En séjour dans la capitale, économique ivoirienne depuis le lundi 25 mai 2009 en provenance de Kinshasa, le Directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a rendu visite hier matin au département ministériel en charge de l’Economie et des Finances. Cette séance de travail qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième escale de la tournée africaine du Dg du FMI a permis à l’hôte des Ivoiriens de s’exprimer sur les perspectives de l’économie nationale, non sans évoquer les conséquences de la crise financière internationale actuelle.
« L’avenir de la Côte d’Ivoire réside dans l’allégement de sa dette extérieure ». C’est en ces termes que Dominique Strauss-Kahn, Directeur général du Fonds monétaire international a encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre les efforts de la bonne gouvernance et de gestion transparente des finances publiques. Selon lui, si tous ces efforts sont poursuivis et maintenus, il est clair que la Côte d’Ivoire atteindra le point d’achèvement de l’initiative PPTE d’ici un an. Ce qui lui permettra de bénéficier d’un appui de 2 milliards de dollars américains pour assurer son développement. Dominique Strauss-Kahn a souligné que l’institution dont il assure la direction, continuera d’apporter son soutien au pays. Cependant, il n’exclut pas la détermination du FMI à interpeller les uns et les autres lorsque des dérapages seront constatés. A cet effet, il a invité les autorités ivoiriennes à faire en sorte qu’il n’y ait pas de blocage, étant donné que la relance économique et le repositionnement de la Côte d’Ivoire sont conditionnés par l’allégement de la dette extérieure. «Nous avons entre les mains la nécessité d’éviter tout dérapage et de rester dans le cadre établi », a-t-il conseillé. Avant d’ajouter : «Nous sommes vos amis, mais nous sommes là pour vous dire la vérité ». Dominique Strauss-Kahn est également convaincu que la sous-région ouest africaine ne peut pas amorcer un réel développement sans la Côte d’Ivoire. Ce qui l’a amené à dire : ’’Il est difficile de concevoir un développement de la sous-région avec la Côte d’Ivoire en trêve’’. Le patron du FMI estime qu’il faut créer les conditions du repositionnement de la Côte d’Ivoire. Et cela doit passer par certains fondamentaux dont la gouvernance, la transparence dans la gestion des finances publiques, l’allégement de la dette extérieure. Abordant l’actualité relative à la crise financière, Dominique Strauss-Kahn a indiqué que les pays africains paient un lourd tribut. Alors qu’ils n’ont aucune responsabilité dans ce qui est arrivé aux économies du monde entier. Aux dires de celui-ci, l’Afrique est victime d’une crise financière internationale. Toutefois, il a assuré que le continent africain ne sera pas oublié. Et que le FMI fera de son mieux pour l’aider à surmonter les difficultés. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi dont les services ont accueilli le patron du FMI a fait un rappel des dispositions nationales en matière de gouvernance et de transparence qui ont permis à son pays de renouer les relations avec les bailleurs de fonds. Selon l’argentier ivoirien, la normalisation du climat des affaires a véritablement démarré en Côte d’Ivoire depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou 2007. Sur cet accord, le ministre a indiqué les réformes sectorielles. Toute chose qui, selon lui, a permis de redonner confiance aux bailleurs de fonds et partenaires au développement. Grâce à ces efforts, souligne Charles Diby Koffi, le taux de croissance du PIB pour 2009 a été projeté à 3,7%. Au cours de cette même année, le ministre a indiqué attendre un surplus du solde budgétaire primaire qui devrait s’établir à 1% du PIB et le déficit global devrait lui aussi se situer à 1,2% du PIB. La décélération des prix devrait permettre de ramener l’inflation au niveau de la norme communautaire de 3%. Autant de perspectives qui sont importantes pour l’économie, mais avec l’espoir que les réformes jusque-là entreprises seront soutenues et maintenues. Après cette séance de travail avec les services du ministère de l’Economie et des Finances, le DG du FMI et sa délégation se sont rendus à Yopougon où ils ont visité le centre Chigata, une ONG pour les enfants affectés ou infectés par le VIH/SIDA et l’usine Uniwax. Il faut rappeler qu’au centre Chigata, le patron du FMI y a fait un don.
Honoré Kouassi
« L’avenir de la Côte d’Ivoire réside dans l’allégement de sa dette extérieure ». C’est en ces termes que Dominique Strauss-Kahn, Directeur général du Fonds monétaire international a encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre les efforts de la bonne gouvernance et de gestion transparente des finances publiques. Selon lui, si tous ces efforts sont poursuivis et maintenus, il est clair que la Côte d’Ivoire atteindra le point d’achèvement de l’initiative PPTE d’ici un an. Ce qui lui permettra de bénéficier d’un appui de 2 milliards de dollars américains pour assurer son développement. Dominique Strauss-Kahn a souligné que l’institution dont il assure la direction, continuera d’apporter son soutien au pays. Cependant, il n’exclut pas la détermination du FMI à interpeller les uns et les autres lorsque des dérapages seront constatés. A cet effet, il a invité les autorités ivoiriennes à faire en sorte qu’il n’y ait pas de blocage, étant donné que la relance économique et le repositionnement de la Côte d’Ivoire sont conditionnés par l’allégement de la dette extérieure. «Nous avons entre les mains la nécessité d’éviter tout dérapage et de rester dans le cadre établi », a-t-il conseillé. Avant d’ajouter : «Nous sommes vos amis, mais nous sommes là pour vous dire la vérité ». Dominique Strauss-Kahn est également convaincu que la sous-région ouest africaine ne peut pas amorcer un réel développement sans la Côte d’Ivoire. Ce qui l’a amené à dire : ’’Il est difficile de concevoir un développement de la sous-région avec la Côte d’Ivoire en trêve’’. Le patron du FMI estime qu’il faut créer les conditions du repositionnement de la Côte d’Ivoire. Et cela doit passer par certains fondamentaux dont la gouvernance, la transparence dans la gestion des finances publiques, l’allégement de la dette extérieure. Abordant l’actualité relative à la crise financière, Dominique Strauss-Kahn a indiqué que les pays africains paient un lourd tribut. Alors qu’ils n’ont aucune responsabilité dans ce qui est arrivé aux économies du monde entier. Aux dires de celui-ci, l’Afrique est victime d’une crise financière internationale. Toutefois, il a assuré que le continent africain ne sera pas oublié. Et que le FMI fera de son mieux pour l’aider à surmonter les difficultés. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi dont les services ont accueilli le patron du FMI a fait un rappel des dispositions nationales en matière de gouvernance et de transparence qui ont permis à son pays de renouer les relations avec les bailleurs de fonds. Selon l’argentier ivoirien, la normalisation du climat des affaires a véritablement démarré en Côte d’Ivoire depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou 2007. Sur cet accord, le ministre a indiqué les réformes sectorielles. Toute chose qui, selon lui, a permis de redonner confiance aux bailleurs de fonds et partenaires au développement. Grâce à ces efforts, souligne Charles Diby Koffi, le taux de croissance du PIB pour 2009 a été projeté à 3,7%. Au cours de cette même année, le ministre a indiqué attendre un surplus du solde budgétaire primaire qui devrait s’établir à 1% du PIB et le déficit global devrait lui aussi se situer à 1,2% du PIB. La décélération des prix devrait permettre de ramener l’inflation au niveau de la norme communautaire de 3%. Autant de perspectives qui sont importantes pour l’économie, mais avec l’espoir que les réformes jusque-là entreprises seront soutenues et maintenues. Après cette séance de travail avec les services du ministère de l’Economie et des Finances, le DG du FMI et sa délégation se sont rendus à Yopougon où ils ont visité le centre Chigata, une ONG pour les enfants affectés ou infectés par le VIH/SIDA et l’usine Uniwax. Il faut rappeler qu’au centre Chigata, le patron du FMI y a fait un don.
Honoré Kouassi