La route de la normalisation se dessine de plus en plus. L'Accord 4 de Ouagadougou est dans sa phase d'application sur son point de la réunification du pays. Aujourd'hui, dans la capitale du Centre, a lieu la cérémonie de passation de charges entre les comzones et les préfets.
C'est aujourd'hui, à Bouaké, que se tient la cérémonie de passation des charges entre les comzones des Forces nouvelles et les préfets. Selon un communiqué du gouvernement, lu dimanche sur le plateau de la Rti (Première chaine), c'est à 8 heures que démarre la rencontre avec l'accueil des populations que l'on espère voir nombreuses sur les lieux. A 9 heures, après l'installation des invités venus d'Abidjan et de l'intérieur du pays, la cérémonie proprement dite pourra commencer à 10 heures en présence du Premier ministre, Guillaume Soro. La première allocution sera dite par le maire de Bouaké. Il se chargera de souhaiter la bienvenue à tous. Ensuite, le ministre Konaté Sidiki prendra la parole pour le compte des Forces nouvelles pour présenter la cérémonie, relever la lecture que l'ex-rébellion en fait et en décliner certainement les perspectives en termes d'avenir des militaires qui remplissaient les fonctions de comzone. Une appellation appelée à disparaître dans le langage ivoirien. Le ministre Désiré Tagro, représentant de l'autre partie ex-belligérante, prononcera également un discours, en sa qualité de responsable national de l'Intérieur. Il dévoilera les enjeux de la passation des charges dont il devrait logiquement pouvoir donner le contenu et les modalités d'exercice dans le nouveau contexte qui naît. Il va donner des consignes aux préfets pour leurs missions. L'on procèdera par la suite au paraphe et à la signature des documents devant consacrer la cérémonie. Il est prévu que le Directeur général de l'Administration territoriale signe pour le compte des préfets et le général Soumaïla Bakayoko pour celui des Forces nouvelles. Le représentant du facilitateur du dialogue direct, Bouréima Badini, témoin de la cérémonie dira un mot au nom du président Blaise Compaoré. Enfin, le Premier ministre prononcera l'allocution finale, qui contient les consignes destinées aux uns et aux autres pour que l'après passation se passe dans les meilleures conditions pour une paix durable. La cérémonie prendra fin à 11 heures.
Djama Stanislas
C'est aujourd'hui, à Bouaké, que se tient la cérémonie de passation des charges entre les comzones des Forces nouvelles et les préfets. Selon un communiqué du gouvernement, lu dimanche sur le plateau de la Rti (Première chaine), c'est à 8 heures que démarre la rencontre avec l'accueil des populations que l'on espère voir nombreuses sur les lieux. A 9 heures, après l'installation des invités venus d'Abidjan et de l'intérieur du pays, la cérémonie proprement dite pourra commencer à 10 heures en présence du Premier ministre, Guillaume Soro. La première allocution sera dite par le maire de Bouaké. Il se chargera de souhaiter la bienvenue à tous. Ensuite, le ministre Konaté Sidiki prendra la parole pour le compte des Forces nouvelles pour présenter la cérémonie, relever la lecture que l'ex-rébellion en fait et en décliner certainement les perspectives en termes d'avenir des militaires qui remplissaient les fonctions de comzone. Une appellation appelée à disparaître dans le langage ivoirien. Le ministre Désiré Tagro, représentant de l'autre partie ex-belligérante, prononcera également un discours, en sa qualité de responsable national de l'Intérieur. Il dévoilera les enjeux de la passation des charges dont il devrait logiquement pouvoir donner le contenu et les modalités d'exercice dans le nouveau contexte qui naît. Il va donner des consignes aux préfets pour leurs missions. L'on procèdera par la suite au paraphe et à la signature des documents devant consacrer la cérémonie. Il est prévu que le Directeur général de l'Administration territoriale signe pour le compte des préfets et le général Soumaïla Bakayoko pour celui des Forces nouvelles. Le représentant du facilitateur du dialogue direct, Bouréima Badini, témoin de la cérémonie dira un mot au nom du président Blaise Compaoré. Enfin, le Premier ministre prononcera l'allocution finale, qui contient les consignes destinées aux uns et aux autres pour que l'après passation se passe dans les meilleures conditions pour une paix durable. La cérémonie prendra fin à 11 heures.
Djama Stanislas