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Société Publié le jeudi 28 mai 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Libre circulation des personnes et des biens :La société civile oust africaine interpelle les décideurs sur les entraves

Trente ans après la ratification du protocole relative à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao, le constat fait par la société civile est que les objectifs escomptés sont loin d’être atteints. Soucieuse du succès de l’intégration oeust-africaine et convaincue de la nécessité du dialogue des cultures pour assurer un développement durable, la société civile sous régionale, se mobilise. Dans cette perspective, le Forum de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscao) section Côte d’Ivoire, commémore le 29 mai 2009 consacré au trentième anniversaire du protocole sur la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Uemoa, par l’organisation d’une campagne de plaidoyer qui se tient à la frontière ivoiro-ghanéenne. Face à la presse, Mme Nathalie Traoré, Coordonnatrice du Foscao-Ci a noté que sa structure entend mener le plaidoyer auprès des décideurs ivoiriens et ghanéens pour le respect des engagements librement pris. « La Cedeao des Etats a été réalisée. Il nous apprtient de réaliser la Cedeao des peuples. Pour réussir ce pari, l’ouvrage de la Cedeao doit être remis sur le chantier. Nous voudrions y contribuer parce que l’avenir de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique de l’Ouest en dépendent », a-t-elle expliqué. Pour l’avènement d’une sous région véritablement intégrée, elle a exhorté les autorités ivoiriennes et ghanéenne dont les frontières vont abriter la célébration du 30ème anniversaire du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens, à « ratifier la convention internationale sur les migrants, à mettre en œuvre effective du protocole par l’abolition de toute forme de tracasseries routières, à créer un observatoire pour rendre effective la fluidité routière, à encourager la société civile à s’impliquer davantage dans la prise en charge du phénomène du racketet des tracasseries routières transfrontalières en apportant l’appui technique et administratif nécessaires ». Aux partenaires a u développement, le Foscao recommande de « partager les résultats de la recherche avec la société civile et les gouvernements pour renforcer leur capacité de prise en charge des tracasseries routières, de contribuer à mieux aider à la compréhension des enjeux liés à ce phénomène pour accélérer le mouvement d’intégration sous régionale et de proposer à ses partenaires et aux décideurs publics ouest africains la mise en place d’un centre d’assistance, d’orientation des personnes victimes de tracasseries afin de mener des actions de proximité au cas par cas ». les acteurs de la société civile sont également exhortés par Mme Traoré à s’investir davantage da ns la connaissance du phénomène pour éclairer les initiatives et les actions et multiplier les expériences de sensibilisation aux frontières avec des méthodes et supports pertinents ».

M.T.T
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