Après cette cérémonie de passation de charges aux préfets, que deviennent les commandants de zone communément appelés com’zones ?
Seydou Ouattara : Il faut dire que c’est une appellation, sinon ce sont des commandements qui sont rattachés à un Etat-major. Le commandement militaire vient d’une hiérarchie. On ne peut donc faire la liaison entre le commandant de zone et le préfet d’une manière quelconque. C’est toute une chaîne de commandement. En effet, c’est tout comme lorsque nous sommes en temps normal. Le préfet reste le préfet et le commandant de zone reste le commandant de zone.
Mais quelles seront alors les tâches du commandant de zone que le préfet ne fera pas?
S.O : Le commandant de zone, en tant que militaire, va se confiner dans ses prérogatives militaires et se rattacher à son Etat-major. Le préfet, avec les pouvoirs administratifs qu’il a, fait des réquisitions à la police, la gendarmerie et l’armée qui, à leurs tours, exécutent. C’est donc comme si on me disait que le préfet vient s’installer et que la police ou la gendarmerie n’existera plus.
Est-ce à dire que le commandant de zone sera sous l’autorité du préfet ?
S.O : Dans quel sens ?
Q : Dans la hiérarchie des normes administratives.
S.O : Bien sûr, le préfet est le représentant du gouvernement sur le terrain. Donc en cette qualité, il est hiérarchiquement au-dessus.
La presse a beaucoup épilogué sur cette passation de charges. En clair, cette passation de charges ne signifie pas disparition des com’zones ?
S.O : Ah non ! Il ne s’agit pas de cela. C’est une fonction. Ce sont des commandants qui exercent une certaine fonction. Et c’est ainsi qu’ils sont appelés dans notre hiérarchie. Dire qu’ils vont disparaître comme çà, parce qu’il y a une passation de charges, ce n’est pas juste. Je ne sais pas d’où on tire cette information. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont là. Ils ont eu, à un certain moment de l’histoire de la guerre en Côte d’Ivoire, à exercer des pouvoirs administratifs. Et ce sont ces pouvoirs-là qui vont désormais être transférés aux préfets qui sont déployés sur le terrain.
Comment les Forces armées des Forces Nouvelles ont-elles accueillis, à Bouaké, l’arrivée de leurs frères d’armes des Forces de défense et de sécurité venus d’Abidjan?
S.O : Comme vous le dites, il s’agit des frères d’armes. Cela veut dire que nous avons été formés dans les mêmes écoles et nous nous connaissons bien. C’est donc dans la joie, la gaieté, la franchise et, surtout dans l’honnêteté que nous les recevons pour, ensemble, travailler à donner la sécurité à la population et aux Institutions.
Diawara Samou
Seydou Ouattara : Il faut dire que c’est une appellation, sinon ce sont des commandements qui sont rattachés à un Etat-major. Le commandement militaire vient d’une hiérarchie. On ne peut donc faire la liaison entre le commandant de zone et le préfet d’une manière quelconque. C’est toute une chaîne de commandement. En effet, c’est tout comme lorsque nous sommes en temps normal. Le préfet reste le préfet et le commandant de zone reste le commandant de zone.
Mais quelles seront alors les tâches du commandant de zone que le préfet ne fera pas?
S.O : Le commandant de zone, en tant que militaire, va se confiner dans ses prérogatives militaires et se rattacher à son Etat-major. Le préfet, avec les pouvoirs administratifs qu’il a, fait des réquisitions à la police, la gendarmerie et l’armée qui, à leurs tours, exécutent. C’est donc comme si on me disait que le préfet vient s’installer et que la police ou la gendarmerie n’existera plus.
Est-ce à dire que le commandant de zone sera sous l’autorité du préfet ?
S.O : Dans quel sens ?
Q : Dans la hiérarchie des normes administratives.
S.O : Bien sûr, le préfet est le représentant du gouvernement sur le terrain. Donc en cette qualité, il est hiérarchiquement au-dessus.
La presse a beaucoup épilogué sur cette passation de charges. En clair, cette passation de charges ne signifie pas disparition des com’zones ?
S.O : Ah non ! Il ne s’agit pas de cela. C’est une fonction. Ce sont des commandants qui exercent une certaine fonction. Et c’est ainsi qu’ils sont appelés dans notre hiérarchie. Dire qu’ils vont disparaître comme çà, parce qu’il y a une passation de charges, ce n’est pas juste. Je ne sais pas d’où on tire cette information. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont là. Ils ont eu, à un certain moment de l’histoire de la guerre en Côte d’Ivoire, à exercer des pouvoirs administratifs. Et ce sont ces pouvoirs-là qui vont désormais être transférés aux préfets qui sont déployés sur le terrain.
Comment les Forces armées des Forces Nouvelles ont-elles accueillis, à Bouaké, l’arrivée de leurs frères d’armes des Forces de défense et de sécurité venus d’Abidjan?
S.O : Comme vous le dites, il s’agit des frères d’armes. Cela veut dire que nous avons été formés dans les mêmes écoles et nous nous connaissons bien. C’est donc dans la joie, la gaieté, la franchise et, surtout dans l’honnêteté que nous les recevons pour, ensemble, travailler à donner la sécurité à la population et aux Institutions.
Diawara Samou