la plupart sont encore à Abidjan”, a-t-il fait savoir. A l’endroit de ses administrés, il a dit que passée la période de guerre, la Côte d’Ivoire rentre, avec l’application de l’Accord politique de Ouagadougou, dans l’ère du développement. Ceux qui sont partis du fait de la guerre doivent revenir reprendre leur place dans leur département ou dans leur région pour participer pleinement à la reconstruction de Bouaké.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional
