La cohabitation entre agriculteurs et éleveurs dans le Nord du pays est devenue difficile à cause de nombreux conflits entre les groupes. Le gouvernement a dépêché le ministre Alphonse Douati dans cette région pour ramener la paix entre les différents acteurs.
La difficile cohabitation entre les agriculteurs et les éleveurs conduit souvent à des affrontements meurtriers. C'est pour y trouver des solutions pérennes que le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, a effectué une visite à Odienné le week-end. «Il s'agit de trouver, à travers vos propositions pertinentes, des solutions pérennes pour permettre le développement de notre agriculture et de notre élevage», a affirmé le ministre au cours de la rencontre organisée à cet effet à la mairie. Toutefois, au nom du gouvernement, il a insisté sur un consensus autour d'une solution qui n'exclut aucune communauté. «La mauvaise gestion actuelle des troupeaux porte fortement préjudice à l'ensemble de l'agriculture régionale, par la destruction massive du couvert végétal, par le piétinement des cultures, accentuant ainsi la désertification», a accusé Fofana Brahima, président de la chambre d'agriculture du Denguélé. En guise de solutions, M. Fofana a suggéré que des parcelles pastorales soient délimitées pour contenir le bétail. Il a demandé également l'identification des éleveurs par zone, la mise en application d'un barème de dédommagement à la hauteur des préjudices causés par les bêtes et la définition de couloirs de transhumance pour le bétail. Le représentant des éleveurs, Touré Ladji a énuméré leurs difficultés : vol de bétail, surévaluation des dégâts causés par les animaux, mort de certains bouviers, et les prix élevés des vaccins. «Aidez-nous à nous organiser afin que nous soyons les premiers en Afrique, comme nos frères planteurs de cacao et d'anacarde», a plaidé le représentant des éleveurs. Il faut souligner que la mission de Douati l'a conduit également à Touba pour rencontrer les acteurs des deux filières, où les problèmes restent similaires. Tout comme aux autorités d'Odienné, le ministre Alphonse Douati a demandé aux autorités administratives du Bafing de mettre en place des comités de réflexion dans les différentes régions en vue d'un règlement définitif et durable du conflit.
Tenin Bè Ousmane Correspondant régional
La difficile cohabitation entre les agriculteurs et les éleveurs conduit souvent à des affrontements meurtriers. C'est pour y trouver des solutions pérennes que le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, a effectué une visite à Odienné le week-end. «Il s'agit de trouver, à travers vos propositions pertinentes, des solutions pérennes pour permettre le développement de notre agriculture et de notre élevage», a affirmé le ministre au cours de la rencontre organisée à cet effet à la mairie. Toutefois, au nom du gouvernement, il a insisté sur un consensus autour d'une solution qui n'exclut aucune communauté. «La mauvaise gestion actuelle des troupeaux porte fortement préjudice à l'ensemble de l'agriculture régionale, par la destruction massive du couvert végétal, par le piétinement des cultures, accentuant ainsi la désertification», a accusé Fofana Brahima, président de la chambre d'agriculture du Denguélé. En guise de solutions, M. Fofana a suggéré que des parcelles pastorales soient délimitées pour contenir le bétail. Il a demandé également l'identification des éleveurs par zone, la mise en application d'un barème de dédommagement à la hauteur des préjudices causés par les bêtes et la définition de couloirs de transhumance pour le bétail. Le représentant des éleveurs, Touré Ladji a énuméré leurs difficultés : vol de bétail, surévaluation des dégâts causés par les animaux, mort de certains bouviers, et les prix élevés des vaccins. «Aidez-nous à nous organiser afin que nous soyons les premiers en Afrique, comme nos frères planteurs de cacao et d'anacarde», a plaidé le représentant des éleveurs. Il faut souligner que la mission de Douati l'a conduit également à Touba pour rencontrer les acteurs des deux filières, où les problèmes restent similaires. Tout comme aux autorités d'Odienné, le ministre Alphonse Douati a demandé aux autorités administratives du Bafing de mettre en place des comités de réflexion dans les différentes régions en vue d'un règlement définitif et durable du conflit.
Tenin Bè Ousmane Correspondant régional