Hier, s’est ouvert, à l’hôtel Ivoire, un atelier de formation sur le thème : “Artisanat et développement du tourisme”.
Initiative louable que celle qui rassemble, depuis hier, à l’hôtel Ivoire, des professionnels de l’artisanat et du tourisme : renforcer les capacités des acteurs nationaux dans l’organisation et la valorisation des métiers de l’artisanat et du tourisme. Pour une redynamisation de ce secteur.
Cet atelier de formation qui porte sur le thème Artisanat et développement du tourisme, on le doit à l’Agence ivoirienne de coopération francophone (AICF) qui a choisi d’inscrire ses actions dans des choses qui portent.
Sous l’égide du ministère de la Culture et de la Francophonie et en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie, en Egypte, L’AICF a saisi au bond la demande en formation des autorités du ministère ivoirien du Tourisme et de l’Artisanat.
Deux semaines durant, cette formation en deux modules s’articulera, entre autres, autour de ces axes : comment organiser un tourisme durable et équitable avec les différents acteurs locaux ; favoriser la formation et l’emploi dans les métiers du tourisme ; développer un tourisme durable et équitable autour du projet de mise en œuvre du patrimoine, etc.
Pour Mme le directeur général de l’AICF, Agnès Monnet, ce séminaire placé sous la coprésidence de deux ministres (de la Culture et de la Francophonie ; du Tourisme et de l’Artisanat), auquel est présente Mme le directeur du département Culture de l’Université Senghor d’Alexandrie, contribue à renforcer le rôle de l’AICF créée il y a seulement sept ans. Elle saluera le «partenariat dynamique» avec cette Université qui, chaque année, offre des bourses de formation. Et insistera sur l’exemplarité de ses rapports avec le ministère ivoirien du Tourisme et de l’Artisanat. Non sans plaider en faveur d’un tourisme culturel, outil de développement local, pour lequel des moyens devaient être donnés aux collectivités locales, afin qu’elles répondent aux immenses attentes des populations.
Intervenant à son tour, le directeur de cabinet, M. Camara Mohamed, représentant le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, indiquera la nécessité de cette formation, surtout dans le cadre de la relance post-crise, où se secteur devra jouer un rôle majeur. Les chiffres indiquent l’urgence, car sur 44 millions de touristes qui choisissent la destination Afrique, le Maroc et la Tunisie qui se sont inspirés de la Côte d’Ivoire, totalisent 15 millions, alors que la Côte d’Ivoire ne dépasse guère 250 mille, donc très loin de ces deux pays, précisera-t-il. Renforcer les capacités des cadres de ces deux secteurs (Tourisme et Artisanat, mamelle d’une même réalité), c’est donc se préparer à affronter les enjeux du futur. Et pour ce faire, le ministère pense, entre autres, à mettre en place six sociétés qui vont vendre les spécificités des 19 régions de la Côte d’Ivoire. M. Hien, directeur de cabinet, au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie, tout en saluant cette initiative, évoquera l’esprit du 12e sommet de la Francophonie qui a eu lieu au Québec (Canada) en 2008. Ce sommet avait, dira-t-il, mis l’accent sur les activités à mener pour renforcer le secteur du tourisme ; renforcer les capacités des acteurs nationaux, etc. Pour Mme Myriam Morel-Deledalle, de l’USenghor, «les missions sont convergentes». Elle précisera d’ailleurs que cette université, créée en 1969, est au service du développement africain.
Michel Koffi
Initiative louable que celle qui rassemble, depuis hier, à l’hôtel Ivoire, des professionnels de l’artisanat et du tourisme : renforcer les capacités des acteurs nationaux dans l’organisation et la valorisation des métiers de l’artisanat et du tourisme. Pour une redynamisation de ce secteur.
Cet atelier de formation qui porte sur le thème Artisanat et développement du tourisme, on le doit à l’Agence ivoirienne de coopération francophone (AICF) qui a choisi d’inscrire ses actions dans des choses qui portent.
Sous l’égide du ministère de la Culture et de la Francophonie et en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie, en Egypte, L’AICF a saisi au bond la demande en formation des autorités du ministère ivoirien du Tourisme et de l’Artisanat.
Deux semaines durant, cette formation en deux modules s’articulera, entre autres, autour de ces axes : comment organiser un tourisme durable et équitable avec les différents acteurs locaux ; favoriser la formation et l’emploi dans les métiers du tourisme ; développer un tourisme durable et équitable autour du projet de mise en œuvre du patrimoine, etc.
Pour Mme le directeur général de l’AICF, Agnès Monnet, ce séminaire placé sous la coprésidence de deux ministres (de la Culture et de la Francophonie ; du Tourisme et de l’Artisanat), auquel est présente Mme le directeur du département Culture de l’Université Senghor d’Alexandrie, contribue à renforcer le rôle de l’AICF créée il y a seulement sept ans. Elle saluera le «partenariat dynamique» avec cette Université qui, chaque année, offre des bourses de formation. Et insistera sur l’exemplarité de ses rapports avec le ministère ivoirien du Tourisme et de l’Artisanat. Non sans plaider en faveur d’un tourisme culturel, outil de développement local, pour lequel des moyens devaient être donnés aux collectivités locales, afin qu’elles répondent aux immenses attentes des populations.
Intervenant à son tour, le directeur de cabinet, M. Camara Mohamed, représentant le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, indiquera la nécessité de cette formation, surtout dans le cadre de la relance post-crise, où se secteur devra jouer un rôle majeur. Les chiffres indiquent l’urgence, car sur 44 millions de touristes qui choisissent la destination Afrique, le Maroc et la Tunisie qui se sont inspirés de la Côte d’Ivoire, totalisent 15 millions, alors que la Côte d’Ivoire ne dépasse guère 250 mille, donc très loin de ces deux pays, précisera-t-il. Renforcer les capacités des cadres de ces deux secteurs (Tourisme et Artisanat, mamelle d’une même réalité), c’est donc se préparer à affronter les enjeux du futur. Et pour ce faire, le ministère pense, entre autres, à mettre en place six sociétés qui vont vendre les spécificités des 19 régions de la Côte d’Ivoire. M. Hien, directeur de cabinet, au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie, tout en saluant cette initiative, évoquera l’esprit du 12e sommet de la Francophonie qui a eu lieu au Québec (Canada) en 2008. Ce sommet avait, dira-t-il, mis l’accent sur les activités à mener pour renforcer le secteur du tourisme ; renforcer les capacités des acteurs nationaux, etc. Pour Mme Myriam Morel-Deledalle, de l’USenghor, «les missions sont convergentes». Elle précisera d’ailleurs que cette université, créée en 1969, est au service du développement africain.
Michel Koffi