Les résultats des enquêtes sur le drame survenu au stade Félix Houphouët -Boigny le 29 mars sont connus. Mais on est en droit de se poser des questions à la lecture des conclusions du procureur Tchimou Raymond.
Le Directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Koné Ardiourma, le chef comptable de la maison de verre, Beugré Adon et Anzouan Kacou, le président de la commission d'organisation des compétitions de la Fif sont impliqués dans le drame survenu au stade Félix Houphouët Boigny le 29 mars, selon les résultats des enquêtes diligentées par le parquet d'Abidjan (Voir Nord-Sud du samedi 23 - dimanche 24 mai). Le procureur de la République Tchimou Raymond a livré les conclusions de ses enquêtes vendredi. Mais, dans les papiers du procureur, le nom du président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma n'a jamais été cité. Pourquoi ? , s'étonnent de nombreux observateurs du ballon rond. Cette question continue d'alimenter les causeries dans les milieux du sport roi.
De la responsabilité d'Anouma
Si le patron du football ivoirien n'est pas impliqué, ni coupable, en revanche, sa responsabilité ne peut qu’être retenue dans ce drame, qui restera dans les annales du sport ivoirien. Lequel a fait 20 morts et 132 blessés. Car Anzouan Kacou, Koné Ardiourma et Beugré Adon travaillent pour le compte de la Fif et non d'une autre structure. Ils n'ont jamais été élus. Ils sont des employés. Ils n'ont pas d'autonomie. L'unique élu et patron, c'est Jacques Anouma, himself. Il est le seul qualifié et compétent pour répondre devant les clubs. Et face à un tel drame, le bon sens aurait voulu que Jacques Anouma propose sa démission à ses mandants. Ces clubs qui l'ont fait roi, sont les seuls à pouvoir lui renouveler leur confiance. Ce qui s'est passé est gravissime. C'est un tout, un système qui a été mis à nu. Les infractions retenues contre Ardiourma et Beugré sont qualifiées de faux et usage de faux en écriture privée. Mais qui a donné l'ordre à ces deux agents de la Fif d'apposer leurs signatures sur ce document (Facture proforma antidatée de 31.616 tickets), aux fins d'une régularisation ? Anzouan Kacou peut-il donner des ordres au DG ou au chef comptable afin de régulariser un tel document ? En tout cas, ils sont les seuls à pouvoir répondre à cette question. Et le procès, qui s'ouvre le 19 juin, nous donnera plus de réponses.
La mafia démasquée
Dès les premières heures de cette affaire, lorsque dans ces mêmes colonnes, nous avons souligné que des billets parallèles avaient été émis lors de ce Côte d'Ivoire-Malawi, des voix se sont élevées pour nous clouer au pilori. Toujours prêtes à défendre l'indéfendable. Sur la billetterie, les conclusions des enquêtes sont terrifiantes. Comment des proches collaborateurs du président de la Fif, ont-ils pu s'adonner à de telles pratiques ? Nombreux sont ceux qui savaient qu'ils étaient coutumiers du fait. Jacques Anouma en était-il informé ? Ce qui est sûr, au sortir de cette sale affaire, les choses vont sans doute changer dans le bon sens. Cette mafia qui agissait lors des grandes rencontres de football a été démasquée.
Choilio Diomandé
Le Directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Koné Ardiourma, le chef comptable de la maison de verre, Beugré Adon et Anzouan Kacou, le président de la commission d'organisation des compétitions de la Fif sont impliqués dans le drame survenu au stade Félix Houphouët Boigny le 29 mars, selon les résultats des enquêtes diligentées par le parquet d'Abidjan (Voir Nord-Sud du samedi 23 - dimanche 24 mai). Le procureur de la République Tchimou Raymond a livré les conclusions de ses enquêtes vendredi. Mais, dans les papiers du procureur, le nom du président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma n'a jamais été cité. Pourquoi ? , s'étonnent de nombreux observateurs du ballon rond. Cette question continue d'alimenter les causeries dans les milieux du sport roi.
De la responsabilité d'Anouma
Si le patron du football ivoirien n'est pas impliqué, ni coupable, en revanche, sa responsabilité ne peut qu’être retenue dans ce drame, qui restera dans les annales du sport ivoirien. Lequel a fait 20 morts et 132 blessés. Car Anzouan Kacou, Koné Ardiourma et Beugré Adon travaillent pour le compte de la Fif et non d'une autre structure. Ils n'ont jamais été élus. Ils sont des employés. Ils n'ont pas d'autonomie. L'unique élu et patron, c'est Jacques Anouma, himself. Il est le seul qualifié et compétent pour répondre devant les clubs. Et face à un tel drame, le bon sens aurait voulu que Jacques Anouma propose sa démission à ses mandants. Ces clubs qui l'ont fait roi, sont les seuls à pouvoir lui renouveler leur confiance. Ce qui s'est passé est gravissime. C'est un tout, un système qui a été mis à nu. Les infractions retenues contre Ardiourma et Beugré sont qualifiées de faux et usage de faux en écriture privée. Mais qui a donné l'ordre à ces deux agents de la Fif d'apposer leurs signatures sur ce document (Facture proforma antidatée de 31.616 tickets), aux fins d'une régularisation ? Anzouan Kacou peut-il donner des ordres au DG ou au chef comptable afin de régulariser un tel document ? En tout cas, ils sont les seuls à pouvoir répondre à cette question. Et le procès, qui s'ouvre le 19 juin, nous donnera plus de réponses.
La mafia démasquée
Dès les premières heures de cette affaire, lorsque dans ces mêmes colonnes, nous avons souligné que des billets parallèles avaient été émis lors de ce Côte d'Ivoire-Malawi, des voix se sont élevées pour nous clouer au pilori. Toujours prêtes à défendre l'indéfendable. Sur la billetterie, les conclusions des enquêtes sont terrifiantes. Comment des proches collaborateurs du président de la Fif, ont-ils pu s'adonner à de telles pratiques ? Nombreux sont ceux qui savaient qu'ils étaient coutumiers du fait. Jacques Anouma en était-il informé ? Ce qui est sûr, au sortir de cette sale affaire, les choses vont sans doute changer dans le bon sens. Cette mafia qui agissait lors des grandes rencontres de football a été démasquée.
Choilio Diomandé