Après la fête de travail célébrée dans le monde entier le 1er mai dernier, en Côte d'Ivoire, certaines personnes ont traité l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Unatrci) d'une centrale syndicale illégale non reconnue par l'Etat ivoirien. Cette structure réagit par la voix de son secrétaire général, Kodibo Yves. " Je suis fort surpris d'entendre que notre centrale syndicale n'est pas reconnue par l'Etat ivoirien. Est-ce- qu'un syndicat qui n'est pas reconnu par l'Etat ivoirien peut avoir plus de 10.000 travailleurs et 50 syndicats de base ? Que les gens arrêtent de mentir ", déplore M. Kodibo Yves. Selon lui, ces propos mensongers sont de nature à nuire à l'UNATRCI qui lutte pour la liberté syndicale du travailleur et le respect de ses droits. Il n'a pas manqué de préciser que son syndicat possède un récépissé de dépôt légal, enregistré sous le n°238DA/DGA/2004. " Nous avons été reçus le 22 janvier dernier par le président de la République, SEM. Laurent Gbagbo au palais présidentiel où nous avons expliqué l'objectif réel de notre centrale syndicale et sa lutte principale ", a-t-il expliqué. Avant d'inviter les gens à aller à la source de l'information pour éviter de tomber dans le mensonge. " Ses mauvaises langues doivent comprendre qu'à l'Unatrci, nous ne faisons pas d'à peu près. Nous suivons les dossiers des travailleurs jusqu'à terme. C'est-à-dire de l'inspection du travail jusqu'à la justice du travail. J'invite tous les Ivoiriens à abandonner ce système de nuisance à son prochain ", a-t-il conclu.
Bakou Norbert
Bakou Norbert