La Gtz a organisé, récemment, un atelier bilan des actions menées dans le cadre du projet depuis 2002.
Le projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire (Ltte) a démarré en 2002 et prend fin le mois prochain. C’est dans ce contexte que les responsables de la coopération technique allemande au développement (Gtz) ont organisé un atelier bilan de fin d’exécution dudit projet, le vendredi 22 mai, à Novotel d’Abidjan Plateau. Après avoir montré les acquis sur le terrain en huit ans d’activités, les responsables de cette organisation ont plaidé pour la pérennisation de la lutte. En effet, selon M. Frank Bremer, directeur de la Gtz, l’Allemagne se retire de ce projet parce que les fonds de coopération s’amenuisent. En outre, « depuis 2002, il n’y a plus de nouveaux accords intergouvernementaux et les reliquats sont en train d’être consommés. En dehors de la fondation des chocolatiers allemands qui ont mis à la disposition du projet un montant de 150.000 euros, personne d’autre n’a voulu écouter notre appel souvent répété. Et pourtant, il y a encore du travail à faire.», a regretté le directeur. Cependant, le projet Ltte restructuré en 2005 dans un contexte difficile de crise a eu des résultats palpables et encourageants. C’est ce qui ressort du bilan des activités des comités départementaux présenté par Mme Diaby Nissoiti, coordonnatrice du projet Gtz-Ltte. Ainsi, 40% de la zone de production de cacao (Abengourou, Aboisso, Oumé, Sinfra et Soubré) est couverte, des études sur ce fléau ont été réalisées pour permettre de mieux le maîtriser, des comités départementaux ont été installés. Par ailleurs, la Gtz a apporté son appui pour le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité (Fds), de la société civile, des Ong partenaires du projet Ltte par secteur d’intervention… Toutes ces actions ont permis d’identifier au total 1985 enfants victimes de la traite et ou d’exploitation parmi lesquels 182 ont été rapatriés dans leurs pays d’origine tandis que les autres ont été, soit scolarisés, soit formés à un métier.
M. Pohé Jean, directeur de cabinet du ministère de la fonction publique et de l’Emploi, représentant le ministre Hubet Oulaye, a remercié la Gtz pour la parfaite collaboration entre le gouvernement et cette organisation dans le cadre de ce projet. Il a aussi plaidé afin que cette lutte se poursuive.
Kouamé Alfred
Correspondant
Le projet de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire (Ltte) a démarré en 2002 et prend fin le mois prochain. C’est dans ce contexte que les responsables de la coopération technique allemande au développement (Gtz) ont organisé un atelier bilan de fin d’exécution dudit projet, le vendredi 22 mai, à Novotel d’Abidjan Plateau. Après avoir montré les acquis sur le terrain en huit ans d’activités, les responsables de cette organisation ont plaidé pour la pérennisation de la lutte. En effet, selon M. Frank Bremer, directeur de la Gtz, l’Allemagne se retire de ce projet parce que les fonds de coopération s’amenuisent. En outre, « depuis 2002, il n’y a plus de nouveaux accords intergouvernementaux et les reliquats sont en train d’être consommés. En dehors de la fondation des chocolatiers allemands qui ont mis à la disposition du projet un montant de 150.000 euros, personne d’autre n’a voulu écouter notre appel souvent répété. Et pourtant, il y a encore du travail à faire.», a regretté le directeur. Cependant, le projet Ltte restructuré en 2005 dans un contexte difficile de crise a eu des résultats palpables et encourageants. C’est ce qui ressort du bilan des activités des comités départementaux présenté par Mme Diaby Nissoiti, coordonnatrice du projet Gtz-Ltte. Ainsi, 40% de la zone de production de cacao (Abengourou, Aboisso, Oumé, Sinfra et Soubré) est couverte, des études sur ce fléau ont été réalisées pour permettre de mieux le maîtriser, des comités départementaux ont été installés. Par ailleurs, la Gtz a apporté son appui pour le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité (Fds), de la société civile, des Ong partenaires du projet Ltte par secteur d’intervention… Toutes ces actions ont permis d’identifier au total 1985 enfants victimes de la traite et ou d’exploitation parmi lesquels 182 ont été rapatriés dans leurs pays d’origine tandis que les autres ont été, soit scolarisés, soit formés à un métier.
M. Pohé Jean, directeur de cabinet du ministère de la fonction publique et de l’Emploi, représentant le ministre Hubet Oulaye, a remercié la Gtz pour la parfaite collaboration entre le gouvernement et cette organisation dans le cadre de ce projet. Il a aussi plaidé afin que cette lutte se poursuive.
Kouamé Alfred
Correspondant
