“A Abengourou, il ne se passe pas de jour sans que des domiciles soient pillés par des malfrats. Sur les routes, les braquages sont fréquents. Alors, pour aider les forces de l'ordre nous allons créer un fonds de sécurité pour appuyer nos policiers et gendarmes afin qu’ils soient plus prompts dans leurs interventions”. Léopold-Florent Anon, préfet d’Abengourou a tenu ces propos, le jeudi 14 mai 2009 à la salle des fêtes de la mairie d'Abengourou où il rencontrait les forces de défense et de sécurité et les populations. Cette rencontre avait pour objectif d'écouter les FDS et les habitants afin de faire baisser la criminalité et le banditisme dans le département.
Pour le préfet, il est nécessaire de mettre sur pied un fonds de sécurité pour aider un tant soit peu les forces de défense et de sécurité. Mais pour permettre aux FDS d’intervenir efficacement sur le terrain, Léopold-Florent Anon a demandé aux populations de mettre à la disposition des FDS des informations vraies et non de fausses informations. Pour le préfet de police d'Abengourou, Séry Mégbagnou, s’il est vrai que les populations ont peur, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Et que la situation d’insécurité que vit en ce moment nos frères est liée aux évasions à la Maca d'Abengourou. “Les moyens de mobilité font défaut. Nous pouvons être efficaces si nous sommes informés par les populations. Nous avons besoin de leur collaboration. Nous louons également l’initiative du préfet qui veut mettre sur pied un fonds de sécurité”, a-t-il indiqué.
Le capitaine Madou Yéo, commandant de la Compagnie de la gendarmerie a fait savoir qu'il y a deux grandes périodes où la criminalité et les braquages atteignent un niveau élevé. Il s'agit des périodes de campagne café-cacao et à l'approche des fêtes de fin d'année. C'est pourquoi il est souhaitable que les populations collaborent avec les FDS afin de traquer les bandits.
Au terme de la rencontre, un comité présidé par Dossan Kouakou René, secrétaire général de la préfecture a été mis en place pour réfléchir sur la création du fonds de sécurité.
Jean Goudalé
Pour le préfet, il est nécessaire de mettre sur pied un fonds de sécurité pour aider un tant soit peu les forces de défense et de sécurité. Mais pour permettre aux FDS d’intervenir efficacement sur le terrain, Léopold-Florent Anon a demandé aux populations de mettre à la disposition des FDS des informations vraies et non de fausses informations. Pour le préfet de police d'Abengourou, Séry Mégbagnou, s’il est vrai que les populations ont peur, il n'y a pas lieu de s'alarmer. Et que la situation d’insécurité que vit en ce moment nos frères est liée aux évasions à la Maca d'Abengourou. “Les moyens de mobilité font défaut. Nous pouvons être efficaces si nous sommes informés par les populations. Nous avons besoin de leur collaboration. Nous louons également l’initiative du préfet qui veut mettre sur pied un fonds de sécurité”, a-t-il indiqué.
Le capitaine Madou Yéo, commandant de la Compagnie de la gendarmerie a fait savoir qu'il y a deux grandes périodes où la criminalité et les braquages atteignent un niveau élevé. Il s'agit des périodes de campagne café-cacao et à l'approche des fêtes de fin d'année. C'est pourquoi il est souhaitable que les populations collaborent avec les FDS afin de traquer les bandits.
Au terme de la rencontre, un comité présidé par Dossan Kouakou René, secrétaire général de la préfecture a été mis en place pour réfléchir sur la création du fonds de sécurité.
Jean Goudalé