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Économie Publié le mercredi 27 mai 2009 | Notre Voie

Séminaire sur la gestion des projets cofinancés par la Banque mondiale : Les insuffisances de la Côte d`Ivoire au menu

La performance globale du portefeuille des projets en terme de décaissement reste encore trop bas par rapport aux projections, aux attentes des populations et aux efforts déployés par les exécutants des projets. C'est pour améliorer la performance et la célérité en vue d'augmenter les enveloppes allouées aux projets cofinancés par la Banque mondiale qu'un séminaire se déroule à l'Ivoire Golf club, à Abidjan-Cocody. L'ouverture a eu lieu hier. Mme Yao Madeleine, conseiller spécial du ministre de l'Economie et des Finances (MEF), cordonnateur des projets cofinancés par la Banque mondiale, a révélé que 175,5 milliards FCFA (351 millions de dollars) sont en jeu par rapport à 10 projets. Et que le gouvernement ivoirien recherche la célérité et la performance dans les décaissements, l'amélioration des conditions de vie des populations ainsi que l'appui à la reconstruction et au retour à la normalité. “Il importe de procéder à l'évaluation des performances du portefeuille et surtout du cadre légal en vue d'en tirer les leçons pour de meilleures perspectives”, a-t-elle dit. Les difficultés en Côte d'Ivoire, selon elle, reposent sur l'assujetion des projets aux directives de la Banque mondiale et à l'instruction n°192 du MEF pour accroître la célérité dans leur mise en œuvre.

Le conseiller technique du ministre de l'Economie et des Finances, Bessi Marius, représentant le directeur de cabinet, a déploré que la Côte d'Ivoire ait l'un des plus faibles taux de décaissement en Afrique de l'Ouest. “Depuis 3 ans, il n'y a aucune amélioration malgré les séminaires. Après 10 mois de mise en œuvre, nous sommes au point de départ. Nous devons nous mobiliser pour permettre à la Côte d'Ivoire d'avancer”, a-t-il proposé. Les attentes du ministre Charles Diby Koffi, selon lui, concernent la maîtrise du cadre réglementaire, la définition d'objectif spécifique, l'élaboration d'une matrice d'action et l'instauration de rencontres périodiques avec la Banque mondiale pour éviter les difficultés.

G.E.: gomonedmond@yahoo.fr
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