Une cérémonie symbolique de passation de pouvoir, entre les commandants de l’ex-rébellion ivoirienne et les préfets, s’est déroulée mardi matin sur l’esplanade de la préfecture de la région, à Bouaké, dans le centre du pays. Ce transfert de pouvoir, reporté trois fois, concerne dix zones administrées par les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2002. C'est l’une des conditions pour la tenue de l’élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain, dans le cadre de l’accord de paix signé fin 2008. Même s’il s’agit d’un acte avant tout symbolique, il n’en constitue pas moins un événement de taille dans le processus de réunification de la Côte d’Ivoire.
Le Premier ministre Guillaume Soro est arrivé sur place en fin de matinée, accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Intérieur, Désiré Tagro. Présents également, de nombreux ambassadeurs dont le Français André Janier, le général Philippe Houbron, qui commande les forces de l’opération Licorne, ainsi qu’un général de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Mais c’est plutôt vers les sept « com-zones », les commandants des zones administrées par les ex-rebelles, que se sont tournés les regards. Au premier rang Chérif Ousmane, qui dirige la zone 3, celle de Bouaké à qui le général Philippe Mangou, chef d’état-major des Forces de défense et sécurité (FDS), a donné l’accolade, une scène de fraternisation qui constitue « un pas irréversible du processus de paix », a estimé le général Houbron. Après trois rendez-vous manqués – le 15 janvier, le 4 avril et le 20 mai dernier –, le passage de témoin entre « com-zones » et préfets a fini par tenir ses promesses.
« Cérémonie historique », ont dit le Premier ministre, Guillaume Soro, et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Ce dernier a souligné que « pour la première fois depuis le 18 février 2002, veille de l’offensive des Forces nouvelles, un préfet revient en fonction à Bouaké ». Ce préfet, Konin Aka, a reçu de sa hiérarchie son ordre de mission en présence du général Bakayoko, commandant en chef des Forces nouvelles, et sous les yeux des « com-zones » qui assistaient à l’événement.
Ce passage de témoin était prévu par le quatrième accord complémentaire de l’accord politique de Ouagadougou. Il consacre le début effectif de la réunification du pays sans laquelle les élections ne peuvent se tenir. Un pas important qui vient donc d’être franchi ce mardi à Bouaké, une condition nécessaire du processus de sortie de crise certes, mais insuffisante.
Reste encore à mener l’opération d’indentification des Ivoiriens et de l’enrôlement des électeurs à son terme. Il faut également désarmer les milices, les ex-combattants des Forces nouvelles. Il en a été de nouveau question à Bouaké où le Premier ministre Guillaume Soro a évoqué la réduction, de dix à quatre, du nombre de zones militaires dans le Nord de la Côte d’Ivoire, le regroupement des ex-Forces armées des FN dans quatre villes. Et Guillaume Soro a rappelé sa volonté politique de mener à son terme le processus de sortie de crise.
Le Premier ministre Guillaume Soro est arrivé sur place en fin de matinée, accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Intérieur, Désiré Tagro. Présents également, de nombreux ambassadeurs dont le Français André Janier, le général Philippe Houbron, qui commande les forces de l’opération Licorne, ainsi qu’un général de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Mais c’est plutôt vers les sept « com-zones », les commandants des zones administrées par les ex-rebelles, que se sont tournés les regards. Au premier rang Chérif Ousmane, qui dirige la zone 3, celle de Bouaké à qui le général Philippe Mangou, chef d’état-major des Forces de défense et sécurité (FDS), a donné l’accolade, une scène de fraternisation qui constitue « un pas irréversible du processus de paix », a estimé le général Houbron. Après trois rendez-vous manqués – le 15 janvier, le 4 avril et le 20 mai dernier –, le passage de témoin entre « com-zones » et préfets a fini par tenir ses promesses.
« Cérémonie historique », ont dit le Premier ministre, Guillaume Soro, et le ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Ce dernier a souligné que « pour la première fois depuis le 18 février 2002, veille de l’offensive des Forces nouvelles, un préfet revient en fonction à Bouaké ». Ce préfet, Konin Aka, a reçu de sa hiérarchie son ordre de mission en présence du général Bakayoko, commandant en chef des Forces nouvelles, et sous les yeux des « com-zones » qui assistaient à l’événement.
Ce passage de témoin était prévu par le quatrième accord complémentaire de l’accord politique de Ouagadougou. Il consacre le début effectif de la réunification du pays sans laquelle les élections ne peuvent se tenir. Un pas important qui vient donc d’être franchi ce mardi à Bouaké, une condition nécessaire du processus de sortie de crise certes, mais insuffisante.
Reste encore à mener l’opération d’indentification des Ivoiriens et de l’enrôlement des électeurs à son terme. Il faut également désarmer les milices, les ex-combattants des Forces nouvelles. Il en a été de nouveau question à Bouaké où le Premier ministre Guillaume Soro a évoqué la réduction, de dix à quatre, du nombre de zones militaires dans le Nord de la Côte d’Ivoire, le regroupement des ex-Forces armées des FN dans quatre villes. Et Guillaume Soro a rappelé sa volonté politique de mener à son terme le processus de sortie de crise.