C’est fait ! Le passage de témoin entre Préfets et com’zone a eu lieu, hier dans l’enceinte de la préfecture de Bouaké. La trajectoire du témoin n’a pas été celle identique à une ligne droite allant du commandant Chérif Ousmane au préfet de région Konin Aka. C’est en une ligne courbe que le parapheur est arrivé entre les mains du préfet de Bouaké. Parce que, plusieurs personnalités ont servi de support au fameux parapheur qui contenait les charges qui seraient celles dévolues au préfet de région. D’abord, le chef d’Etat major des Forces Nouvelles qui a reçu le parapheur des mains de Fofié Kouakou qui l’a signé précédemment, avec le directeur général de l’administration du territoire. Le général Soumaila Bakayoko a son tour, le remettra au secrétaire général des Forces Nouvelles Guillaume Soro qui le déposera entre les mains du ministre de l’Intérieur, qui a son tour le conduira vers le directeur général de l’administration territoriale M. Séhi Gaspard qui, finalement le remettra au Préfet Konin Aka. Telle s’est présentée la dernière trame de cette cérémonie de passation de Charge qui a eu différentes étapes. Bien avant, l’on a eu droit à des interventions. Notamment le maire Fanny Ibrahima qui a ouvert la série en rélevant le mérite du Premier ministre, initiateur de la cérémonie et en asurant le Préfet de sa disponibilité de l’accompagner dans sa mission desormais juridiquement averée.
Pour sa part, le porte-parole des Forces Nouvelles, Konaté Sidiki a insisté dans son propos, sur le devenir des Com’zone à compter de cette passation. Pour lui, la cérémonie du jour n’est pas du tout un désaveu de l’appareil militaire des Forces Nouvelles, l’un des signataires de l’Accord Politique de Ouagadougou, encore moins poursuit-il, une humiliation des Com’zones et des Com’secteurs au point de les présenter comme des oiseaux de mauvaises augures en voulant leur donner une mauvaise conscience par le fait d’avoir été Com’zones ou Com’secteurs des Forces Armées des Forces Nouvelles. Par ailleurs, il soutiendra que ce n’est pas un rejet de ceux dont on a plus besoin et qui sont bien à ranger dans le garage du processus de sortie de crise ou même la défaite d’un camp face à un autre campencore moins le reniement et le rejet par le Secrétaire Général des Forces Nouvelles de la branche militaire de son mouvement. « Pour ceux qui ne le savent pas, l’Accord Politique de Ouagadougou inscrit les FAFN et les FDSCI dans un processus de réunification et de mise en place de la nouvelle armée », a tenu a précisé M. Konaté Sidiki. Pour lui, cette cérémonie voulue par le secrétaire général des FN vise plutôt à restaurer l’autorité de l’Etat par la remise au corps préfectoral de son arsenal de travail afin qu’il assume la plénitude de ses fonctions que l’Etat lui a donné. Et de rappeler que l’Accord Politique de Ouagadougou contient plusieurs étapes et chaque étape à son propre processus et les réponses inhérentes à ce processus. Quant à l’avenir des Com’zones et des Com’secteurs et le sort de l’Etat major des FAFN, M. Konaté Sidiki a rétorqué que des réponses existent et elles n’angoissent guerre les Forces Nouvelles, qui ont su opérer, chaque fois que la paix l’exigeait, des mutations nécessaires en vue de donner à la paix, toute sa chance de réalisation. Aussi, il a affirmé que le Général Soumaïla Bakayoko et son armée ont des réponses et une claire conscience des tâches à accomplir dans les jours à venir. Selon le porte-parole des FN, ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que l’Accord Politique de Ouagadougou prévoit un processus de réunification des deux armées. Ce qui selon lui, suppose que les FAFN existent et sont parties prenante et intégrante de ce processus de réunification. En d’autres points, le porte-parole des FN a révélé que les Forces Nouvelles seront présentes dans la distribution des cartes nationale d’Identité et des cartes d’électeurs issues de la liste électorale consensuelle, à travers les structures mises en place par l’Accord politique de Ouagadougou. Pour terminer, le porte parole des FN s’est adressé à leur premier responsable pour le rassurer . « Nous voudrions donc vous assurer que les prochaines instructions concernant votre programme de travail en tant que Premier ministre, s’agissant de l’Accord politique de Ouagadougou seront exécutées». Quand il prend la parole, le ministre de l’Intérieur, M. Désiré Tagro, soutient qu’après le déploiement conjoint des deux armées,’’aujourd’hui c’est le commandant de la zone 1 des Forces Nouvelles qui passe ses charges d’administrateur du territoire au préfet de la région de la vallée du Bandama, préfet de Bouaké. Il a reconnu, s’adressant au Premier ministre qu’il connaît les obstacles que le chef du gouvernement traverse et les nombreuses difficultés qui l’accablent dans l’entreprise de la réunification du pays. « Avec le président de la République vous êtes en train de réussir », a-t-il soutenu. Selon lui, tout ceux qui lisent pour comprendre savent que dans le préambule de l’APO le président de la République et le Premier ministre ont réaffirmé leur volonté de mette en commun leurs efforts et leurs énergies en vue d’un bon fonctionnement normal des institutions de la Côte d’Ivoire et d’un retour à la normalité politique, administrative et militaire en Côte d’Ivoire. « Nous sommes en plein dans le retour à cette normalité politique et administrative en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre Tagro. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a reconnu que depuis la prise de fonction du corps préfectoral dans la vallée du Bandama, aucune atteinte à leur intégrité physique n’a été enregistrée. « J’en remercie Dieu et j’en félicite les Forces Nouvelles », a-t-il dit avant d’indiquer aux préfets et sous préfets leur nouvelles ‘’prérogatives’’.
Maiga Idrissa (Correspondant).
Pour sa part, le porte-parole des Forces Nouvelles, Konaté Sidiki a insisté dans son propos, sur le devenir des Com’zone à compter de cette passation. Pour lui, la cérémonie du jour n’est pas du tout un désaveu de l’appareil militaire des Forces Nouvelles, l’un des signataires de l’Accord Politique de Ouagadougou, encore moins poursuit-il, une humiliation des Com’zones et des Com’secteurs au point de les présenter comme des oiseaux de mauvaises augures en voulant leur donner une mauvaise conscience par le fait d’avoir été Com’zones ou Com’secteurs des Forces Armées des Forces Nouvelles. Par ailleurs, il soutiendra que ce n’est pas un rejet de ceux dont on a plus besoin et qui sont bien à ranger dans le garage du processus de sortie de crise ou même la défaite d’un camp face à un autre campencore moins le reniement et le rejet par le Secrétaire Général des Forces Nouvelles de la branche militaire de son mouvement. « Pour ceux qui ne le savent pas, l’Accord Politique de Ouagadougou inscrit les FAFN et les FDSCI dans un processus de réunification et de mise en place de la nouvelle armée », a tenu a précisé M. Konaté Sidiki. Pour lui, cette cérémonie voulue par le secrétaire général des FN vise plutôt à restaurer l’autorité de l’Etat par la remise au corps préfectoral de son arsenal de travail afin qu’il assume la plénitude de ses fonctions que l’Etat lui a donné. Et de rappeler que l’Accord Politique de Ouagadougou contient plusieurs étapes et chaque étape à son propre processus et les réponses inhérentes à ce processus. Quant à l’avenir des Com’zones et des Com’secteurs et le sort de l’Etat major des FAFN, M. Konaté Sidiki a rétorqué que des réponses existent et elles n’angoissent guerre les Forces Nouvelles, qui ont su opérer, chaque fois que la paix l’exigeait, des mutations nécessaires en vue de donner à la paix, toute sa chance de réalisation. Aussi, il a affirmé que le Général Soumaïla Bakayoko et son armée ont des réponses et une claire conscience des tâches à accomplir dans les jours à venir. Selon le porte-parole des FN, ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que l’Accord Politique de Ouagadougou prévoit un processus de réunification des deux armées. Ce qui selon lui, suppose que les FAFN existent et sont parties prenante et intégrante de ce processus de réunification. En d’autres points, le porte-parole des FN a révélé que les Forces Nouvelles seront présentes dans la distribution des cartes nationale d’Identité et des cartes d’électeurs issues de la liste électorale consensuelle, à travers les structures mises en place par l’Accord politique de Ouagadougou. Pour terminer, le porte parole des FN s’est adressé à leur premier responsable pour le rassurer . « Nous voudrions donc vous assurer que les prochaines instructions concernant votre programme de travail en tant que Premier ministre, s’agissant de l’Accord politique de Ouagadougou seront exécutées». Quand il prend la parole, le ministre de l’Intérieur, M. Désiré Tagro, soutient qu’après le déploiement conjoint des deux armées,’’aujourd’hui c’est le commandant de la zone 1 des Forces Nouvelles qui passe ses charges d’administrateur du territoire au préfet de la région de la vallée du Bandama, préfet de Bouaké. Il a reconnu, s’adressant au Premier ministre qu’il connaît les obstacles que le chef du gouvernement traverse et les nombreuses difficultés qui l’accablent dans l’entreprise de la réunification du pays. « Avec le président de la République vous êtes en train de réussir », a-t-il soutenu. Selon lui, tout ceux qui lisent pour comprendre savent que dans le préambule de l’APO le président de la République et le Premier ministre ont réaffirmé leur volonté de mette en commun leurs efforts et leurs énergies en vue d’un bon fonctionnement normal des institutions de la Côte d’Ivoire et d’un retour à la normalité politique, administrative et militaire en Côte d’Ivoire. « Nous sommes en plein dans le retour à cette normalité politique et administrative en Côte d’Ivoire », a fait remarquer le ministre Tagro. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a reconnu que depuis la prise de fonction du corps préfectoral dans la vallée du Bandama, aucune atteinte à leur intégrité physique n’a été enregistrée. « J’en remercie Dieu et j’en félicite les Forces Nouvelles », a-t-il dit avant d’indiquer aux préfets et sous préfets leur nouvelles ‘’prérogatives’’.
Maiga Idrissa (Correspondant).